En novembre

Texte effacé à la demande de l'auteur.

Nilo, administrateur.

Quand j'ai lu ton poème, j'ai presque eu peur de ce mois.

Je pense que les images, le ton ainsi que le contexte ne sont qu'une peur de la mort réunie en oiseaux migrateurs.

Sylvie

L'histoire du frêne est vraie. On a du le faire abattre. J'habite une région plutôt dure en hiver. Bien sûr, les saisons se font sentir plus ici qu'en ville. Novembre est un mois où l'on voit les changements dramatiques de la nature. La mort est une de mes obsessions... la mort et toutes les questions qu'elle pose.

En hiver, des oiseaux meurent par milliers (peut-être exagéré). Ce ne sont pas les migrateurs, mais ceux qui restent.

Citation de François Coppée :

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/francois_copp_e/est_ce_que_les_oiseaux_se_cachent_pour_mourir.html

Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
À la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.

Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d'avril, où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?

De jolies mots qui transportent une pensée bien précise.
On te suit et c'est agréable.