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TOTOUTAR.
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Nilo
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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TOTOUTAR.
Nanou Nerenelia referma les rideaux et la pièce se couvrit soudain d’un voile sombre. On aurait cru que des mains géantes broyaient la lumière, pour la jeter on ne sait où.
Les réverbères s’allumèrent brusquement, Michel put le voir par la dernière fenêtre ouverte, à l’extrême droite de la pièce tapissée de rose. Il pensa qu’il savait où les mains géantes avaient jeté la lumière.
Il eut soudain l’étrange sensation d’avoir déjà vécu ça. La Nanou ayant refermé la dernière fenêtre, Michel la regarda tirer le rideau vert pomme puis s’asseoir dans son grand fauteuil ocre. Et il contempla le feu.
Il aimait bien le changement d’atmosphère que savait produire l’âtre. Et les danses bizarres, sur les murs, des habituelles formes chimériques lui semblaient toujours un peu plus vraies. Quant Nerenelia se fut assise, elle croisa les mains en soupirant. Michel se sentit bien et entoura ses jambes frêles de ses bras.
- Aujourd’hui, mon grand, dit Nanou, brisant le silence, je sens que tu veux me dire quelque chose de particulier.
Michel fut un peu surpris qu’elle ait deviné. Nerenelia s’en rendit compte.
- Eh oui, dit-elle, satisfaite, dans un sourire édenté. Les femmes ont des antennes, et en disant cela elle étira, au-dessus de sa tête, deux de ses longs cheveux blancs. Michel sourit, amusé, et soupira lui aussi, comme à chaque fois qu’il se confiait à la vieille originale.
- Oui Nanou.
Il prit son élan, rassemblant dans sa tête tout ce qu’il avait prévu de dire.
- J’en ai marre. Marre que les beaux moments soient toujours suivi d’une désillusion, que... les plus beaux mots et les plus belles pensées restent toujours coincées dans nos gorges quant on a besoin de les dire...
Un peu essoufflé, il fit une pause pour observer Nerenelia. Il continua déçu, ayant espéré voir apparaître une marque d’intérêt sur le visage de la vieille. Elle l’écoutait sereinement.
- Et... J’en ai marre de ne jamais comprendre, d’être rabaissé, de savoir que l’avenir est incertain, que tant de gens sont fous ou obnubilés par eux-mêmes, et que l’amour est une réaction chimique...
- Oui ? dit paisiblement la Nanou.
- Et j’en ai marre, acheva t-il en rougissant, que Bigworld fasse pipi sur mon lit.
Le petit garçon de dix ans attendit que Nerenelia ait réfléchit un bon moment. Il savait qu’elle avait toujours réponse à tout... elle était le coffre à réponses de Michel. D’ailleurs il avait toujours pensé, sans jamais oser le dire, qu’elle avait un jour dû – sûrement à cause d’une punition - avaler une encyclopédie.
La vieille dame le fixa finalement.
- N’est-il pas un peu tard pour me dire ces choses-là ?
Michel rougit encore. Il n’avait pas osé dire à sa Nanou qu’il avait préparé ce qu’il allait dire depuis longtemps. Seulement il voulait qu’elle lui parle enfin de choses d’adulte, au moins ce soir. L’histoire de la princesse sauvée de l’abominable monstre des cabinets par le valeureux canard W.C, la seule que Nerenelia connaissait, commençait à l’ennuyer.
- C’est vrai que Bigworld fait pipi sur ton lit ? demanda t-elle.
- Au pied, tous les matins.
- Mais c’est très malpoli, ça, dit Nerenelia, faussement énervée, en prenant un air terrible. BIGWORLD !
Le gros chien noir hirsute apparut.
- Il paraît que tu fais tes besoins sur le lit de Michel ? Quelles sont ces manières ?
L’animal les regarda l’un après l’autre de sa grosse tête, et se coucha en gémissant aux pieds de Nerenelia qui le flatta entre les oreilles.
- Nanou ?
- Oui ?
- Tu le grondes pas ?
- C’est ce que tu veux ?
- ... Non. Mais j’en ai marre du reste, dit Michel.
La vieille caressait la tête sombre du chien.
- Alors, dit-elle sentencieusement, il faut parler de Totoutar.
Michel frémit un peu sans savoir pourquoi.
- Qu’est-ce que c’est ? dit Nanou, devançant Michel dans sa question. C’est un pays, mon chéri. Un immense pays.
- Je n’en ai jamais entendu parler, Nanou. Tu me le montreras sur une carte ?
