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Festival de brames
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Festival de brames
Triture, je le torture, malaxé à l'outrage
du sexe pendu au bout de la langue
lagune lacunaire, de Mephisto-Céleste
à l'origami du saltimbanque, dérobés
de soirée, tenue de taffetas entassé
encombré comme la reine des gîtes
Je décolle l'iris des décolletés de résille
outrecuidance trop cuite, bouillonnement
de la vie, salade primitive, j'arraisonne
la restriction de n'être que, de n'être là
que l'arpenteur de l'anathème, métastasé
l'apathique tueur de mouches remue
l'instable environnement du rayon versifié
on marche à Cannes, on boite sur les champs minés
chantant l'humus et l'hymne gluant
des roses striées comme des vinyles rayés
on marche à l'ouest, foudres stigmatisées
des antichambres de la mer, l'été souffle
des rigoles glorieuses, l'hilarité suit comme doigt
la membrane lunaire des lundis de passage
et la dame tombe sur le sol granitique
des poèmes serrés entre les couilles
et le scrotum scolaire, j'analyse les tourbières
où la femme feint un orgasme de première
le sang des enfants tapis dans l'absurde
clame et brame des colliers de membres
arrachés comme des fils perdus
aux confins des forêts de conifères
Emprunte
et enrhume
la pacotille terrestre
le glamour s'imagine
et se taire
du sexe pendu au bout de la langue
lagune lacunaire, de Mephisto-Céleste
à l'origami du saltimbanque, dérobés
de soirée, tenue de taffetas entassé
encombré comme la reine des gîtes
Je décolle l'iris des décolletés de résille
outrecuidance trop cuite, bouillonnement
de la vie, salade primitive, j'arraisonne
la restriction de n'être que, de n'être là
que l'arpenteur de l'anathème, métastasé
l'apathique tueur de mouches remue
l'instable environnement du rayon versifié
on marche à Cannes, on boite sur les champs minés
chantant l'humus et l'hymne gluant
des roses striées comme des vinyles rayés
on marche à l'ouest, foudres stigmatisées
des antichambres de la mer, l'été souffle
des rigoles glorieuses, l'hilarité suit comme doigt
la membrane lunaire des lundis de passage
et la dame tombe sur le sol granitique
des poèmes serrés entre les couilles
et le scrotum scolaire, j'analyse les tourbières
où la femme feint un orgasme de première
le sang des enfants tapis dans l'absurde
clame et brame des colliers de membres
arrachés comme des fils perdus
aux confins des forêts de conifères
Emprunte
et enrhume
la pacotille terrestre
le glamour s'imagine
et se taire
Re: Festival de brames
Il est bien tard docteur Alka Chouettes Airs je m'attarderai juste sur le " Méphisto-Céleste " qui a lui seul me tiendra bien une porte ouverte cette nuit ?
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Festival de brames
Puissant !
Un arrêt particulier sur la deuxième strophe.
Même si le tout me convient.
Tu vois j'ai cru déceler ici les prémices d'une écriture en marche, comme si tu avais mis des souliers neufs pour arpenter les chemins de la découverte.
Nilo, garde-chasse.
Un arrêt particulier sur la deuxième strophe.
Même si le tout me convient.
Tu vois j'ai cru déceler ici les prémices d'une écriture en marche, comme si tu avais mis des souliers neufs pour arpenter les chemins de la découverte.
Nilo, garde-chasse.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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