Sans dessus...

Une explosion et puis plus rien.
Regarde, regarde !
Toutes ces couleurs,
Les entends-tu ?
Goûtes la sensation,
Un toucher immortel,
Les vois-tu ?
Ces mille et une étoiles,
Qui chantent, touches les.
Elles n’auront pas peur,
Pas plus que toi.
Savoure,
Cette caresse délicieuse
Elle a le goût de miel,
Te souviens-tu ?
Tu me fais rire c’est beau
J’en veux encore de ces dessins
De tes notes délicates
Posée sur le papier.
Me désires-tu ?
Tu me peins nue devant toi.
J’ai les mains qui tremblent.
Tu sens l’écriture fade,
Les mots effacés qui s’en vont
Et qui dansent.
Et les feuilles mortes,
Qui te rendaient si fier
Elles pleurent elles aussi ?
Parce que moi je pleure.
Me sauveras-tu ?
Tu ne le sais pas.
Pas plus que moi.
J’ai peur.
Prends-moi dans tes bras.
Un baiser et puis plus rien…
En voudras-tu encore ?
Parce que moi oui.
Toujours, à en mourir.
Parce que j’entends
La couleur des sons
Que tu me montres
Et j’aime ça.
J’ai le cœur qui se serre.
Impatiente.
M’aimes-tu dis moi ?
Et les nuages passent.
Insolents, étrangers
Et l’ombre qu’ils déversent
Me fait frissonner.
Reviens, s’il te plait.

Je vois beaucoup de questions à transcender pour rendre l'ensemble plus poétique...
et ce passage qui me plaît particulièrement:

"Tu me peins nue devant toi.
J’ai les mains qui tremblent.
Tu sens l’écriture fade,
Les mots effacés qui s’en vont
Et qui dansent."

A te relire bientôt

Tu approches à grands pas dans cet univers qui te va si bien et que tu manies de mieux en mieux.

Le dialogue!

Je sais que tu vas encore avancer et peaufiner cette magie qui t'appartient.

Lorsque je relis mes premiers écrits, je souris...mais je sais qu'au fond de moi, le jour où j'ai posé ces mots ils venaient du fond de moi sauf qu'il y avait encore plus profond mais je n'osais pas aborder ce "profond" qui peut être douloureux.

Ici, tu viens doucement mais surement toucher à ce qui devient personnel alors ne remonte pas à la surface de tes mots et un jour, toi aussi tu souriras.

Sylvie

En te lisant sylvie, je me suis aperçue que dans tous mes poèmes, ou la plupart, je m'adressais à quelqu'un... Je n'y avais jamais prêter attention... Ça m'a fait sourire ^^ Merci pour vos commentaires, je sais que mon écriture n'est pas vraiment poétique, que j'ai encore du travail... Mais de vous savoir me lire me fait du bien, parce que je commence à avoir peur... Mais ça c'est moi ^^
Encore merci à vous deux =)

eh oh! me fais pas dire ce que j'ai pas dit...
Ton écriture est poétique, c'est sûr! je dis qu'elle demande comme une libération...
Mais je connais le problème. On doit croire en nous, nous libérer, se délester pour s'élever.
Peut-être qu'à chaque poème écrit on devient plus léger^^

"Tu me peins nue devant toi.
J’ai les mains qui tremblent.
Tu sens l’écriture fade,
Les mots effacés qui s’en vont
Et qui dansent."


Moi aussi, j'aime bien ce petit morceau de texte !
Continue...

Et puis, je te livre un secret : chacun de mes textes sont adressés à quelqu'un, je n'ai pas assez d'imagination et de talent pour procéder autrement

H.

Je suis de l'avis de Sylvie sur l'avancée de ton écriture.
Tu trouveras, à force de la maltraiter, la force de l'épurer, de la polir, de la faire.
Et ce sera la tienne.
Continue.

Nilo, encore et encore.

Bonjour océane, tu as une écriture impulsive et touchante.Je verrais bien ton poème déclamé.

Messaline

Oui, il y a de la vie et de la flamme. Cela nous parle.

J'ai décidé de jouer le jeu de la mise en avant de l'Auteur à la Une.
Et ce qui est bien c'est que ça me permet de relire des choses un peu anciennes et de voir les changements.

Nilo, je ne regrette rien.