L'Arbre de Vie

Au plus dur de l’hiver

J’embrasse tendrement
Le visage glacé
De l’Arbre de Vie

Entre neige et fougères

Je guette la force du cri
Le clapotis végétale du temps

Toutes les brûlures de l’aube
Nichées dans l’écorce chaude
Du bois tendre

J’écoute discret
La rumeur de l’humus
Qui circule légère
Jusqu’aux racines des feuilles

Je respire
Les parfums subtiles
Les vapeurs veloutées
S’échappant du collet
Serti de mousses lumineuses

A la cime argentée
Je médite immobile
Sous la cendre du jour

Je croque le fruit originel
Pour étancher ma soif d’amour

Et je sens gronder
Parmi les branches translucides

Le feu sacré
La sève exquise

L’esprit féroce
Des Hommes sans paupières

Célébrant la présence
Du Grand Tout

Pas facile à dire, mais tu t'en sors bien. Je pense que c'est un sujet sur lequel tu reviendras.
Il faut parfois de nombreux poèmes pour toucher à coeur une idée et l'intégrer (enfin) tout naturellement à notre personne...sans plus se poser de questions.
Je ne sais pas si tu me comprends.
Ton poème est le chant d'une aspiration, d'une conscience qui fait encore appel à la raison...un jour tu toucheras la sève de cet arbre.

En lisant ton poème, j'ai pensé que cet arbre n'est autre que la vie, l'homme, le monde et les sentiments que ça engendre au fil du temps.

Sylvie

Je n'accroche pas trop à celui-ci.
Mais il faut bien que ça arrive de temps en temps.

Nilo, au prochain.

Étant une lectrice exclusivement de roman fantastique j'ai retrouvé dans ton texte l'atmosphère de ceux -ci, la description subtile permettant de découvrir la matière, les odeurs, le froid et le chaud ...

Belle découverte qu'est ce texte pour moi

Cend'

Sympa cendrillon et merci pour ton commentaire. A bientôt

C'est toujours bon de revenir en arrière de temps en temps; Je ne l'avais pas vu !

Ce si joli arbre...

Il est bien joli en effet.

L'hiver, le juste temps pour chercher ses racines.