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L'épicière
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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L'épicière
Sidoine Ledru était du village. Son père était charron et le petit commerce qu’elle tenait à présent avait d’abord été un débit de boisson chargé d’écouler principalement la mauvaise piquette locale, et, clandestinement, une redoutable eau de vie à base d’un distillat de bois et de fruits avariés qui aurait plutôt mérité le vocable d’eau de mort.
D’ailleurs, le père Ledru en était mort et c’était régulier.
Sidoine avait oublié jusqu’à son propre prénom. Tout le monde la connaissait sous le sobriquet de « Tante Zulma » attribué à son quintal par un érudit bédéphile.
Et Tante Zulma était obèse et, conforme au destin des génitrices locales, remarquablement poilue.
Sous son débardeur de type Marcel s’étalait une épaisse couche de poitrine qui ne servait à rien car elle n’avait jamais eu d’enfant. Juste au dessus un bouquet de poils graisseux narguait le spectateur imprudent qui s’égarait à la détailler.
Tante Zulma n’aimait pas les enfants et elle chassait les marmots qui osaient s’aventurer dans sa boutique à coup de torchon.
Ses pieds se chargeaient de dissuader les plus téméraires.
Les gens du village considéraient les enfants comme on considère les mouches et les moustiques : avec le mépris pour les petites choses inutiles et comme un encombrant résidu de copulation.
En cela, et en bien d’autres choses qu’il serait fastidieux d’aborder, Sidoine Tante Zulma était un bon exemple d’adulte du village.
Sa boutique était le pivot de la vie ; Même l’auberge, pourtant méritante dans sa poursuite des turpitudes, s’époumonait à vouloir la concurrencer.
Le sol gras, de l’épicerie sur fond de terre battue, faisait un creux en son mitan. Ennemi implacable des cols de fémur fragilisés par l’ostéoporose, il était un remède efficace contre celles qui s’incrustent, ont cessé de servir, et qu’il est nécessaire de voir disparaître. Nul n’est besoin d’être esquimau pour comprendre cela.
Celles-ci finissaient grabataires, puis oubliées, elles disparaissaient. Et bon débarras.
Tante Zulma tenait bien sur ses courtes jambes, comme un poussa ; il semblait impossible quelle passe de la position verticale à celle « cul par dessus tête ».
Cela était l’une de ses innombrables qualités égales de son opulence, poils et graisses.
Quand elle apparaissait, derrière son comptoir, auréolée de mouches attirées par la morue séchée, le client voyageur, s’il avait échappé au sol meurtrier de rombières, succombait à son charme musqué.
Et alors, il devenait lyrique ou s’enfuyait à toute jambe.
Zulma, souveraine, pesait ses légumes en grattant ses verrues. Et c’était beau…
L’adjoint au Maire, que tout le monde appelait Rouge de pioche, cocoricotait depuis que le Maire en titre avait sombré dans la folie. Il poursuivait Zulma d’assiduités platoniques. Il mélangeait ainsi admiration et calcul, tant l’influence de l’épicière était puissante, et les élections approchaient.
Les innombrables qualités de notre chère Tante, ou bien ce qui tenait en ces lieux de qualités, lui donnaient un pouvoir certain que nul n’était en mesure de lui disputer. Elle régnait sur ses gens plus surement que l’aurait fait le souverain du royaume de Pologne, car elle était plus père Ubu que Falstaff.
L’adjoint avait reçu la veille le calendrier des postes que le facteur remettait à chaque habitant par un tirage au sort séculaire. Personne ici n’aurait pris le risque de choisir cet ouvrage précieux qui allait déterminer une année de chance ou de misère.
Le facteur, auxiliaire involontaire du destin, distribuait à chacun son du, avec la résignation que confère l’habitude d’une longue tradition. Et il avait la tâche difficile d’être aveugle comme la justice.
Les habitants hésitaient longuement avant de regarder enfin leur destin en face car ils savaient que l’on pouvait, à l’instar de celui qui retourne une plaque de tarot, découvrir la fortune comme la mort.
Tante Zulma était la grande prêtresse capable de lire l’avenir dans le calendrier des postes : une taches sombre dans le ciel, et cela annonçait une mauvaise nouvelle à venir, la direction dans laquelle se dirigeaient les personnages, quand il y en avait, orientait la divination.
Nul n’aurait songé à contester ce savoir irremplaçable et les habitants sortaient de chez elle courbés par le poids du destin ou triomphants.
