passages

Ma liberté s’est transformée en un « avant », en une faille. Ce qui est dommageable pour mon esprit, ce qui le mord et le surprend, c’est que ma liberté a un passé.

Après mon retour au monde en 2007, décembre 2007, les mois jusqu'à ma rencontre avec A en aout 2008 étaient des passages enthousiastes. J’y recomposais mon visage et partiellement une identité. Je n’avais pas vraiment je crois d’impression paranoïaque envers le monde ou alors l’enthousiasme me cachait tout cela.

Mon traitement se composait de 1 Abillify 10mg, de 1 tégrétol 400mg et d’1 tercian 100 mg. J’étais à la diète et cela me réussissait. Je passais de bonnes nuits dont la durée est passée d’interminables à 6 ou 7 h. revoir le jour était étrange.

Je passais encore pas mal de temps chez Christine. Ma chambre ressemblait à un bunker fermé, sans ouverture. La différence était que j’en sortais. Je marchais au pas du monde, des hommes. J’allais enthousiaste vers un nouvel été.

Ce qu'il y a de bien à te lire c'est que cette description clinique pourrait être celle de n'importe quel type (sauf moi, mes pilules sont d'un autre type).
Et pourtant on vit ces instants homéopathiques avec intérêt, attachement.
Et aussi détachement, parce que c'est clinique justement.
Tout en restant de la littérature !

Nilo, avis sans partage.

Beau taillage de plume franche, Marc.
Analyse, autobiographie, révisions de passages...
Qu'importe tout ça, si tu y mets le ton et la forme...
Tous les sentiments humains y passeront et passeront un sacré moment !

Dam, autres temps...