Un herbier

De quatre ou cinq des filles que j'aimais,
Quelques courriers je garde en cette vie,
Leurs frais minois je ne revois jamais.

Doux souvenir d'un geste qui dévie,
Brûlant regard qu'on reçoit en dormant,
Ces quelques vers en parlent sobrement.

Où dormez-vous, mes amantes divines?
Ne venez pas dans mon village en ruine.

Je souffre moins ici de votre oubli
Que de tenter, dans un effort suprême,
De mettre au jour l'amour enseveli :
Laissez-moi donc votre rire que j'aime.

Voilà un herbier qui se laisse regarder...un grand herbier fait de souvenirs, de rires, de présence et d'absence.

Ta plume est toujours une surprise

As-tu déjà publié?

Sylvie

Je n'ai aucune publication...

http://www.google.fr/search?q=Cochonfucius+guerre+rouleau+tigre+moindre+publication

... ainsi, je ressemble au tigre de la fable..

Un peu moins accrochée à celui-ci, alors que d'habitude, tes poèmes me touchent... Peut-être le thème ? Je relève néanmoins, ta plume qui reste fluide... Ce n'est qu'un avis personnel, qui me gâche le plaisir