Des chrysalides en bas de soie

Des chrysalides en bas de soie


Quand un cyclope œil de velours
Leur fait la cour à un comptoir
Les femmes-fleurs battent des cils
Et déboutonnent leur guêpière
Pour une coupe de Champagne.
A ce tango du qui perd gagne
Où le vainqueur mord la poussière
L'homme qui pend au bout du fil
Est le jouet d'un bon vouloir
Qu'il déshabille en mots d'amour.


Ces chrysalides en bas de soie
S'empapillonnent et puis s'en vont
De cœur en cœur l'âme câline
Sucer le suc d'iris fanés
Dans le calice que leur tend,
Entre une obole à un mendiant
Et le pardon de leurs péchés,
Un diablotin sonnant mâtines
Au carillon des tentations
Mises à l'épreuve de leur foi.


Nilo.

Tu les aimes ces femmes-fleurs et tu le leur dis bien !

Qu'il serait bon et doux parfois
d'être une femme et dans la foi

Il y a certaines images qui m'ont fait une certaine impression...

Lesquelles me diras-tu?

Celle là par exemple:

"Sucer le suc d'iris fanés
Dans le calice que leur tend,"

Ce poème est différent des autres...tu sais ceux ceux où l'on t'a dit que tu étais "con" parce qu'ils étaient vraiment "chatouilleurs" d'âmes sensibles...

Celui si est autre mais encore une fois fort bien posé et délicatement parfumé.

Sylvie

Sylvie a écrit:... on t'a dit que tu étais "con" ...Sylvie

Ah bon ? Tu crois ?
C'est mal me connaître.

Nilo, fait la chenille.

"Tango du qui perd gagne"... C'est pourquoi on est parfois tenté de dire "Noli me tangere".

Ah, quelle belle référence !

Nilo, vade retro.