Quand Zeus à Thor.

D’un côté
Thor le Germain tonna
Et brandit Son marteau magique
Sous l’œil unique
D’Odin l’Ivrogne-Dieu à qui rien n’échappa :

De l’autre côté
Zeus le Latin montra
Sa foudre aux crépitements colériques
Cependant qu’Hadès l’inique
Manda Vulcain à la Forge aux mille combats.

Les Dieux du vent du froid et des neiges nacrées,
Dans d’effroyables jurons en norrois oublié,
Injurièrent les Dieux bouclés de Méditerranée
Qui levèrent leurs armes d’effroyables guerriers.

Et, des sombres cieux qui plombaient les futaies
De l’Urwald, la Forêt primordiale,
Jusqu’à ceux, plus cléments, qui surplombaient
L’Atrium les Thermes et les bacchanales,
S’ensuivit farouche, nourrie de rage,
une bataille taillée dans des fracas épiques,
Sauvages, barbares et tragiques,
Dont collatéraux les humains furent les otages
Vainement
Impuissants.

Tonnerre et foudre, dans un bal mortifère,
Secouèrent alors jusqu‘au noyau de la terre,
Jetant sur les montagnes trombes de mer,
Déluge, feux, vapeurs acides et délétères ;
Et les Déesses-étoiles prirent part à l'action
En se plantant dans le sol secoués de convulsion ;
Et la Mort se saisit de son boulier géant
pour compter avidement ;
Et Chronos mit tout son temps
A la disposition des Immortels Belligérants.

En vérité, je vous le dis,
Les Dieux qui nous ressemblent sont nos ennemis ;
L’humain ne mérite en cosmogonie
Que la transcendance absurde dont il a le génie.

Ce pourrait être une épopée mais je trouve que ça manque de souffle.
Et les batailles rangées que tu décris ne le sont que trop, comme pour ne pas déranger.
C'est dommage car Dieu que la guerre est belle quand elle est bien dite.
Je te propose d'aller lire CECI.

Nilo, homérique.

C'est vrai que pour faire des titres longs comme des trains de marchandise, il ne faut pas manquer de souffle.
Ne pas confondre ordonnance et esprit de synthèse...

Je sens que tu vas me plaire toi.
Mais en attendant, je te remets à ta place, c'est à dire que je replace ce "sujet" à la suite de celui qui l'a motivé...

Nilo, gardien de square.

Je ne déteste pas le pugilat numérique. Sache également que les inimitiés virtuelles apportent de la pub aux textes concernés ; donc tu es le bienvenu pour t'épancher avec le plus de fiel possible sur mes textes !

Capodastre, figure de Proust.

du fiel ?

t'as fumé le capo toi!

ça serait bien que tu ne t'enflammes pas comme un bidon d'essence à la moindre remarque.
Tu donnes dans un style particulier. Accepte donc les critiques ! et surtout,, que ça ne plaise pas à tout le monde.
si tu dois a chaque fois hurler au pugilat numérique, on est pas sorti de l'auberge.
On est pas dans une épopée ou sur un terrain de bataille ici. oki ??

Gros poutou.

Un peu de légèreté ne nuit pas. Allez, je convoque Desproges :
"Bonjour ma colère, salut ma hargne et mon courroux...coucou"

Lalou, ton commentaire est suffisamment Vivant, et la dentelle de ton poutou calmera donc mes ardeurs numériquement épistolaires.
Vivant, ta remarque est suffisamment mesurée pour qu'on Lalou, et de même j'y répondrai avec un esprit de tolérance qui mérite d'être partagé.

Mon capo ne fume plus !!!