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Rock n' Roll certitudes
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Macadam :: MacadaTextes :: MacadEpitres
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Rock n' Roll certitudes
Rock n' Roll certitudes
Autour des tropiques,
entre désert et forêt vierge
Les certitudes se diluent de soleil en solitude
Faisant passer au rouge le plus vert des espoirs.
Mises au ban du bonheur elles se transforment en rage,
Celle qui fait que les plus forts survivent
Et nourrissent les leurs.
Entre cancer et capricorne il n'y a pas de place pour les hésitations,
Les larmes y sont utiles et les doutes protecteurs.
Préludes à l'action,
Aux attaques imparables,
Aux victoires d'un jour qui ne donnent
Que le droit de se battre encore le lendemain.
Autrefois il était des batailles où les victoires ne se comptaient qu'en heures,
Du matin affamé au soleil couchant
Autour des points d'eau
Où les plus faibles ne courraient que pour survivre.
Jusqu'à leur prochaine soif.
Matins calmes des savanes endormies
Que j'ai connues, enfant, avec mon père
Qui m'a fait aimer le soleil et les bruits de la brousse.
Il en faudra du temps pour que je me fasse à la ville,
Ses impuretés,
Ses incertitudes qui ne muent jamais,
Ce vacarme incessant qui ne couvre aucun doute
Et transforme en rien ce qui l'était déjà.
Si seulement je pouvais
Rentrer au soir, après l'école,
Pour chasser les serpents à la lampe à pétrole.
Quand l'Afrique m'a pris je m'y suis enfoncé,
Je suis né dans le sable.
Epuisé de soleil je m'endors à minuit,
Assis au coin d'un bar où je rêve mes nuits,
Mes matins de poubelles
Où mes belles endormies
Se maquillent pour que je crois encore
Qu'il me reste du charme après mes nuits d'alcool.
Combien de temps encore
Après cette jeunesse dans les hautes herbes
Pourrai-je courir à la poursuite d'un bonheur d'Afrique ?
On me dit que tout autre aurait pu s'en défaire,
Mais je crois que tout autre ignore
Cette chasse aux chimère,
Ces serpents assidus et ces crocos abstraits.
Au delà des chimères il me reste
Les souvenirs de feu
Des animaux qui crient et des hommes qui pleurent
Des fleuves taris, et de l'espoir surtout.
Le temps n'est que ce qu'on en fait,
Du bonheur secondaire ou une éternité d'ennui.
Aujourd'hui je revois toutes ces années,
Bercées de soleil, de lumière et de gloire,
La misère des autres,
Notre lumière et ma gloire
Qui ne mérite pas les larmes d'un damné.
Grandir dans le bonheur m'aura été facile
J'ai entendu tous les mots qu'il fallait,
Appris tout ce qu'on peut donner.
Niant dans mes Amours les haines croisées.
Si seulement mes peurs avaient pu les maîtriser,
Mais sachant ce qu'il faut aimer
Pour combattre la haine
J'ai besoin de temps pour pouvoir espérer.
Aujourd'hui pourtant après ce trop d'années
Il m'en reste, tant. Et l'amitié.
Vous mes amis, j'aimerais vous parler.
D'abord les vieux cons
Egarés à jamais aux antipodes du bruit
Loin de moi et de mes silences.
Je vous en veux encore
Et je ne sais plus sur qui je dois pleurer.
Ceux déjà partis
Ou ceux qui vont s'en aller.
Alors bonsoir aux vivants,
Absents d'un jour ou présents toujours.
Ceux qui m'accompagnent depuis de longues années
Ceux qui m'ont vu pleurer
Et avec qui j'ai pleuré
Ou bien encore, avec qui, mort de rire,
J'ai ri à en pleurer
Les vieux cons absents
Que leur cancer rend tristes
Lâches parfois, mais souvent admirables.
Ceux que j'ai croisés par hasard
Et que le hasard m'impose
Avec leur œil d'artiste
Sur moi et toute chose.
Les amis de dix, vingt ans de plus que moi
Dont les rires et la sagesse,
L'amitié, la grandeur
Font dépasser nos âges
Et espérer les voir encore au dernier jour
Pour un dernier bon mot.
Les beaucoup plus jeunes aussi
Au talent en devenir
Cinéaste, poète ou cuisinier
C'est avec beaucoup d'amour
Que vous avez su vous faire aimer.
