Egratignures

J'égratigne ma chair aux épines des roses
En marchant, tout distrait, dans mon jardin, le soir.
Jardin à l'abandon, seule la pluie l'arrose,
Certains endroits pourtant sont toujours beaux à voir.

L'herbe en se flétrissant n'a pas de désespoir,
Blonde et inanimée au sol elle repose.
Les vitres du salon deviennent des miroirs
Où un autre jardin d'autres fleurs se compose.

Le ciel de ce dimanche est un beau ciel d'été,
Un ciel pour gens heureux (et nous l'avons été
Au moins quelques instants, échangeant des paroles) ;

Soyons heureux ce soir, demain il fera jour,
L'hirondelle en allée ne revient pas toujours,
Mais soyons fous un peu, car notre vie est folle.

Là je te suis avec un oui sans non.
Epicure au jardin.

Nilo, côté cour.

J'en avais besoin, de cette note fraîche. Merci pour ton texte, le sourire me revient.

Soyons fou oui!

"chui un fou moi ! je crains degun !!"
^^

Oh oui !

Bien agréable à lire en cette fin de dimanche où l'orage avance, hésite et repart !

H.

J'ai cogné dans le Mur à Dédé.
Ca m'a laissé une égratignure que je vous expose ici.

Nilo, même pas mal.