Confidence

Te dire simplement
Qu'il nous faut partager

Toutes nos chances
Tous nos silences

Avant le départ des oiseaux
Et des arbres centenaires

Te dire
Que nous faisons l'impossible

Pour éradiquer les sanglots
Des enfants de la guerre

Qu'il reste encore

Plusieurs nuits à aimer
Plusieurs jours à pleurer

Sur la terre de nos futurs
Et de nos ancêtres

Que ça n'est pas la fin
Mais juste le début

D'une saison vive
D'une aurore fraternelle

J'apprécie de te lire. Pour faire le difficile, y'a de petits faux pas au milieu - et puis la bonne foi emporte tout.

Z.

Merci Zlatko mais il faudrait que tu m'en dises un peu plus sur ces légers faux pas car ça peut me rendre dingue toute la nuit ! Ne sois pas avare en critiques, elles sont toujours les bienvenues...Au fait j'ai écouté avec attention ton intervention radio et je dois avouer que tu t'en ai très bien sorti. A bientôt

L'ensemble de ton poème laisse un message d'espoir et une très grande sensibilité y règne, ça c'est clair.

Si j'ai une remarque à faire ce serait à ce niveau :
"Toutes nos chances
Tous nos silences

Avant le départ des oiseaux
Et des arbres centenaires

Qui peut être une belle image mais qui tranche un peu trop avec cet ensemble par exemple:

"Qu'il reste encore

Plusieurs nuits à aimer
Plusieurs jours à pleurer

Qui est une image très forte et équilibrée.

Si je résume, les arbres centenaires sont là depuis bien longtemps sans bouger malgré les évènements"...Les oiseaux partent toujours malgré ce qui se passe. Tandis que "aimer et pleurer" vont avec les circonstances qui sont espoir et désespoir...qui vont avec le goût du jour et les moments que nous vivons chaque jour et qui font que l'on se bat.

J'espère avoir été claire dans mes explications, mais je le redis, ton poème garde une valeur affective très haute.

Merci léo

Sylvie

Merci à toi, Sylvie, pour ce commentaire très détaillé. Il est vrai que l'ensemble du poème est contradictoire avec parfois un déséquilibre flagrant quant aux images utilisées. Je voulais au départ écrire un truc très pessimiste, très sombre et puis au fur et à mesure de l'élaboration du texte la lumière d'un espoir possible m'est apparue. Voilà peut-être l'explication. Je te dis à très bientôt et que la lutte continue !

Un texte qui promet mais ne tient pas jusqu'au bout
Pour faire plus juste et plus simple :
il y des choses que j'ai aimé, d'autres moins.

Continue Léo

H.

Pour ma part je ne retiendrai que

Te dire simplement
Qu'il nous faut partager

Toutes nos chances
Tous nos silences

Avant le départ des oiseaux
Et des arbres centenaires

Te dire
Que nous faisons l'impossible

Qu'il reste encore

Plusieurs nuits à aimer
Plusieurs jours à pleurer

Parce que je trouve que le reste enfonce un clou rouillé.

Mais sache que j'ai aimé te lire encore une fois.

Nilo, tétanisé.

J'ai eu également 2 ressentis à la lecture comme ce qui a été dit plus haut.

Rien à ajouter donc a ce qui a été déja dit.

Un ressentit positif pour ma part... On sent une retenue qui flotte, mais j'y crois en tes mots et j'imagine beaucoup de choses qui les survolent...

léo a écrit:Te dire simplement
Qu'il nous faut partager

Toutes nos chances
Tous nos silences

Avant le départ des oiseaux
Et des arbres centenaires

Te dire
Que nous faisons l'impossible

Pour éradiquer les sanglots
Des enfants de la guerre

Qu'il reste encore

Plusieurs nuits à aimer
Plusieurs jours à pleurer

Sur la terre de nos futurs
Et de nos ancêtres

Que ça n'est pas la fin
Mais juste le début

D'une saison vive
D'une aurore fraternelle

Aïe...tu risques d'être perdu avec tous nos avis !

La version épurée de Nilo est agréable et pourrait être suffisante, mais je pars du principe que si l'auteur a dit certaines choses c'est qu'il tenait à les dire à ce moment là...alors j'aime bien l'écouter, entendre tout ce qui'il souhaitait dire.
Pour ma part, le verbe "éradiquer", m'a dérangée à la lecture, mentalement je lui ai subsitué "calmer", ensuite je me suis arrêtée ici : Sur la Terre de nos futurs/Et de nos ancêtres (je pense qu'il y a moyen de formuler autrement).
Voilà pour moi Léo, sinon j'ai aimé la sensibilité, la souffrance qui se laisse saisir par l'espoir.