Ne pas oublier les musiciens
Saltimbanques, comédiens
Faisant chanter, chanteurs
Marchand de bonheur à revendre.
Du soleil dans les mains.
Ceux qui ont couru le monde
Vécu ces Amériques que je ne connais pas
Qui ont l'œil de Cochise
Sur mes derniers Apaches.
Ceux d'Algérie, le verbe haut
Le sang chaud, la gifle prompte
Mais le cœur sur la main
Et la parole sûre
Brûlante comme le sable du désert.
Tous ces autres
En vos terres d'accueil
Mes terres à moi
Avec vos regards à vous
Votre droiture
Sous ces regards si rudes.
Vous les grandes gueules,
Qui allez dans la mêlée
Secouer les timides
Vous m'avez tous tant appris.
Et si aujourd'hui
J'ose encore tenter des coups
Rien que pour la beauté du geste
Je vous en remercie.
Mes filles, que mes mots ne sauraient décrire
Ma fierté, ma dernière gloire
Regardez mon regard sur ces heureux hasards
Regardez-vous sourire
Si dans ma vie c'est la seule chose que j'ai pu sauver
C'est aussi la seule que j'aie voulu sauver.
Combien de montagnes se sont élevées
Que nous avons su abattre
Combien de matins ne se sont pas levés
Que nous avons su oublier
Combien de soirs n'avons nous pas parlé
Pour enfin se retrouver
Au soir du soir de trop
Quand même Dieu aurait du s'incliner.
Qu'il ne m'en veuille pas,
C'est grande foi de savoir le lui dire
Avec ces mots d'évangile qui n'ont rien de sacré.
Qu'elles me pardonnent mais je vais leur parler.
Oser quelques mots pour les remercier.
Marie d'abord.
Ma cinquième montagne, mon creuset
Ma femme qui pleure
Ma fille absolue et mon absolu secret.
Mon enfance oubliée
Mon Afrique ressuscitée,
Mes déserts marocains,
Mes sables de Tombouctou,
Mes trottoirs de Buenos-Aires
Mes tangos infinis au corps de belles endormies
Mes rêves de bar à pute à Macao
Mes chorus de Coltrane
Mes concertos de minuit,
Ma mathématique bleue
Mon agrégation d'ennui
Mes apéros dans le désert,
Mes promenades à Majorelle.
Mes églises romanes
Mes cathédrales.
Mon infarctus irrémédiable
Mon cancer qui grandit.
Mon alchimie, enfin.
Et mes cendres dispersées
Au soleil de mes nuits.
Et toi Pauline
J'ai envie de te dire
La force de tes yeux sur moi qui m'enfuyais
Tu aurais pu n'être que ce que Marie n'était pas,
Le calme de mes plaines
Leur sourire et leur charme.
Mais tu as décidé d'être,
Ce qui me faisait peur,
La mer, le calme, les tempêtes.
Le jeu au creux des vagues,
Et aussi mes noyades.
L'anti rock-and-roll,
La facilité contre le labeur,
La compréhension contre mes certitudes.
Et beaucoup de raison
Pour contrer mes passions.
Mon impressionnisme,
Mon calme
Mes couleurs du matin.
Mon désert aussi,
Comme si chaque jour
Il me fallait recommencer ma vie.
Heureusement
Toi aussi tu aimes Fort Sagane.
Enfin, vous les femmes
Toutes, que j'aime tant,
Que j'ai tant aimées
Et pour qui j'espère il me reste du temps
Je ne vous évoquerai
Qu'en vous regardant dans les yeux
Pour vous parler de nos nuits de poésie,
Passées ou à venir.
Je ne dirai rien de vous,
Ce serait vous réduire
Alors que vous êtes
Mon plus beau devenir.
Alors à vous toutes, à vous tous
Je voudrais vous dire
Que lorsque je n'aurai plus le temps d'aimer
Le jour où l'ennui
Aura dépassé mes passions
Je prendrai peut-être
Le temps d'être malheureux.
A mes anesthésies, aux réveils douloureux
Au temps passé, à celui qui me reste
A ceux qui sont partis,
A Vous,
A Dieu,
Merci.
Gérard Cavazza.
Autour des tropiques,
entre désert et forêt vierge
Les certitudes se diluent de soleil en solitude
Faisant passer au rouge le plus vert des espoirs.
Mises au ban du bonheur elles se transforment en rage,
Celle qui fait que les plus forts survivent
Et nourrissent les leurs.