L’adjoint au Maire fut de la première catégorie. La belle scène représentant un cerf au bord de l’eau devant un panorama de montagnes s’avérait redoutable. Le cerf portait des cornes qui étaient celles du malin. A moins que ce fut pire…
Les montagnes étaient noires et inquiétantes les mélèzes pointus offensaient le ciel. Zulma était de mauvaise humeur et le pauvre adjoint en faisait les frais.
Il bredouillait des remarques timides, arguant que la même scène, un merveilleux canevas, ornait le dessus de cheminée chez sa belle mère… Mais rien n’y faisait, Zulma pythisait imperturbablement abreuvant même le prétentieux adjoint d’injures d’une originalité sémantique qui ne devait rien à la licence poétique. Las de se faire agonir et vérolé de postillons, il s’enfuit accablé.
Zulma tenait son pouvoir de son tempérament naturel impétueux et autoritaire et bien plus encore de ses liens avec le rebouteux du village, surnommé respectueusement « Le Malin » et qui avait été, cela se chuchotait, son premier amant à l’âge de douze ans.
Sa précocité en avait fait une proie de choix pour le tortionnaire d’enfants du village, mais elle aimait ces jeux pervers qui épouvantaient les autres fillettes. Elle s’était faite son messager, rabattant vers lui des victimes innocentes et se faisait payer de lui en étreintes brutales et raffinées.
En connaissant les secrets de ses vices, elle parvenait à être pour lui indispensable et redoutable.
Petit à petit il se mit à craindre ce corps potelé si aisément ouvert, ce regard brulant qui assouvissait son plaisir si crânement et qui l’utilisait à sa guise et selon l’expression consacrée, ici au premier degré, le tenait proprement par les parties intimes.
Elle devint à quinze ans la maitresse du Maire Cazaunard à qui elle fit découvrir les turpitudes enivrantes qu’elle tenait du Malin, puis, lui tourna le dos sans raison. Le pauvre bougre se suicida sur la tombe de sa Grand-mère.
On dit qu’elle fut l’âme damnée du Curé d’alors, un fieffé sodomite qui lui enseigna les méthodes contraceptives permises par l’église.
Des lors, sa réputation sulfureuse lui conféra une aura telle qu’elle aurait pu faire ramper n’importe lequel de ses concitoyens.
In "Le Crétin des montagnes"
Swann
D’ailleurs, le père Ledru en était mort et c’était régulier.
Sidoine avait oublié jusqu’à son propre prénom. Tout le monde la connaissait sous le sobriquet de « Tante Zulma » attribué à son quintal par un érudit bédéphile.
Et Tante Zulma était obèse et, conforme au destin des génitrices locales, remarquablement poilue.
Sous son débardeur de type Marcel s’étalait une épaisse couche de poitrine qui ne servait à rien car elle n’avait jamais eu d’enfant. Juste au dessus un bouquet de poils graisseux narguait le spectateur imprudent qui s’égarait à la détailler.
Tante Zulma n’aimait pas les enfants et elle chassait les marmots qui osaient s’aventurer dans sa boutique à coup de torchon.
Ses pieds se chargeaient de dissuader les plus téméraires.
Les gens du village considéraient les enfants comme on considère les mouches et les moustiques : avec le mépris pour les petites choses inutiles et comme un encombrant résidu de copulation.
En cela, et en bien d’autres choses qu’il serait fastidieux d’aborder, Sidoine Tante Zulma était un bon exemple d’adulte du village.
Sa boutique était le pivot de la vie ; Même l’auberge, pourtant méritante dans sa poursuite des turpitudes, s’époumonait à vouloir la concurrencer.
Le sol gras, de l’épicerie sur fond de terre battue, faisait un creux en son mitan. Ennemi implacable des cols de fémur fragilisés par l’ostéoporose, il était un remède efficace contre celles qui s’incrustent, ont cessé de servir, et qu’il est nécessaire de voir disparaître. Nul n’est besoin d’être esquimau pour comprendre cela.
Celles-ci finissaient grabataires, puis oubliées, elles disparaissaient. Et bon débarras.
Tante Zulma tenait bien sur ses courtes jambes, comme un poussa ; il semblait impossible quelle passe de la position verticale à celle « cul par dessus tête ».
Cela était l’une de ses innombrables qualités égales de son opulence, poils et graisses.
Quand elle apparaissait, derrière son comptoir, auréolée de mouches attirées par la morue séchée, le client voyageur, s’il avait échappé au sol meurtrier de rombières, succombait à son charme musqué.
