Black-out

Si le jour blanchit nos idéaux,
la nuit les détruit ne laissant que des lambeaux éphémères aux souvenirs gris de ses alcools noirs

Parcourir le monde à la recherche d’une lueur qui ne verra le jour qu’au bleuté d’une lune
Est un paradoxe humain qui enterre chaque matin l’espoir

Les loups des cimetières sont dans nos draps défaits des matins lourds aux soleils blafards
Les cauchemars sont là, cloisonnés par les murs des sound lights artificiels
N’attendant qu’un regard docile abreuvé d’éther pour prendre la gorge assoiffée de lumière

Les pas comme des tambours martèleront l’oubli une fois de plus
Quand dans ce lit plongé d’ébène alors que le soleil luit
On s’endort englouti dans les tréfonds de l’âme

La nuit nous renvoie ce qu'on veut bien lui donner...
Beaucoup d'images fortes émanent de ce texte et la souffrance est un tremplin pour l'inspiration, et pour tes réflexions saupoudrées de ta magie (noire pour le coup).
Content de te relire, ça faisait un bye

La nuit nous vole les restes de nos journées sans teint ( aussi)

Un tout grand merci pour ton passage Span, ça fait toujours plaisir de te lire ici.

@bientôt

J'ai de gros problèmes de connection mais je profite d'une fenêtre de tir pour venir te dire que je suis passé, j'ai lu, et comme d'habitude apprécié la pertinence de ce texte dans lequel tu tritures les mots dans le silence de la nuit pour pousser un cri dans la lumière du matin.

Nilo, Serial Kisseur.

Pour entrer dans ce texte je sois retourner ma pensée comme un gant.
J'en apprécie le style (comme d'habitude en te lisant), un style sombre et noir qui rivalise avec une nuit de cauchemars.

La nuit pour moi est un refuge qui achève le vécu du jour, elle me permet de comprendre les êtres, de donner sens aux évènements qui m'ont marquée dans la journée. Elle me permet de lire mes jours en quelque sorte, elle m'inspire aussi...
...mais en cas de tuiles dans la vie, elle n'est pas un baume, car elle amplifie la conscience (et je pense que ton texte prend toute sa valeur dans ce cas précis).

Un vrai plaisir de te lire, comme souvent, avec une préférence pour le dernier paragraphe, où rien n'est en trop et rien ne manque.
D'accord avec Carmen aussi... la nuit est un écho puissant de la conscience.

Z.

J'avais au collège un prof (éminent) d'histoire géo qui confiait librement et à haute voix ses ressentis et ses ennuis - craintes humeurs -, en guise d'éducation +++ Il a parlé un jour, un matin (je me souviens) des "puanteurs de la nuit". Ça m'est resté je ne sais pas pourquoi... Et je l'évoque ici, comme tu en parles si bien Coma.

Dam, par le mot et l'image (aussi!)

en tout cas comme a dit "l'autre" : la nuit , tous les stylos sont pris ..

et le tien n'a pas raté le coche !

Bisou Coma au passage.

A te relire ! ^^

Le lit dans " la nuit d'ébène " et les vertiges qui vont avec, bien vu !

Hey Nilover^^, merci pour la fenêtre de tir my special serial kisser ;-) S**** K*****
@ Carmen: Merci beaucoup pour cette analyse intéressante. Tu as retourné ta pensée comme un gant ce qui sous-entend que tu as un bon état de vie. Tant mieux! Je te rejoins pour l'analyse et l'état de conscience. C'est juste un passage sombre qui tend vers la lumière...Bien à toi Carmen
@Zlat', ma teigne préférée. Tu sais de quoi tu parles, n'est-ce pas? Merci encore pour ta fidélité qui me touche.
@Dam: cette comparaison me fait rougir. Merci pour ce joli compliment et ton message.
@Lalou^^: bises ma chère et merci aussi
@Ratoune: Quand cette poétesse vous fait un com, c'est toujours mesuré et subtil. Merci Madame

En bref, merci à vous d'autant plus que j'avais noyé ma plume dans l'encre des nuits sans fin.

"J'entends toujours les pas marteler l'oubli"...
Et autour de moi, tant de mal de vivre,dont souvent je deviens le receptacle.
Ecrire est une aide précieuse. Je dis écrire, mais tout instrument qui oeuvre et extériorise contribue au mieux-être.