Entre cancer et capricorne il n'y a pas de place pour les hésitations,
Les larmes y sont utiles et les doutes protecteurs.
Préludes à l'action,
Aux attaques imparables,
Aux victoires d'un jour qui ne donnent
Que le droit de se battre encore le lendemain.
Autrefois il était des batailles où les victoires ne se comptaient qu'en heures,
Du matin affamé au soleil couchant
Autour des points d'eau
Où les plus faibles ne courraient que pour survivre.
Jusqu'à leur prochaine soif.
Matins calmes des savanes endormies
Que j'ai connues, enfant, avec mon père
Qui m'a fait aimer le soleil et les bruits de la brousse.
Il en faudra du temps pour que je me fasse à la ville,
Ses impuretés,
Ses incertitudes qui ne muent jamais,
Ce vacarme incessant qui ne couvre aucun doute
Et transforme en rien ce qui l'était déjà.
Si seulement je pouvais
Rentrer au soir, après l'école,
Pour chasser les serpents à la lampe à pétrole.
Quand l'Afrique m'a pris je m'y suis enfoncé,
Je suis né dans le sable.
Epuisé de soleil je m'endors à minuit,
Assis au coin d'un bar où je rêve mes nuits,
Mes matins de poubelles
Où mes belles endormies
Se maquillent pour que je crois encore
Qu'il me reste du charme après mes nuits d'alcool.
Combien de temps encore
Après cette jeunesse dans les hautes herbes
Pourrai-je courir à la poursuite d'un bonheur d'Afrique ?
On me dit que tout autre aurait pu s'en défaire,
Mais je crois que tout autre ignore
Cette chasse aux chimère,
Ces serpents assidus et ces crocos abstraits.
Au delà des chimères il me reste
Les souvenirs de feu
Des animaux qui crient et des hommes qui pleurent
Des fleuves taris, et de l'espoir surtout.
Le temps n'est que ce qu'on en fait,
Du bonheur secondaire ou une éternité d'ennui.
Aujourd'hui je revois toutes ces années,
Bercées de soleil, de lumière et de gloire,
La misère des autres,
Notre lumière et ma gloire
Qui ne mérite pas les larmes d'un damné.
Grandir dans le bonheur m'aura été facile
J'ai entendu tous les mots qu'il fallait,
Appris tout ce qu'on peut donner.
Niant dans mes Amours les haines croisées.
Si seulement mes peurs avaient pu les maîtriser,
Mais sachant ce qu'il faut aimer
Pour combattre la haine
J'ai besoin de temps pour pouvoir espérer.
Aujourd'hui pourtant après ce trop d'années
Il m'en reste, tant. Et l'amitié.
Vous mes amis, j'aimerais vous parler.
D'abord les vieux cons
Egarés à jamais aux antipodes du bruit
Loin de moi et de mes silences.
Je vous en veux encore
Et je ne sais plus sur qui je dois pleurer.
Ceux déjà partis
Ou ceux qui vont s'en aller.
Alors bonsoir aux vivants,
Absents d'un jour ou présents toujours.
Ceux qui m'accompagnent depuis de longues années
Ceux qui m'ont vu pleurer
Et avec qui j'ai pleuré
Ou bien encore, avec qui, mort de rire,
J'ai ri à en pleurer
Les vieux cons absents
Que leur cancer rend tristes
Lâches parfois, mais souvent admirables.
Ceux que j'ai croisés par hasard
Et que le hasard m'impose
Avec leur œil d'artiste
Sur moi et toute chose.
Les amis de dix, vingt ans de plus que moi
Dont les rires et la sagesse,
L'amitié, la grandeur
Font dépasser nos âges
Et espérer les voir encore au dernier jour
Pour un dernier bon mot.
Les beaucoup plus jeunes aussi
Au talent en devenir
Cinéaste, poète ou cuisinier
C'est avec beaucoup d'amour
Que vous avez su vous faire aimer.
Ne pas oublier les musiciens
Saltimbanques, comédiens
Faisant chanter, chanteurs
Marchand de bonheur à revendre.
Du soleil dans les mains.
Ceux qui ont couru le monde
Vécu ces Amériques que je ne connais pas
Qui ont l'œil de Cochise
Sur mes derniers Apaches.
Ceux d'Algérie, le verbe haut
Le sang chaud, la gifle prompte
Mais le cœur sur la main
Et la parole sûre
Brûlante comme le sable du désert.
