Exclaustration

Je m'étais réfugié, encore adolescent,
Dans la cellule tiède, au coeur du monastère.
Peu sévère était l'Ordre et nullement austère,
Ce que nous apprenions était intéressant.

Puis, nous faisions partie du groupe des puissants,
Pour nous les paysans faisaient vivre leur terre,
Pour nous les commerçants ont armé leurs galères,
Facile de payer, rien qu'en les bénissant.

Maintenant je suis vieux, dévasté par le doute,
La voie que j'ai suivie, est-ce une fausse route?
J'inscris cette question sur tous mes parchemins.

J'inscris cette question qui devient un poème,
Si cette vie sur terre est faite pour qu'on aime,
Aimer la poésie est aussi un chemin.

Tout à fait ! Et ces questions qui remplissent ton poème ont plus de valeur ici – noir sur blanc.
Le chemin qu’on choisit ( ?) et qu’on prend chaque jour est une valeur pour nous avant tout autre chose.
Un autre voyage au fond de nous-mêmes…
Cordialement Solweig

Un poème sans aucun doute qui parle à bien des plumes.

Une "maladie" sans aucun doute,qui ne lâche pas celui ou celle qui l'a dans la peau et ceci en toutes circonstances.
Mais c'est une maladie bien douce.

Sylvie

Aux questions que l'on de ne doit pas poser, par ce qu'elles trahissent un doute et une faiblesse, et ces questions muettes, enfouies qui induisent un mal être, celui d'être seul, aussi de douter, c'est toujours qu'une question, la même, la seule, une question d'amour.

Dam.

La religion ? On va dire que j'ai appris à me méfier des amours virtuel

j'avoue ne pas être dans ce registre poétique mais ton texte est séduisant...une gourmandise délicieuse

Le chemin n'est pas le même pour tous, et si je n'ai pas commencé comme toi j'ai fini par trouver le mien.
Le Verbe est tentation, les mots sont friandises.

Nilo, j'ai aimé.