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Bel hommage à Novembre !

Nilo, Apollin'Air de rien.

oui ! belle envolée!

On est loin, très loin de l'été indien.

Dam

Merci pour vos encouragements.

Je me dois de citer le poème de Guillaume Apollinaire qui m'a inspirée, on peut dire que le mien n'est qu'une reprise :

Le vent nocturne

Oh ! Les cimes des pins grincent en se heurtant
Et l’on entend aussi se lamenter l’autan
Et du fleuve prochain à grand’voix triomphales
Les elfes rire au vent ou corner aux rafales
Attys Attys Attys charmant et débraillé
C’est ton nom qu’en la nuit les elfes ont raillé
Parce qu’un de tes pins s’abat au vent gothique
La forêt fuit au loin comme une armée antique
Dont les lances ô pins s’agitent au tournant
Les villages éteints méditent maintenant
Comme les vierges les vieillards et les poètes
Et ne s’éveilleront au pas de nul venant
Ni quand sur leurs pigeons fondront les gypaètes

Guillaume Apollinaire (1880 – 1918)

J'ai enregistré ce poème sublime sur mon blog, lecture pas facile à cause de la musicalité très spéciale du poème : ça grince, ça siffle, ça chuinte...
Merci en tout cas à Guillaume, dont j'ai même osé reprendre des mots et des images...

"Merci en tout cas à Guillaume, dont j'ai même osé reprendre des mots et des images...."
Babylon5

C'est justement cette reprise qui me gêne un peu et dont je ne vois pas l'intérêt ni le but alors que tu as de si belles images personnelles qui me touchent bien plus:
"Des chiffons de nuées qui pleurent leur autan"
"...Méditant dans le noir en leurs chambres inquiètes."
Bon, c'est mon avis qui ne vaut pas mieux qu'un autre !

Bon, ça ne me gêne pas que tu aies cet avis. Mais je ne trouve pas gênant qu'un poème qui nous touche suscite un autre poème en écho. Cela se pratique pas mal et donne souvent des textes de bonne qualité, ce qui serait malhonnête serait de ne pas citer le poème sur lequel on a rebondi. Les mots où morceaux de vers que j'ai repris sont ceux qui m'ont touchée moi, pourquoi serais-je allée en chercher d'autres du moment que je pouvais les intégrer à mon texte -différent de celui de Guillaume, of course, sinon ça n'aurait pas valu la peine ?

D'ailleurs, même les deux vers que tu cites, bien que personnels, rebondissent à partir des mots du grand poète ("méditer" / "autan").

C'est une idée qui se défend.
Il m'est arrivé quelquefois de reprendre tout ou partie d'un vers célèbre pour l'intégrer en italique à un de mes poèmes. C'est tentant d'ajouter une belle fleur de serre à son petit bouquet de fleurs des champs mais j'ai un peu de mal à imaginer que je pourrais peindre ses pétales à ma façon pour l'intégrer à ma palette. Sans doute l'ai-je fait aussi (on est tous remplis d'échos même à notre insu) mais jamais volontairement.
Je n'ai nullement l'intention de polémiquer sur cette façon de voir les choses. Ton poème est, de toute manière très réussi et nous plonge au coeur des ces mois noirs(comme on les appelle ici) avec une magie particulière due à la présence de ces elfes et, pourquoi pas, de l'ami Guillaume perché au sommet d'un sapin

Quelques exemples de "reprises" :

http://paysdepoesie.wordpress.com

(parfois un peu déjantées).










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Tiens, si y a bien un auteur qui me fascine, c'est Apollinaire et j'ai eu en cadeau 2 de ses recueils que j'ai lu et relu...

Je trouve que tu as bien dirigé ton poème et l'hommage est fort bien mené.

J'en ai profité pour aller voir de lien de Io.

Sylvie