Alors vas-y !

Nilo, en bord de piste.

Oui vas y Batsie !
Pour l'instant...je sais bien de quoi tu parles !

Ah oui écrire entre deux couches, un poulet oublié au four, un tournoi de chevalier au square... Pfffffff la mince affaire... Mais oui on peut encore lire,glisser quelques pensées et quelques mots sur la couleur du monde ,ça y'est j'ai retrouvé mon carnet de mots...au frigo A bientôt!

Janvier...

Evènements :
- l'anniversaire de ma mère
- celui du chéri
- les 7 mois de bébé Ylhan

Impératif :
- trouver du travail
- reprendre l'écriture
- finir l'écharpe en laine d'alpaga (provenance directe du Pérou)
- trouver un magasin de retouche pour refaire la fermeture éclair de la gigoteuse de tata Lolo

Quotidien :
- faire les courses
- faire le miam
- les lessives, le ménage
- trouver des cadeaux pour les évènements
- changer les couches, trouver des occupations à T'y bout, les bibis en temps et en heure...

A mon fils, je t'aime plus que tout et tous!

Et puis quand il n'y aura plus les couches ce seront les devoirs, puis les surboums, puis les sorties en boite, puis les études à financer, le studio à louer, le permis à passer...
Tu viens d'en prendre pour au moins vingt ans...

Nilo, sans compter les frères et sœurs qui suivront.

Toujours dans les couches, les biberons, les fessées, les histoires à lire le soir ?
Ce serait bien que tu trouves un peu de temps pour nous.

Nilo, ne fera plus d'enfants.

IL doit en effet être bien grand le petit bonhomme.

Mais c'est pas mieux au niveau du temps que ça prend aux mamans!

malgré moi un rejet mais pas a cause de l'écriture.
la famille, les enfants, le foyer me provoque des réactions épidermiques

Hm ... Euh ... Alors,

Un retour aux sources. Je file de page en page, m'informant des nouvelles rubriques, nouveaux textes, poèmes, coup de gueule et tout et tout. Un peu comme pour rattraper un retard, pour excuser une absence pas vraiment justifiée, pleine de culpabilité.

Prétencieuse que je suis, ma présence est loin d'être indispensable en tant qu'auteur, mais je m'excuse tout de même de mon absence en tant que lectrice.

Pour bien faire, je pense que ma mise à jour à l'égard de MacaDam devrait me prendre 1 an en m'y mettant plein pot tout le jour de tous les jours ou peut-être 6 mois en faisant du 24H. Je ne m'en crois pas capable, ce ne doit pas être une épreuve mais un plaisir, alors je me donne un an pour y arriver! Est ce trop ou pas assez? Je me rends compte que c'est en faisant que je pourrais me rendre compte et non pas en spéculant sur les supposées possibilités d'y arriver...

J'ai posé ma prose, humblement, moment de distraction accordée sur la définition de la "quirpette". J'espère que mon ptit délire fera plaisir.

J'espère pouvoir tenir à jour mon quotidien de fiction/réalité. Ce n'est pas le temps qui devrait manquer.

Une fois encore, une fois de plus, une fois de trop je crois, je me retrouve sans emploi... Tit'ylhan chez nanny et moi même en gestation de notre deuxième projet "couche biberon et nuits écourtés", je m'inquiète de savoir comment m'occuper utilement ... actions bénévoles pas trop loin de chez moi... Crocheter des couvertures, chaussons, mouffles, bonnets pour prématurés ... Faire du sport ??? Alors que je porte un bb... J'ai déjà du mal à monter les étages avec les panières pleines de linge du foyer...

Ecrire ... Oui, j'ai toujours aimé voir les expressions, les émotions, s'immortalisées dans la fusion furtives des mots vrais.

Ecrire, même si rien de transcendant n'apparaît. Ecrire pour se soulager sans crier.

Ecrire la joie, l'ennui, le bonheur, l'isolement, le soleil et l'alarme du voisin que j'ai envie de sacager...

ne te pose pas trop de questions sur l'acte d'écrire, sur le projet. en fait, c'est a mes yeux un acte respiratoire ou un loisirs
je te dis cela car j'ai parfois l'impression d'un "doute"
respiration, accouplement, écriture, tout d'un !
le temps de l'écriture c'est un autre histoire.
j'aime les carnets intime, les journaux...quel qu'il soit
bonne continuation

Sur les chapeaux de roue!

Un réveil à base de coup de tête, merci à Kitty la chieuse, une princesse de chatte à moitié jetée qui réclame des câlins quand ça lui vient... Puis d'incessants "mannnmannn" en provenance du rez de chaussée. Des "mannnmannnn" qui se rapprochaient, non pas dans la prononciation mais dans la distance d'écoute. Alerte rouge, pas de grâce matinée, même si je suis crevée, j'dois me lever.

Pas le temps de déjeuner, juste un petit café alors que mon estomac ronronnait aussi fort que Caramel, le chat roux et un peu con du foyer. Il a fallu occupée loulou tout en faisant mon quota de ménage.