Tous ces autres
En vos terres d'accueil
Mes terres à moi
Avec vos regards à vous
Votre droiture
Sous ces regards si rudes.
Vous les grandes gueules,
Qui allez dans la mêlée
Secouer les timides
Vous m'avez tous tant appris.
Et si aujourd'hui
J'ose encore tenter des coups
Rien que pour la beauté du geste
Je vous en remercie.
Mes filles, que mes mots ne sauraient décrire
Ma fierté, ma dernière gloire
Regardez mon regard sur ces heureux hasards
Regardez-vous sourire
Si dans ma vie c'est la seule chose que j'ai pu sauver
C'est aussi la seule que j'aie voulu sauver.
Combien de montagnes se sont élevées
Que nous avons su abattre
Combien de matins ne se sont pas levés
Que nous avons su oublier
Combien de soirs n'avons nous pas parlé
Pour enfin se retrouver
Au soir du soir de trop
Quand même Dieu aurait du s'incliner.
Qu'il ne m'en veuille pas,
C'est grande foi de savoir le lui dire
Avec ces mots d'évangile qui n'ont rien de sacré.
Qu'elles me pardonnent mais je vais leur parler.
Oser quelques mots pour les remercier.
Marie d'abord.
Ma cinquième montagne, mon creuset
Ma femme qui pleure
Ma fille absolue et mon absolu secret.
Mon enfance oubliée
Mon Afrique ressuscitée,
Mes déserts marocains,
Mes sables de Tombouctou,
Mes trottoirs de Buenos-Aires
Mes tangos infinis au corps de belles endormies
Mes rêves de bar à pute à Macao
Mes chorus de Coltrane
Mes concertos de minuit,
Ma mathématique bleue
Mon agrégation d'ennui
Mes apéros dans le désert,
Mes promenades à Majorelle.
Mes églises romanes
Mes cathédrales.
Mon infarctus irrémédiable
Mon cancer qui grandit.
Mon alchimie, enfin.
Et mes cendres dispersées
Au soleil de mes nuits.
Et toi Pauline
J'ai envie de te dire
La force de tes yeux sur moi qui m'enfuyais
Tu aurais pu n'être que ce que Marie n'était pas,
Le calme de mes plaines
Leur sourire et leur charme.
Mais tu as décidé d'être,
Ce qui me faisait peur,
La mer, le calme, les tempêtes.
Le jeu au creux des vagues,
Et aussi mes noyades.
L'anti rock-and-roll,
La facilité contre le labeur,
La compréhension contre mes certitudes.
Et beaucoup de raison
Pour contrer mes passions.
Mon impressionnisme,
Mon calme
Mes couleurs du matin.
Mon désert aussi,
Comme si chaque jour
Il me fallait recommencer ma vie.
Heureusement
Toi aussi tu aimes Fort Sagane.
Enfin, vous les femmes
Toutes, que j'aime tant,
Que j'ai tant aimées
Et pour qui j'espère il me reste du temps
Je ne vous évoquerai
Qu'en vous regardant dans les yeux
Pour vous parler de nos nuits de poésie,
Passées ou à venir.
Je ne dirai rien de vous,
Ce serait vous réduire
Alors que vous êtes
Mon plus beau devenir.
Alors à vous toutes, à vous tous
Je voudrais vous dire
Que lorsque je n'aurai plus le temps d'aimer
Le jour où l'ennui
Aura dépassé mes passions
Je prendrai peut-être
Le temps d'être malheureux.
A mes anesthésies, aux réveils douloureux
Au temps passé, à celui qui me reste
A ceux qui sont partis,
A Vous,
A Dieu,
Merci.
Gérard Cavazza.
Dernière édition par Nilo le Lun 14 Juin - 17:41, édité 1 fois
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Rock n' Roll certitudes
Putain Nilo !
..........je pleure
Magnifique!
de l'amour
vrai et plein
de l'Amour
vrai et plein...
..........je pleure
Magnifique!
de l'amour
vrai et plein
de l'Amour
vrai et plein...
_________________
LaLou
Re: Rock n' Roll certitudes
Et bien comme Lalou, je suis en pleurs.
Tu m'as.. Vous m'avez (Je vouvoie désormais car je me sens bien jeune face à tant de sagesse) demandé de poster sur les textes. Soit, voici le premier qui me bouleverse.
"D'abord les vieux cons
Egarés à jamais aux antipodes du bruit
Loin de moi et de mes silences.