Et alors, il devenait lyrique ou s’enfuyait à toute jambe.
Zulma, souveraine, pesait ses légumes en grattant ses verrues. Et c’était beau…
L’adjoint au Maire, que tout le monde appelait Rouge de pioche, cocoricotait depuis que le Maire en titre avait sombré dans la folie. Il poursuivait Zulma d’assiduités platoniques. Il mélangeait ainsi admiration et calcul, tant l’influence de l’épicière était puissante, et les élections approchaient.
Les innombrables qualités de notre chère Tante, ou bien ce qui tenait en ces lieux de qualités, lui donnaient un pouvoir certain que nul n’était en mesure de lui disputer. Elle régnait sur ses gens plus surement que l’aurait fait le souverain du royaume de Pologne, car elle était plus père Ubu que Falstaff.
L’adjoint avait reçu la veille le calendrier des postes que le facteur remettait à chaque habitant par un tirage au sort séculaire. Personne ici n’aurait pris le risque de choisir cet ouvrage précieux qui allait déterminer une année de chance ou de misère.
Le facteur, auxiliaire involontaire du destin, distribuait à chacun son du, avec la résignation que confère l’habitude d’une longue tradition. Et il avait la tâche difficile d’être aveugle comme la justice.
Les habitants hésitaient longuement avant de regarder enfin leur destin en face car ils savaient que l’on pouvait, à l’instar de celui qui retourne une plaque de tarot, découvrir la fortune comme la mort.
Tante Zulma était la grande prêtresse capable de lire l’avenir dans le calendrier des postes : une taches sombre dans le ciel, et cela annonçait une mauvaise nouvelle à venir, la direction dans laquelle se dirigeaient les personnages, quand il y en avait, orientait la divination.
Nul n’aurait songé à contester ce savoir irremplaçable et les habitants sortaient de chez elle courbés par le poids du destin ou triomphants.
L’adjoint au Maire fut de la première catégorie. La belle scène représentant un cerf au bord de l’eau devant un panorama de montagnes s’avérait redoutable. Le cerf portait des cornes qui étaient celles du malin. A moins que ce fut pire…
Les montagnes étaient noires et inquiétantes les mélèzes pointus offensaient le ciel. Zulma était de mauvaise humeur et le pauvre adjoint en faisait les frais.
Il bredouillait des remarques timides, arguant que la même scène, un merveilleux canevas, ornait le dessus de cheminée chez sa belle mère… Mais rien n’y faisait, Zulma pythisait imperturbablement abreuvant même le prétentieux adjoint d’injures d’une originalité sémantique qui ne devait rien à la licence poétique. Las de se faire agonir et vérolé de postillons, il s’enfuit accablé.
Zulma tenait son pouvoir de son tempérament naturel impétueux et autoritaire et bien plus encore de ses liens avec le rebouteux du village, surnommé respectueusement « Le Malin » et qui avait été, cela se chuchotait, son premier amant à l’âge de douze ans.
Sa précocité en avait fait une proie de choix pour le tortionnaire d’enfants du village, mais elle aimait ces jeux pervers qui épouvantaient les autres fillettes. Elle s’était faite son messager, rabattant vers lui des victimes innocentes et se faisait payer de lui en étreintes brutales et raffinées.
En connaissant les secrets de ses vices, elle parvenait à être pour lui indispensable et redoutable.
Petit à petit il se mit à craindre ce corps potelé si aisément ouvert, ce regard brulant qui assouvissait son plaisir si crânement et qui l’utilisait à sa guise et selon l’expression consacrée, ici au premier degré, le tenait proprement par les parties intimes.
Elle devint à quinze ans la maitresse du Maire Cazaunard à qui elle fit découvrir les turpitudes enivrantes qu’elle tenait du Malin, puis, lui tourna le dos sans raison. Le pauvre bougre se suicida sur la tombe de sa Grand-mère.
On dit qu’elle fut l’âme damnée du Curé d’alors, un fieffé sodomite qui lui enseigna les méthodes contraceptives permises par l’église.
Des lors, sa réputation sulfureuse lui conféra une aura telle qu’elle aurait pu faire ramper n’importe lequel de ses concitoyens.
In "Le Crétin des montagnes"
Swann
Dernière édition par Swann le Ven 18 Sep - 8:50, édité 1 fois
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: L'épicière
Putain !
A chaque fois je suis tenté de tomber de ma chaise.
Mais là j'ai été obligé de me cramponner aux accoudoirs du fauteuil.