Un peu à cran, en surdose 'hormones, merci à la fécondation. Je ne parle plus, je crie. Ylhan m'agace, caprice quand il faut l'habiller car il aime me provoquer, caprice quand il regarde un dessin animé dans le lit sur le pc portable car je l'empêche de mettre des coups de pieds sur le clavier, caprice quand à 10h je lui refuse une compote dont il n'a pas vraiment envie. C'est sûr, rangé à sa hauteur, la place de la boite de compote n'est pas vraiment appropriée...

Je ne suis pas du genre sportive mais il faut que je bouge, que je me dépense, que je sorte!

J'attrape Loulou, lui enfile son manteau, ses chaussures; je prends un ou deux grands sacs, une écharpe, une veste, mon sac à main, les clés de la voiture et oust, dehors.

Et puis de cette façon, papa aura le silence nécessaire à la concentration nécéssaire pour faire du bon boulot.

Joignons l'utile à l'agréable et allons mettre de l'essence à 1.689€/L et faire de petites courses faute de grands moyens, merci la crise, la société, le gouvernement!

Toujours tendue, loulou doit le sentir, il chouine sans raison ou pour tellement que je ne sais pas vraiment pourquoi. La concentration "conduite" en pâtit, ce qui m'énerve encore un peu plus. Je change la station de radio et continue ma route vers le parking du petit discount du coin.

Les courses se font, l'ambiance se détend, même si le lieu n'est pas vraiment propice à ...
Le temps passe vite, trop vite et pourtant, j'ai l'impression d'entendre le gong ralenti raisonnant de la trotteuse d'un clocher. L'angélus, l'heure de faire à manger et je suis encore sur le parking du discount.

Les sacs sont lourds et loulou toujours aussi agité! il jette tout ce qui est à sa portée, mais bon j'arrête de brailler, pas le temps, il faut rentrer...

Espérons seulement que la fin de journée sera plus agréable, détendue, facile à encaisser!

un grand plaisir Batsie de revoir ici !

Oui, t'as du boulot...déjà à la maison et rien que pour ça, je te souhaite bien du courage.

Ne t'oublie jamais au milieu de tout ça..jamais!

La soirée d'hier? Bof... En dérangement! Envie de vomir et paradoxalement affamée dans le même temps. A la télé, rien de bien transcendant, vieux fils de guerre, de chevaliers obsolètes, "télé-réalité bien merdiques", informations dramatiques, ou commémoration alphabétique sur le passé tumultueux des Inconnus... Rien qui justifie le montant de l'abonnement TV mensuel ni de la redevance annuelle!

La nuit? Bof... Composée de rêves accidentés complètement déjantés. Un concours moto organisé dans les marches d'une sortie de métro en province, même s'il n'y pas de métro (tout du moins pas beaucoup) en province. Une large sortie de métro sur le trottoir, deux motards avec sur le réservoir, deux enfants de moins de 5 ans, top départ les motards descendent toute barzingue l'escalier et là, le drame, un enfant chute, meurt... Je me sens mal, l'ambiance est lourde, c'est la cata du grand n'importe quoi... Malgré l'évènement, je continue ma route en compagnie d'un ami de longue date que je n'ai pas vu depuis presque 2 ans, Pat'. Discutant de cette affaire fort peu banale, nous nous retrouvons devant une immense (autant en longueur qu'en hauteur) baie vitrée, entrée de gare, avec une seule porte, un seul escalier. Début de cohue que je ne saurais expliquer, les gens se pressent puis se mettent à courir vers cette porte, surement pour attraper un train. Tout va très vite et là depuis la baie vitrée, je vois un homme, seul sur ce grand escalier, courrir, trébucher, dévaler les marches de marbre gris ajourée, il vient heurter la rembarde et choc, sa tête vole loin de son corps... Je vois le sang, et la tête rouler dans les airs, comme au ralenti, puis tomber plus bas au sol alors que le corps de l'homme gise, immobile, dans l'escalier...
Un fondu au noir et changement décor, d'ambiance, il fait nuit et je suis avec un autre ami, david, il fait froid, on est en tee-shirt, j'éprouve le besoin de me réchauffer. Lui dort allongé à même la terre alors je me recroqueville derrière accolée à ce mur de vielles pierres humides, je le regarde... Mon réveil sonne.

La matinée? Correct, bien posée dans mon lit avec une daube de la télé. Sans vouloir dénoncer, tellement vrai, sur NRJ12, une vraie catastrophe du genre humain dans toute sa spendeur, et au lieu de boycoter (ce qui ne changerait rien à l'existence de ces navets!), je me gave de soupe 6 légumes/coquillette/crème fraiche d'Issigny. La connerie télévisuelle finit par m'assommer...

11.45, j'ouvre un oeil et je constate que j'ai encore faim. Le cycle de la vie, c'est reparti, à table! Quotidien ennuyeux, limite pathétique, une vie de chat qu'un certain nombre envierait...

Ca si c’est pas du sport ! Tiens, à propos pour toi, la piscine, la natation, et les bébé sous l’eau s’arrêtent de respirer, c’est fou non ! Profites-en !

Il y a toujours une issue de secours. Le secret, c’est de la trouver.

Dam.