Ses molécules d'étoiles

Que tes yeux posés ici caressent le temps endolori
Et en prolongent l'instant en voiles de tendresses

Ce sang est comme la lave des volcans
et ce cœur un glaçon ardent
Il a mordu et griffé
blessé et joué
maudit, pleuré
Mais toujours dans la glace se brisait un big bang
Qui battait le froid, détruisait l'amer
Pour toi

Les coups de sang de blues de poings
Les bleus fanés, les bleus fardés
Les coups d'éclats & les éclats de joies
Les coups de foudre et les soleils rouges
Tout ici est toi; exit la moiteur, la tiédeur, le mitigé.
N'oublie pas de compter chaque molécule d'étoile
Chaque atome d'univers qui te compose
avant de t'endormir.

Et si tu ne dors toujours pas, pense un tout petit moment à moi...

L'image décrite dans ton poème est très belle... Dommage cependant que certaines lignes ne s'accordent. Comme tes premiers vers par exemple, au rythme cahoteux... En revanche, tes dernières phrases sont superbes.

ça laisse un sentiment bizarre, chaud-froid, passion-haine et je pense que c'est donc sacrément réussi..
J'aime tes mots qui s'entrechoquent, cette douce violence que je connais bien aussi..

"Caresser", c'est bien avec deux mains et encore mieux avec un seul "r".

Prolonger un sujet jusqu'au deuxième vers
Exige que l'accord respecte la grammaire.

Encore une fois (même si j'ai également relevé ce désaccord du deuxième vers) j'ai aimé te lire.
Je te retrouve bien ici, dure et tendre à la fois.

Nilo, atomisé.

j'ai l'impression que tu veux en dire plus comme si tu t'arrêtais à une frontière, devant une porte...et après, au-delà ???

Merci à vous tous sans exception.

Marc : Bravo pour le ressenti, en effet. Au-delà, c'est l'inconscient qui a la clé et qui me refuse l'entrée depuis toujours j'ai l'impression...
Léon: ( quel beau mec sur ton avatar) Bon, c'est certain, c'est affreux et inadmissible mais de là à me donner la règle grammaticale, faut pas exagérer. Merci tout de même Blanco Roler

Comateen a écrit:
Et si tu ne dors toujours pas, pense un tout petit moment à moi...

je ne fais que ça