un portrait dans le sable

Les amis au fond de l’étang
Etrange capitale
On ne naitra jamais assez.
Est venu
« Un rire dans ton sourire »
Jolie créature assujettie

Des revers de stations balnéaires
A puiser dans les métros
De jolies méduses pour les vacanciers
Et des mots pour les statues en marche

Un ciel a l’étalage
Des proies s’indifférent
L’hiver en marche dans ton été

Les jeunes hommes s’enivrent
Dans des appartements terrasses
Des cervelles naissent des nébuleuses du matin

Se souvenir de l’endroit où l’on vit
Et Puiser dans le matin
Dans une mélodie
Un portrait qui s’ensable

Fidèle, j'ai suivi avec intérêt et ton poème et ce texte. Un peu sur ma faim pour ce dernier, et la petite répétition - je sais, je pinaille - des "statues en marche" et de "l'hiver en marche" à deux lignes d'intervalle m'a un peu gêné.

A tes prochaines lignes.

Z.

Je n'ai pas l'habitude de te lire sous cette forme et je trouve que ça te va bien.
Une écriture instantanée sur l'éphémère indomptable
Le sable est à l'honneur en ce moment...

Dam.

Comparé à ce que tu écris d'habitude, il est clair que parfois on a envie de se vider une poche et en voilà une que j'apprécie sous son air de simplicité et pourtant, elle parle.

Sylvie

il faut parfois passer le détecteur de métaux au-dessus du sable pour dénicher ce qu'il cache. certaines images m'ont parlé, d'autres sont restées dans leur enlisement. C'est ainsi, je suis passé comme le vent.

Pour ça
Des revers de stations balnéaires
A puiser dans les métros
De jolies méduses pour les vacanciers
Et des mots pour les statues en marche

Je voulais laisser une trace ici.

Nilo, le vent fera le reste.