Boutonner ses mots aux corsages des dames

En arpentant la nuit des villes
que l'on n'ose décider

En se demandant quoi d'appartenir
ou de se tenir à l'écart, qui croire
et qui déride le temps

En dissimulant la langue
derrière des silences espacés
par le temps et l'étoile du nord

Je m'imagine le premier
l'enfant bercé sur le corps blanc
et immobile
de ma mère
Je siège du haut de mes balbutiements
et tète le sein qui me fera devenir

Je croise des fantômes auxquels je crois encore
feuilletant des livres ouverts
pleins des amours embryonnaires
Je lisse entre les lignes
les paupières closes de l'absence
et j'oublie peu à peu qu'oublier ne se fait pas

Qu'alors j'aperçoive le règne des rêves
où le parfum illumine les parfums de la reine
et des reins chauffés à l'or blanc des effigies
je boutonne mes mots aux corsages des dames

Les mots peuvent servir de fleurs pour offrir à nos amoureuses... et aux autres.

Rien que le titre est un poème.
Mais j'en dégraferai volontiers un ou deux...

Nilo, pas nourri au sein.

un style nouveau de ce que j'ai pu lire de toi, agréable,

tiens faut que je me remette à la lecture du dernier Michel Onfray moi !

ez "Nique ta mère"

Une métaphore...hum...qui correspond au parfum des anges.

Rien que pour le titre !! ce qui n'enlève rien au texte...

Yeap Lc ! du bon!

Du LCBeat...que dire d'autre??

Tu veux un bout de cake?

Sylvie