- Il n’est pas sur les cartes. Mais il existe ! Crois-moi. C’est un pays gigantesque. Grand comme le soleil, parsemé d’étoiles et de ténèbres, de feux brûlants et de glaciers éternels, un endroit joyeux et triste où il fait toujours et jamais bon vivre...
Nerenelia fixa un instant les yeux de Michel.
- Je ne sais pas si tu peux comprendre.
- Nanou ?
- Oui ?
- Tu me parles avec des mots d’adulte ?
- On peut dire ça.
Le garçon, rouge de joie, se tut.
- Et tu sais, mon chéri, reprit Nerenelia, il ya aussi un hasard incroyable. Rigolo. Une coïncidence épatante.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Ce pays a une capitale, et cette capitale s’appelle..., dit Nanou, ménageant son effet, elle s’appelle Bigworld.
- Comme notre chien !
- Oui mon petit. Pareil.
Les yeux gris du garçon brillaient de curiosité.
- A quoi elle ressemble, Nanou ?
- Oh ! Elle est... aussi noire et hirsute que la tignasse de cette affreuse chose, dit-elle en gratouillant la tête de Bigworld. Elle est sombre et compliquée. Pleine de gens qui courent sans relâche, de ruelles qui se croisent. D'hommes en costumes, de femmes en tailleurs qui s’apostrophent et se disputent la place.
- Tu y es déjà allée ?
Nerenelia restait pensive.
- Je crois, oui... Il y a bien longtemps. Je ne me rappelle plus de tout, à vrai dire. Je n’aimais pas cet endroit... Où tout le monde s’écrase... Se bouscule et s’ignore... Où l’on assomme son ami comme un poisson qui sort de l’eau...
- Brrrr... soupira le garçon. Je ne voudrais pas y aller. C’est sinistre, Nanou. Je n’aimerais pas.
- Non, mon chéri. Tu n’aimerais pas.
- C’est loin d’ici ?
- Pas tant que ça.
- En tout cas je n’irais jamais.
- Nous y allons tous... soupira Nerenelia pour elle-même.
- Je ne comprends pas, Nanou.
- Ce sont des mots d’adulte.
- Ah...
Il y eut un blanc, gigantesque comme le fauteuil ocre de Nanou. Michel avait sommeil, et se surprit à repenser à la petite Emilie, quant Nanou croassa comme un corbeau.
- Et il y a une seconde coïncidence épatante, mon cœur.
- C’est vrai ? dit le garçon, déjà de retour. Je veux savoir.
- Toutes les ruelles de Bigworld, qui se croisent et se recroisent, portent les noms de ce dont tu m’as parlé tout à l’heure. Elles s’appellent Incertain, Fou, Désillusion, Peur, et Réaction Chimique...
- Non ! dit Michel. Tu me racontes des blagues ?
- Je t’assure que non. Même que l’allée principale de Bigworld s’appelle J’en Ai Marre. Avec des majuscules.
- C’est incroyable ! dit Michel. Peut-être que j’aimerais un peu, alors. Je ne sais pas. Et dit Nanou, est-ce que c’est une ville fleurie ? J’adore les fleurs.
- Non, pas vraiment. C’est une ville folle et bizarre. Ce n’est pas une ville fleurie. Ce n’est pas encore une ville pour toi.
- Alors, je décide de ne jamais y aller, affirma Michel. Même si tout le monde doit, on fera une exception pour moi.
- Nous allons tous un jour à Bigworld, et l’on en ressort pas... murmura Nanou. Et on apprend à oublier les fleurs...
- Tu me fais peur, Nanou.
- Il ne faut pas avoir peur. Et puis je te protège.
- Et où mène J’en Ai Marre ?
- Très très loin, souffla Nanou. Dans un endroit très très loin. Dans un autre Totoutar.
- C’est vrai ? dit Michel, les yeux brillants.
- Oui.
- Tu connais ?
- Non.
- Tu iras ?
- ... Oui.
Z 03 08 05
Les réverbères s’allumèrent brusquement, Michel put le voir par la dernière fenêtre ouverte, à l’extrême droite de la pièce tapissée de rose. Il pensa qu’il savait où les mains géantes avaient jeté la lumière.
Il eut soudain l’étrange sensation d’avoir déjà vécu ça. La Nanou ayant refermé la dernière fenêtre, Michel la regarda tirer le rideau vert pomme puis s’asseoir dans son grand fauteuil ocre. Et il contempla le feu.
