A marée basse

A marée basse


Telle la marée haute,
Recouvrant les imperfections,
L’indomptable passion,
Cache toutes nos fautes.

Ce soir, je joue dans les flaques.
Seule, la plage est déserte.
Je guette au loin,
Le retour improbable du marin.

Puis c’est marée basse, l’eau,
Comme l’amour, se retire et laisse apparaître
Le rocher sur lequel je me suis blessée.

H.

Flux et reflux, la passion en vagues qui voilent et dévoilent...

Un peu surprise par le découpage des vers de la dernière strophe, mais pourquoi pas.

Ce guet du "retour improbable du marin" me remet en tête la chanson de Barbara "dis, quand reviendras-tu" :

Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins

Moi aussi je m'y blesse sur ton rocher mis à nu...
Une jolie vue sur mer, encore une fois je n'ai plus peur.

J'adore ce romantisme et ses images.
Merci.

Des traces sur le sables qui s'effaceront lorsque la marrée reviendra au galop.

Je ne me suis pas noyée dans ton poème H., je m'y suis juste baignée.





Sylvie

Prendre de la hauteur.

Quand les éléphants descendent : " Mon amour, souviens-toi de la falaise, des grands enfants, de nos caresses à jamais éparpillées... "