Les amants

Quel est cet amour charmant
Qui réunit de temps à autre nos deux amants
Ils ne peuvent jamais résister
Au plaisir de vouloir toujours se retrouver

Pourtant ces rendez-vous sont interdits
Si cela continue on va certainement vers l'incendie
Cueillir dans ce jardin les fruits défendus
Ne fera que les amener vers une situation très tendue

Pas d'issue possible, l'amour est plus fort
Puissance éternelle, complicité, trésor
Ils se laissent porter par leurs sentiments échangés
Et sont persuadés de ne jamais pouvoir se désaimer.

Dans ton poème, je dirais que l'ensemble, si on ne voit l'amour que sous le verbe "aimer" tient bien l'histoire invoquée.

Dommage que tu n'utilises pas + la liberté des images et la recherche des rimes te renvoie encore dans des vers un peu simples à mon goût comme ici :

"Ils ne peuvent jamais résister
Au plaisir de vouloir toujours se retrouver"

Je pense que si tu allais puiser ce que toi tu ressens, ce poème semblerait moins "calculé" si tu vois ce que je veux dire.

Ce fameux puits qu'est notre ressenti est sans fond certes, mais il y a toujours des choses à récupérer qui nous appartiennent et qui donnent ce sentiment si puissant que le lecteur ressent.

Je t'encourage à aller t'abreuver dans ton toi et là, je sais que ces images qui manquent referont surface.

Sylvie

Je comprends ce que tu veux dire, merci pour tes conseils qui m'éclairent beaucoup, je vais plus me laisser aller à trouver des images dans mon moi profond. Bonne journée...

Ne le prends pas mal, mais écrire c'est parfois aussi se faire mal, chercher, travailler (j'en parle à mon aise parce que je suis plutôt feignant en ce moment) et je n'ai rien trouvé de tel dans ces "vers" parfois lourds et aux rimes faciles en même temps que dénués de rythme.
Avec ce titre on pouvait s'attendre à voir jaillir le feu, sentir la moiteur des draps, toucher les peaux.
Et rien de tout ça !
Je suis déçu.
Ca semble être écrit pour écrire, avoir été posté pour poster.

J'attendais un tango, j'ai entendu une bien piètre bourrée (que mes amis auvergnats me pardonnent). Mais je reviendrai au bal.

Nilo, en attendant une autre danse.

Non tu as raison de dire ce que tu en penses au contraire...

Ça me plaît bien.