Il aimait bien le changement d’atmosphère que savait produire l’âtre. Et les danses bizarres, sur les murs, des habituelles formes chimériques lui semblaient toujours un peu plus vraies. Quant Nerenelia se fut assise, elle croisa les mains en soupirant. Michel se sentit bien et entoura ses jambes frêles de ses bras.
- Aujourd’hui, mon grand, dit Nanou, brisant le silence, je sens que tu veux me dire quelque chose de particulier.
Michel fut un peu surpris qu’elle ait deviné. Nerenelia s’en rendit compte.
- Eh oui, dit-elle, satisfaite, dans un sourire édenté. Les femmes ont des antennes, et en disant cela elle étira, au-dessus de sa tête, deux de ses longs cheveux blancs. Michel sourit, amusé, et soupira lui aussi, comme à chaque fois qu’il se confiait à la vieille originale.
- Oui Nanou.
Il prit son élan, rassemblant dans sa tête tout ce qu’il avait prévu de dire.
- J’en ai marre. Marre que les beaux moments soient toujours suivi d’une désillusion, que... les plus beaux mots et les plus belles pensées restent toujours coincées dans nos gorges quant on a besoin de les dire...
Un peu essoufflé, il fit une pause pour observer Nerenelia. Il continua déçu, ayant espéré voir apparaître une marque d’intérêt sur le visage de la vieille. Elle l’écoutait sereinement.
- Et... J’en ai marre de ne jamais comprendre, d’être rabaissé, de savoir que l’avenir est incertain, que tant de gens sont fous ou obnubilés par eux-mêmes, et que l’amour est une réaction chimique...
- Oui ? dit paisiblement la Nanou.
- Et j’en ai marre, acheva t-il en rougissant, que Bigworld fasse pipi sur mon lit.
Le petit garçon de dix ans attendit que Nerenelia ait réfléchit un bon moment. Il savait qu’elle avait toujours réponse à tout... elle était le coffre à réponses de Michel. D’ailleurs il avait toujours pensé, sans jamais oser le dire, qu’elle avait un jour dû – sûrement à cause d’une punition - avaler une encyclopédie.
La vieille dame le fixa finalement.
- N’est-il pas un peu tard pour me dire ces choses-là ?
Michel rougit encore. Il n’avait pas osé dire à sa Nanou qu’il avait préparé ce qu’il allait dire depuis longtemps. Seulement il voulait qu’elle lui parle enfin de choses d’adulte, au moins ce soir. L’histoire de la princesse sauvée de l’abominable monstre des cabinets par le valeureux canard W.C, la seule que Nerenelia connaissait, commençait à l’ennuyer.
- C’est vrai que Bigworld fait pipi sur ton lit ? demanda t-elle.
- Au pied, tous les matins.
- Mais c’est très malpoli, ça, dit Nerenelia, faussement énervée, en prenant un air terrible. BIGWORLD !
Le gros chien noir hirsute apparut.
- Il paraît que tu fais tes besoins sur le lit de Michel ? Quelles sont ces manières ?
L’animal les regarda l’un après l’autre de sa grosse tête, et se coucha en gémissant aux pieds de Nerenelia qui le flatta entre les oreilles.
- Nanou ?
- Oui ?
- Tu le grondes pas ?
- C’est ce que tu veux ?
- ... Non. Mais j’en ai marre du reste, dit Michel.
La vieille caressait la tête sombre du chien.
- Alors, dit-elle sentencieusement, il faut parler de Totoutar.
Michel frémit un peu sans savoir pourquoi.
- Qu’est-ce que c’est ? dit Nanou, devançant Michel dans sa question. C’est un pays, mon chéri. Un immense pays.
- Je n’en ai jamais entendu parler, Nanou. Tu me le montreras sur une carte ?
- Il n’est pas sur les cartes. Mais il existe ! Crois-moi. C’est un pays gigantesque. Grand comme le soleil, parsemé d’étoiles et de ténèbres, de feux brûlants et de glaciers éternels, un endroit joyeux et triste où il fait toujours et jamais bon vivre...
Nerenelia fixa un instant les yeux de Michel.
- Je ne sais pas si tu peux comprendre.
- Nanou ?
- Oui ?
- Tu me parles avec des mots d’adulte ?
- On peut dire ça.
Le garçon, rouge de joie, se tut.
- Et tu sais, mon chéri, reprit Nerenelia, il ya aussi un hasard incroyable. Rigolo. Une coïncidence épatante.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Ce pays a une capitale, et cette capitale s’appelle..., dit Nanou, ménageant son effet, elle s’appelle Bigworld.
- Comme notre chien !
- Oui mon petit. Pareil.
Les yeux gris du garçon brillaient de curiosité.
