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Nous promenons au nord nos jambes lourdes
et l'ivresse hésitante, dans ces forêt humides
de l'Athanor – écrit comme un monde
alors qu'il n'en est que l'objet – nous éreintons
la terre de nos histoires insomniaques

je serre au cœur les bombances douloureuses
comme des pylônes dressés aux contreforts
de l'alpage, je promets alors de mourir demain

dit comme une monade, hurlant des catafalques
les miroirs écaillés déhanchent leurs images
je me souviens ainsi de pourvoir à la bienséance
de connaître ses parfums et les lignes du corps
l'écoutant chanter les vents et les oiseaux de mitraille

nous sommes du même fût et de la même idéale
je rampe dans l'enfance comme certain de me perdre
enfin mémoriser ce qui n'appartenait qu'à toi
ces mots qui se plaisent à punaiser le silence
sur des tableaux de m'être le môme néant

je cherche entre les cuisses de passages
le jasmin et le tabac froid, ces souvenances
d'affamé, libre enfin de ne penser que des rêves
éteignant les lumières des bâtiments naufragés
je nage dans la brume des montagnes au scalpel
et piège les racines sous mes pieds ensanglantés

l'arpenteur insolvable des matrices dissoutes
course l'hirondelle qui soi-disant le printemps
se plait à corrompre les divas rayonnantes
au soleil brisé contenu dans la main

J'ai eu du mal avec celui-ci.
Je n'ai pas vraiment pu m'arrimer au rythme et j'ai rencontré quelques problèmes avec la syntaxe. Mais peut-être que j'ai les neurones en vrac aujourd'hui.

Nilo, dans le rouge.

J'y ai vu la métaphore des rapports " Nord/Sud" à cause des programmes de géo qui rappellent que les inégalités gueulent sans être entendues.


"Nous promenons au nord nos jambes lourdes
et l'ivresse hésitante, dans ces forêt humides"

Je leur trouve comme une vérité trébuchée.