Je vous en veux encore
Et je ne sais plus sur qui je dois pleurer.
Ceux déjà partis
Ou ceux qui vont s'en aller"
Et cette bonté débordante à chaque mot.. C'en est incroyable.
Doux jésus.
Ca vous dérange si je construis un autel à votre gloire, Nilo ?
Tu m'as.. Vous m'avez (Je vouvoie désormais car je me sens bien jeune face à tant de sagesse) demandé de poster sur les textes. Soit, voici le premier qui me bouleverse.
"D'abord les vieux cons
Egarés à jamais aux antipodes du bruit
Loin de moi et de mes silences.
Je vous en veux encore
Et je ne sais plus sur qui je dois pleurer.
Ceux déjà partis
Ou ceux qui vont s'en aller"
Et cette bonté débordante à chaque mot.. C'en est incroyable.
Doux jésus.
Ca vous dérange si je construis un autel à votre gloire, Nilo ?
Ninti- MacaDeb
- Messages : 11
Date d'inscription : 12/06/2010
Age : 31
Re: Rock n' Roll certitudes
Des certitudes qui touchent... atteignent leurs cibles, par honnêteté.
Des certitudes personnelles qui projettent la vérité à l'écran.
Des certitudes pour nous tant on peut les voir, et plonger dans leurs profondeurs, pleines de couleurs, d'odeurs, de lieux méconnus mais qu'on imagine.
Un style libre ultrapoétique et comme un nouveau souffle, onirique je dirais, arrive lorsque je pensais le poème bientôt s'arrêter et là j'me suis dit miam.Lis,écoute, savoure ces mots parce qu'ils sont vrais.
Des certitudes personnelles qui projettent la vérité à l'écran.
Des certitudes pour nous tant on peut les voir, et plonger dans leurs profondeurs, pleines de couleurs, d'odeurs, de lieux méconnus mais qu'on imagine.
Un style libre ultrapoétique et comme un nouveau souffle, onirique je dirais, arrive lorsque je pensais le poème bientôt s'arrêter et là j'me suis dit miam.Lis,écoute, savoure ces mots parce qu'ils sont vrais.
spandrell- MacadAccro
- Messages : 573
Date d'inscription : 14/09/2009
Re: Rock n' Roll certitudes
Ninti a écrit:Ca vous dérange si je construis un autel à votre gloire, Nilo ?
Non, mais dans une belle cathédrale alors.
Nilo, merci à vous trois.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Rock n' Roll certitudes
Ne conclues pas si vite Nilo...
Cette lettre reste ouverte encore ..
et tout le monde n'est pas encore passé par la !
HO les amis poètes, venez lire ça!!!!!
Cette lettre reste ouverte encore ..
et tout le monde n'est pas encore passé par la !
HO les amis poètes, venez lire ça!!!!!
_________________
LaLou
Re: Rock n' Roll certitudes
lu et ressenti... un chemin de vie à la puissance évocatrice indéniable... Je ne saisis pas toutes les allusions, mais peu importe, il y a la volonté et le chemin. Chacun y voit ce qu'il veut. bravo pour la salve... un effet canon
_________________
"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Rock n' Roll certitudes
Merci...
Nilo, deux temps trois mouvements.
Nilo, deux temps trois mouvements.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Rock n' Roll certitudes
Y'en a qui devraient lire ça
ça leur ferait un bien fou
C'est superbe Nilo et tu sais quoi ?
c'est tout ce qui compte
ça leur ferait un bien fou
C'est superbe Nilo et tu sais quoi ?
c'est tout ce qui compte
_________________
LaLou
Re: Rock n' Roll certitudes
Pressé par les contingences je n'ai pas pu donner à ce texte l'attention pleine et entière qu'il mérite - mais comme dirait un bon ami, les contingences sont le sel de la vie.
Je repasserai.
Z.
Je repasserai.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Rock n' Roll certitudes
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Cinquième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Rock n' Roll certitudes
Le chemin se fait ‘chemin faisant’.
Tu nous le prouves ici en grandes pompes, et dans les grandes largeurs. C’est beau. Merci.
Dam.
Tu nous le prouves ici en grandes pompes, et dans les grandes largeurs. C’est beau. Merci.
Dam.
Re: Rock n' Roll certitudes
montée et descente, des passages vraiment en altitude a des passages plus faciles mais tout ça semblait nécessaire!
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
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