- A quoi elle ressemble, Nanou ?
- Oh ! Elle est... aussi noire et hirsute que la tignasse de cette affreuse chose, dit-elle en gratouillant la tête de Bigworld. Elle est sombre et compliquée. Pleine de gens qui courent sans relâche, de ruelles qui se croisent. D'hommes en costumes, de femmes en tailleurs qui s’apostrophent et se disputent la place.
- Tu y es déjà allée ?
Nerenelia restait pensive.
- Je crois, oui... Il y a bien longtemps. Je ne me rappelle plus de tout, à vrai dire. Je n’aimais pas cet endroit... Où tout le monde s’écrase... Se bouscule et s’ignore... Où l’on assomme son ami comme un poisson qui sort de l’eau...
- Brrrr... soupira le garçon. Je ne voudrais pas y aller. C’est sinistre, Nanou. Je n’aimerais pas.
- Non, mon chéri. Tu n’aimerais pas.
- C’est loin d’ici ?
- Pas tant que ça.
- En tout cas je n’irais jamais.
- Nous y allons tous... soupira Nerenelia pour elle-même.
- Je ne comprends pas, Nanou.
- Ce sont des mots d’adulte.
- Ah...
Il y eut un blanc, gigantesque comme le fauteuil ocre de Nanou. Michel avait sommeil, et se surprit à repenser à la petite Emilie, quant Nanou croassa comme un corbeau.
- Et il y a une seconde coïncidence épatante, mon cœur.
- C’est vrai ? dit le garçon, déjà de retour. Je veux savoir.
- Toutes les ruelles de Bigworld, qui se croisent et se recroisent, portent les noms de ce dont tu m’as parlé tout à l’heure. Elles s’appellent Incertain, Fou, Désillusion, Peur, et Réaction Chimique...
- Non ! dit Michel. Tu me racontes des blagues ?
- Je t’assure que non. Même que l’allée principale de Bigworld s’appelle J’en Ai Marre. Avec des majuscules.
- C’est incroyable ! dit Michel. Peut-être que j’aimerais un peu, alors. Je ne sais pas. Et dit Nanou, est-ce que c’est une ville fleurie ? J’adore les fleurs.
- Non, pas vraiment. C’est une ville folle et bizarre. Ce n’est pas une ville fleurie. Ce n’est pas encore une ville pour toi.
- Alors, je décide de ne jamais y aller, affirma Michel. Même si tout le monde doit, on fera une exception pour moi.
- Nous allons tous un jour à Bigworld, et l’on en ressort pas... murmura Nanou. Et on apprend à oublier les fleurs...
- Tu me fais peur, Nanou.
- Il ne faut pas avoir peur. Et puis je te protège.
- Et où mène J’en Ai Marre ?
- Très très loin, souffla Nanou. Dans un endroit très très loin. Dans un autre Totoutar.
- C’est vrai ? dit Michel, les yeux brillants.
- Oui.
- Tu connais ?
- Non.
- Tu iras ?
- ... Oui.
Z 03 08 05
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
RE: TOTOUTAR
Pas mal pour une vraie première nouvelle postée, pour la peine je te choisi un bel émoticonne
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: TOTOUTAR.
Je n'ai que peu d'attirance pour les formes dialoguées.
Peut-être le regretterai-je un jour.
Peut-être devrais-je me forcer.
Quoiqu'il en soit je te préfère en vers.
Nilo, n'a pas dit son dernier mot.
Peut-être le regretterai-je un jour.
Peut-être devrais-je me forcer.
Quoiqu'il en soit je te préfère en vers.
Nilo, n'a pas dit son dernier mot.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: TOTOUTAR.
Merci, Dam. Venant de toi ça touche encore plus.
Z.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: TOTOUTAR.
Je conserve mon opinion première mais ça ne m'empêche pas de sacrifier au culte de l'Auteur à la Une qui me permet de réactiver ce sujet.
Nilo, à la criée.
Nilo, à la criée.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: TOTOUTAR.
Ben.. j'avais 14 ans
Et c'est peut-être le seul que je ne renie pas de l'époque, d'où le post.
Z.
Et c'est peut-être le seul que je ne renie pas de l'époque, d'où le post.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: TOTOUTAR.
J'aimerais savoir si ce texte a été retravaillé, par là j'entends à ton âge actuel ?
catharsis- MacaDeb
- Messages : 15
Date d'inscription : 18/11/2010
Re: TOTOUTAR.
Les fautes et quelques phrases trop mal tournées.
Z.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: TOTOUTAR.
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Onzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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