Campement rustique

Les amoureux marchent pieds nus
Au printemps dans une herbe tendre,
Entourés de sons inconnus
Qu'ils sont seuls à pouvoir entendre.

Avant que le soir fût venu
Ils ont trouvé de quoi s'étendre ;
Les gestes longtemps retenus
Sont accomplis sans plus attendre.

Au lointain dorment les villages,
Nul paysan au pâturage,
Nul promeneur sur le chemin.

A l'horizon dort la montagne.
Dorment compagnon et compagne
Ici, sans penser à demain.

ça me fait penser aux chansons des troubadours d'antan, enfin l'idée que je m'en fais !

Ha en voilà une de belle balade et ceci dans le silence complet!

Tant mieux car si les cloches se mettent à balancer le "ding dong" ça troublerait un sonnet dit dans la discrétion.



Sylvie

Un oubli de ma part.
Je passe ici aujourd'hui par hasard et trouve les restes de ce campement d'un soir.
Je m'y pose et y prends un peu de repos à la lecture de ces vers soignés et "vieillots" au rythme cassé par l'urgence du désir.

Nilo, feu de camp.