A-vau-l'aube

À-vau-l’aube
(Ritournelle d’automne)

Ô douce aube ambrée
Ô grand ami de cœur
guidant mes pas fébriles
aux empreintes invisibles
Ô précieuse intention
Ô cycle des saisons
tenant nos ombres-sources
comme le miel tient l’ours
Ô saules de Pise hantés
Ô solitude ancrée
d’antan se la peupler
d’amis défigurés
Ô sombres traversées
Ô belle immensité
du bout d’un pied foulé
le mauvais refouler
Ô doux sillage allé
Ô grands amis de cœur
sentis au fond de moi
à l’heure d’un aléa…

Ô belle et douce aurore
Eau teintée d’une horreur
si tremblante à mon cœur
éreintante à mon corps
Ô putain de temps T
Oui t’avais bien tenté
j’ai beau faire les cent pas
c’est pas l’heure du départ
Ô songes abîmés
Ô voix hallucinées
la nuit m’est catharsis
j’ai la Lune en Isis
Ô chemins de traverse
Oblitérer d’une herse
le sol frais pour qu’il danse
que germent les semences
Ô bel Eden d’alors
Ô parcourant mes pores
tout me ramène à toi
l’essentiel aller à…

Ô douce aube ambrée
Automne à la rosée
saisi à la volée
une bulle à doser.

Si j'ôte certains "O" du vide poche, je mets le reste direct dans les poèmes car les images sont très belles

Mais ici...c'est un vide poche, il ne faut pas l'oublier

Sylvie

Pardon, ce jour-là, j'avais qu'ça dans mes poches... qui en plus ont pris l'O, c'est vrai
Merci.

oui !
O !
il avait largement sa place dans les poémes.

Je confirme, pas à sa place à quelques O près. Joli texte!

Depuis, a-t-il voyagé dans les poèmes?

Sylvie

Apparemment pas Sylvie, et c'est bien dommage (heureusement Dédé est arrivé avec son Printemps de la prose... ^^)
J'avoue, trop de O tue le O... à part ça, cette lecture était un plaisir ^^

j'ai lu avec plaisir, me retrouvant surtout dans le titre, suggestif.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Six-septième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Je passe sur cette histoire d'O pour dire, à l'unisson de mes petits camarades que cet égarement dans le vide-poche est un égarement.
mais l'Oteur reste maître de ses choix, d'écriture comme de publication.

Nilo, chat à fouetter.

Voilà de belles envolées au fond d'une poche !