L'envie

La vie semblait tracée et sereine dans son cocon
Mais la belle dame se posait beaucoup de questions
Besoin existentiel, elle devait faire le vide
Elle se mit à rêver si fort qu'elle devint chrysalide

Labyrinthe de ses envies, elle va trouver la porte
Elle va se débattre, il faut qu'elle s'en sorte
De cette transformation naquit un papillon
On dit l'avoir vu voler à la belle saison

Il est d'une forme extraordinaire, aux couleurs pastelles
Peintres impressionnistes, tous à vos aquarelles
Insecte merveilleux, tu t'es montré surprenant
D'avoir été si vivant, d'être sorti de ton carcan...

Meg, ce poème sent le vécu !
Sur la forme, je dirai qu'il souffre ... d'un manque de forme, justement : tantôt descriptif, tantôt fonctionnant sur une adresse au lecteur, tantôt allégorique... ça crée un manque d'unité qui contrarie un peu cette... belle envolée !

Merci pour ton commentaire, tu penses que c'est pas terrible de mélanger allégorie et description dans un même texte, c'est soit l'un soit l'autre. Oui en effet c'est du vécu !!!

ça me fait penser à quelqu'un...
bloquée dans sa chrysalide...

La chenille "texte court" va devenir un papillon "poème".
Puisque c'en est un.
J'ai eu beaucoup de mal avec le rythme et si je peux parfois m'en accommoder je ne peux m'empêcher de le dire. C'est ainsi.
Par ailleurs que ces
couleurs pastelles
m'écorchent les yeux et les oreilles...
La plénitude de la rime peut-elle tout justifier ?

Nilo, peinture à l'huile.