Un Besoin Simple

Puisque de toute façon
J’ignore les sanglots
Et que ton cœur se barre
Sans ne plus dire un mot.
Laisse-moi tomber enfin
Je ne sais plus quoi faire.
Je suis un peu perdue.
Je ne sais plus écrire.
Je ne sais plus parler.
Les mots s’enchaînent
S’agrippent,
Grincent,
Et puis tout se déchire.
Parce que ma tête explose
Dans tout ce bruit sans fin.
Alors souris-moi
Même s’il ne te sied pas.
Vois-tu mon bon ami
C’est la pluie qui me parle.
Et de ces murmures sourds
J’en retiendrai une ombre.
Une mouvance étrange
Qui s’étire sur ton corps
Quand tes vêtements tombent.
Et j’ai des larmes chaudes
Qui coulent sur mes joues.
Mes doigts tremblent c’est fou.
Est-ce vraiment la nuit
Qui m’empêche de fuir ?
Ou peut-être simplement
Tes baisers attendris.
Parce que je te vois
Quand le jour se retire.
Et puis tu me regardes
Alors je disparais.
Comme une brume pâle
Qui entoure ton cœur.
Comment on dit déjà ?
Je crois que c’est « Bonheur »…

Quelques tournures vieillottes me semblent déplacées. Mais ce n'est que par goût personnel si je les trouve inappropriées ici.
Pour le reste j'ai lu avec intérêt mais sans être emballé.

Nilo, une autre fois peut-être.

Surtout ça pour moi :

"Vois-tu mon bon ami
C’est la pluie qui me parle.
Et de ces murmures sourds
J’en retiendrai une ombre.
Une mouvance étrange
Qui s’étire sur ton corps
Quand tes vêtements tombent."

"Un besoin simple", comme celui d'aimer, comme celui d'écrire, j'aime ton écriture même si ici je la sens tourmentée, comme tu le dis, elle grince, mais j'aime quand même; le rôle du poète n'est pas de faire que du "beau", des mots qui coulent de source comme par magie, ça n'arrivent pas tous les jours, tu as su retranscrire tes sentiments, tes doutes tout se ressent dans l'écritureet c'est bien là le rôle de l'écriture; je dirai pour ma part mission réussie en attendant des jours meilleurs.

J'ai bien aimé le rythme et toujours ce dialogue que tu maitrises si bien !

Je m'aperçois dans ce poème que tu commences à piocher en toi et c'est bien là qu'il faut aller....

Continue Océane.

"Alors souri(s)-moi "

Sylvie

"tu me regardes, alors je disparais"... jolie évocation de l'extase amoureuse.

Océane Auteur à la Une mérite de voir ses textes y apparaître.
Et même si je dois être le seul à m'en charger je m'en charge.
Histoire de donner l'occasion de les découvrir à ceux qui ne les ont pas encore lus.

Nilo, merchandiser.

Oui, je ne l’ai pas lu et je te remercie, Nilo !
C’est comme un filet de pluie sur la fenêtre – parfois ça chuchote, parfois ça tambourine. Le bonheur ? Le désarroi ? L’échange avec soi-même… peu importe, il y a tant de vrai là dedans .
Cordialement Solweig