les espoirs ventriloques

L’attente au passage du jour et ceux la en chair transitoire qui nous saluent aux bords des fontaines
Les icônes saintes…féminines comme une géométrie du feu
L’aube qui transite par ma gorge avec l’odeur suave de ton sexe
Les rêves sont des écorchures dorés que nous nous infligeons
Comme des espoirs ventriloques.


La muraille mélancolique entre moi et moi
Ou cela se tait maintenant
« Ô ce que tu m’as donné : courbes et vertiges au bord du lit »
Repose-moi comme un enfant d’homme !
En toi ou se mêle le rouge et le brun


Le jour passe dans ton souffle
Efface les visages
Le monde a genoux
A genoux
Le long de ton corps comme il te sourit avec tendresse
Il me fallait une science nouvelle, un rire sans grimace
Et la folie heureuse quand tu m’étouffes pour aimer
Pour aimer
Pour aimer nous débarquons nos rêves et un monde suit

"Les rêves sont des écorchures dorés que nous nous infligeons
Comme des espoirs ventriloques."

Une image que j'ai relevée au milieu d'un texte sensuel

Il est vrai que l'on dirait, en te lisant, un autre monde avec ses tourbillons qui se mélangent lorsque l'on rêve.

Je ne sais si ce texte appartient au rêve ou à la réalité, mais peu m'importe, il me plait et c'est tout ce que je désire

Sylvie

Courbes
et vertiges au bord du lit

... que de mouvement intime dans cette évocation... ça vibre, j'apprécie.

Essoufflé, tu t'arrêtes, nous laissant imaginer à loisir...
Cela donne une belle clarté, une sagesse de vieillard
avec des fulgurances enfantines. J'aime beaucoup.

Dam, mais qui se cache derrière la fulgurante muraille...

J'ai beaucoup aimé également...Nous sommes ici tombés en plein songe
et c'est captivant.

Pour ça
"Le monde a genoux
A genoux
Le long de ton corps comme il te sourit avec tendresse"
Et pour la féminité qui s'en dégage...

Du Matc dans le texte.
Mais un Marc apaisé.
Du moins est-ce comme cela que je l'ai ressenti.

Nilo, lecteur attentif.