Humour et dérision, turpitudes (dont j'ai remarqué à regret les trois instances) et saletés salaces.
Vocabulaire au cordeau de ces pierres et âmes improbables...
Putain, la suite !
Nilo, compilateur.
A chaque fois je suis tenté de tomber de ma chaise.
Mais là j'ai été obligé de me cramponner aux accoudoirs du fauteuil.
Humour et dérision, turpitudes (dont j'ai remarqué à regret les trois instances) et saletés salaces.
Vocabulaire au cordeau de ces pierres et âmes improbables...
Putain, la suite !
Nilo, compilateur.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
RE: L'Epicière
Oh! j'ai abusé de la turpitude, j'vais en faire sauter une... Merci de la remarque, c'est comme ça qu'on progresse.
Swann,
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: L'épicière
J'aime, moins que les précédents. L'absence partielle de ponctuation parfois casse un peu la lecture, et ce personnage "haut en couleur", qui veut provoquer le rejet ou le dégoût, y parvient même un peu trop bien
J'attends aussi la suite.
Z.
J'attends aussi la suite.
Z.
Dernière édition par Zlatko le Mer 24 Fév - 19:18, édité 1 fois
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: L'épicière
Je profite de l'auteur à la Une, car je ne l'avais pas lu en son temps.
Comme tes personnages sont drôles et à la fois misérables!
Mais finalement proche d'une certaine réalité villageoise que je connais bien.. chaque fois, tes acteurs me rappellent une personnalité de mon village et cette fois n'y échappe pas non plus.
Berk ! quelle horreur cette femme la !! un vrai tue l'amour à elle toute seule...mais rassure moi Swann, il y a bien un peu de bon derrière ces gens là ? Car au dela du physique plous qu'ingrat de cette bonne femme là, son interieur semble guère plus enthousiasmant !
Finalement, Van gogh, c'est le mieux de la troupe ! non?
^^
Comme tes personnages sont drôles et à la fois misérables!
Mais finalement proche d'une certaine réalité villageoise que je connais bien.. chaque fois, tes acteurs me rappellent une personnalité de mon village et cette fois n'y échappe pas non plus.
Berk ! quelle horreur cette femme la !! un vrai tue l'amour à elle toute seule...mais rassure moi Swann, il y a bien un peu de bon derrière ces gens là ? Car au dela du physique plous qu'ingrat de cette bonne femme là, son interieur semble guère plus enthousiasmant !
Finalement, Van gogh, c'est le mieux de la troupe ! non?
^^
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LaLou
Re: L'épicière
J'ai beaucoup aimé ; écrit dans l'urgence de s'en débarrasser au plus vite. C'est ce que je préfère, sentir l'humeur de l'auteur dans sa rédaction comme s'il en était l'acteur principal.
Beau combat !
Nul doute que Swann est sorti vainqueur de cet épisode-ci.
Dam
Beau combat !
Nul doute que Swann est sorti vainqueur de cet épisode-ci.
Dam
Re: L'épicière
encore un magnifique portrait, enfin, l'écriture, pas l'épicière !!!
je vais aller voir comment est la colporteuse ...
je m'attends au pire !
bravo encore, Swann
Yzaé
je vais aller voir comment est la colporteuse ...
je m'attends au pire !
bravo encore, Swann
Yzaé
Yzaé- MacadAccro
- Messages : 696
Date d'inscription : 07/10/2009
Age : 65
Localisation : touraine
Re: L'épicière
Je ne m'en lasse pas.
Et que vive longtemps Le Printemps de la Prose à travers les initiatives des lecteurs.
Nilo, Carrefour littéraire.
Et que vive longtemps Le Printemps de la Prose à travers les initiatives des lecteurs.
Nilo, Carrefour littéraire.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: L'épicière
C'est énorme... Elle est absolument monstrueuse cette épicière! J'en avais froid dans le dos. Terrible. Jusqu'à la dernière ligne...
Sasvata, excellent ^^
Sasvata, excellent ^^
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: L'épicière
j'ai beaucoup aimé ce texte poisseux, et vivant jusqu'à la nausée...
J'en redemande aussi !
Re: L'épicière
Il ne tient qu'à toi de trouver les autres extraits du Crétin des montagnes en allant consulter la fiche de Swann dans le Macadamoi ou en cherchant ton bonheur dans Le Printemps de la Prose.
Nilo, attaché de presse.
Nilo, attaché de presse.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: L'épicière
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Treizième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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