en écho aux

Le saint esprit

Le plus grand mystère de ma jeunesse et non de ma vie (car je compte bien en vivre encore) - disons donc de ma première vie - fût de ces gens, jeunes ou vieux mais toujours plus adultes que moi, dont le seul point commun était un pouvoir insoupçonné de travail ; et toujours dans le même sens de servir ses semblables ?
À l’époque, c’était pour moi le signe d’un don supérieur et rare qui, s’il était bien honoré de la plus belle prestance, donnait à ces heureux élus une veine du tonnerre des dieux !
Je comprenais mal cette louange, d’autant que moi, avec mes capacités contraires, j’aurais été le disciple du mal ?!
Parce que je m’occupais seul. . de moi - 20 ans - Ah ! Tous les doigts je m’en mordrai la vie ; sorti du tunnel trop tard... deux tares trottant sur le quai d’en face - qui prendront jamais ce train qui me menât à l’abattage. Tous réputés voleurs, mieux qu’on ne vole en rêve ! Je suivais mon instinct et ma raison un instant s’est brouillée, comme la station d’une radio qu’on pirate ; quand j’ouvrais soudain les yeux c’était trop tard : j’étais dans son coeur.

J’ai tout essayé, pour dériver et couler mon traumatisme, GRATINTIN. Son visage gras-teint, ingrat, semblait fondre sous le soleil. J’imaginais qu’on pouvait faire frire un oeuf dessus et je me marrais pas ; je souriais, et comme elle ouvrait des yeux blanc-durs, un peu jaunes sur les bords, me voyant sourire elle me rendit ça...
Sordide !!!


“ Alors, qu’est-ce que vous voulez y faire ; pourquoi ne pas partir ?

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Un questionnement que j'ai eu en mon temps, que je tentais d'étouffer dans l'action artistique, ne souhaitant pas si tôt m'avouer vaincu. C'est une autre façon d'être sérieux et formel, qui requière des qualités que l'on n'est pas sensé avoir naturellement (cela ne se commande pas). Mais d'une manière ou d'une autre, il est bon d'être fixé sur la réponse que l'on est seul à pouvoir VRAIMENT donner.

Las des promesses d'ouverture, Viral avait bien décidé d'être combatif pour convaincre. << Mon travail me rapporte trop peu pour être bien objectif sur ma suite...
Je m'adresse au monde comme d'un seul corps-âme bien pensant. >>

L'amour qu'il vouait à ses proches (et futurs autres) ne valait que s'il y avait, en retour, du respect, oui. Du respect.
De son côté, dans ces conditions, il devait faire en sorte qu'on ne se lassât jamais. C'est ainsi que par delà la peinture - entre deux pauses - il voulait dire des choses sincères et précises qui ouvriraient les portes d'un monde hostile et cru...

<< Un jour, je serai beau dans ma vie
Comme les oisillons dans les nids !>>


Dam, en écho aux "pensées (fragment)" de Zlatko.

Bel écho, touchant (enfin qui m'a touché) et sincère (enfin, je le pense).
Moi aussi Dam, un jour je serai beau.

Nilo, et con à la fois.

"L'amour qu'il vouait à ses proches (et futurs autres) ne valait que s'il y avait, en retour, du respect, oui. Du respect.
De son côté, dans ces conditions, il devait faire en sorte qu'on ne se lassât jamais. C'est ainsi que par delà la peinture - entre deux pauses - il voulait dire des choses sincères et précises qui ouvriraient les portes d'un monde hostile et cru..."

Merci d'abord pour l'attention, Dam ; et si ce paragraphe me parle particulièrement, je ne suis pas sûr que le respect soit la chose la plus recherchée.. L'attente de l'amour en retour, c'est bien ce qui mène, d'abord l'amour des autres. Le respect induit une sorte de distance entre les êtres, peut-être même une crainte, qui ne me séduit pas. Les foules tout contre soi, voilà le but.

Z.

Bien sûr, Z, l'amour est la plus belle chose qui soit. Ceci dit, tu auras noté aussi que ces mots viennent de loin (c'est un choix). Je crois que le personnage de Viral était là pour m'aider, une sorte de guide, oiseau de bon, de mauvais augure. Les propos que je lui prêtais alors ne sont pas forcément à suivre à la lettre ; il est le "récepteur" des mauvaises ondes, des dévoiements coupables qui n'augurent rien de bon...

Il a passé la main à John F Bonhomme, puis à J C Ravil.

Voilà.

Tout cela participe de ma réflexion et, par extension, de ma construction.

Dam, exutoire oblige.