octobres désertés

loic Lun 11 Oct - 20:25

Equinoxes

Aux plaines hydrauliques tabassées de misères
Ombrageux tabernacles, vieilles miséricordes
Les marées en sonnailles estivent vers le roc
Et le vent s’atrophie au cilice des plages

Les moulins d’ouragans aux fenêtres béantes
Rebattent la mesure aux suaires de leurs bras
Tu chemines duveteuse le flanc sous la bourrasque
Ils t’ont remplie d’enfants aux sourires de brutes

Octobres désertés

Sylvie Mar 12 Oct - 5:03

J'aime beaucoup l'ambiance et en particulier dans le second paragraphe.

L'ensemble reste vague à mes yeux mais n'est ce pas aussi ça la poésie...Imaginer!

Sylvie

Nilo Mar 12 Oct - 16:29

Ah oui, très belle description, le froid, le vent, l'humidité...
Tout est là en quelques mots.
Je rentre me mettre à l'abri.

Nilo, grande marée.

Zlatko Mar 12 Oct - 18:26

Une jolie force de frappe pour ces deux strophes - et quelques. Quelques petites hésitations métriques qui n'accrochent pas trop l'oreille, je te suis.

Z.