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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Genèse.
Yaakov, Ethaniel, Yahÿa, Ezechiel ;
Le souffle terrifiant des grands noms de l'Histoire,
Livre aux pages cornées à dévorer le soir,
Antiques paysages aux reflets éternels !
Une vie émergeait des profondeurs ultimes
Du temps.
Au tout commencement était l'abîme.
Une Main inventa l'Univers et sa nef,
Aux astres nourrissons un éclat, un relief,
L'épicentre charnel de la vie se logea
Dans la chair, les tendons, des Dieux du Vallhala.
Sur la plus haute cime où paressent les Dieux,
Où le monde naquit.
Aux larmes de leurs yeux,
Jaillirent les rivières en multiples sillons.
Hoenir, Hel, Vidar ! Vali, Tyr, Gefion !
Dessus les eaux, dessous, autour, naissait la terre.
Géants, Dieux et Titans hissaient à la lumière
Le Feu, le Vent et l'Eau portés en diadème
Au front démesuré de la démesure même !
Heimdal, Forseti, Fulla, Ull, Iduunn !
Alfadhir de son ongle enfantait Schoëndrunn !
La foudre grésillait, aux coups furieux de Thor,
Et Mjöllnir de ces coups forgeait deux portes d'or.
Asgarde fortifiée se dressait tout d'un bloc ;
Bragi, Nanna, Sigyn, attendaient Ragnarök ;
De la terre marbrée s'ouvraient des précipices
Infernaux.
Vallhala côtoyait les abysses.
Et tandis que la terre émergeait en silence,
Que le monde du monde écoutait la présence
Et que le cœur du cœur s'exaltait de s'ourdir,
Les Thurses s'enivraient aux appels de Fenrir ;
Surtur, au chant du loup, dévorait le soleil ;
Dieu d'ombre au cœur ingrat, au timbre sans pareil
Qui rythmait de sa voix de stentor magnifique
Les houles, les carnages – les grands charniers phtisiques !
La terre avait éclos, et la terre se battait.
Sur Asgarde-l'enfant une main s'élevait ;
Wayland, Dieu des forges, faisait briller les heaumes,
Et l'ombre s'étendait dessous l'énorme paume ;
Une voix de Néant appelait à la guerre,
Et les Dieux, les Géants, se narguaient quand naguère
Ils creusaient en fratrie les fondations du monde !
Ils enfantaient Alcyone en tuant Trébizonde !
Les racines mouraient, et la terre fragile
Se chargeait de poisons et d'une flore hostile ;
Les roches s'habillaient de rougeurs et de croûtes ;
Les astres en oubliaient d'illuminer la voûte ;
Sur la terre Asgardienne aux anciennes grandeurs,
Le blanc se faisait noir ; et la beauté, laideur.
Les Dieux n'arboraient plus que des armes aux ceintures,
Des masques hideux chassaient les sourires aux figures ;
L'on cherchait vainement dans les mots les pétales,
Une haine vibrait, latente, viscérale,
Les Êtres périssaient de conflits précieux,
Pour les monstres-égos de ces monstres des Cieux.
Un matin que les cris d'une bataille proche,
Guidaient le roi des rois dans la plaine des roches,
Alfadhir découvrit, au sol, Bragi le juste,
Avec un pieu d'airain enfoncé dans le buste,
Aux yeux l'honneur sali des braves pris en traître.
Le mal était commis ; le Chaos pouvait naître.
Asgarde au matin lourd s'éveilla dalmatique.
L'horizon au front bas se fronçait, dramatique ;
Aux portes s'alignaient des visages austères ;
Adrusbal, Thébélès aux habits de lumière ;
Et Thor, mille fois vainqueur, sentait venir la fin ;
La lueur de la mort oppressait le matin.
Freya, Niord et Freyr, déesses bienveillantes,
Ecoutaient le trépas dans les ombres rampantes.
Devant les Dieux, guerrier, orateur délectable,
Compagnon de bon goût, buveur infatigable,
Odin se dressait là, impétueux, tranquille,
Une épée au fourreau, tenace Radziwill,
Et montait, gracieux, le trône de l'Empire
Aux formes élancées ; son cheval, Sleipnir.
Des orgasmes rougis d'un ciel de pourpre rase,
Surgirent les premiers fantassins d'Eÿdraz ;
Des Géants agresseurs vinrent les messagers,
Les trois sœurs du Destin, Nornes échevelées,
Munin, Hugin, Salzach, les corbeaux de tempête ;
Aüdhumla, Loki – une belle, une bête,
Baphomet, créateur des orgies infernales,
Les yeux clairs et tranchants de l'Assourbanipal,
Et la lance brandie, souverain hérésiarque,
Surtur sur Aérion menait les triérarques,
A l'horizon formant une tache écarlate ;
Asgarde rassemblée, autant qu'eux disparates.
Le Chaos sur la plaine semblait battre du cil.
Neuf mondes sommeillaient aux branches d'Yggdrasil,
Arbre sacré des Vies, conscience de la terre ;
Enfermé en Asgarde au sein d'un Sanctuaire ;
Alfadhir savait qu'à la tombée de l'arbre,
Quand l'écorce divine épouserait le marbre,
Ragnarök étendrait ses miasmes sur le monde ;
Dieux, Géants et Titans mourraient à la seconde.
Montrant sa paume, il dit
– Je propose la paix !
Il n'est point de victoire quand rien n'est à gagner !
Yggdrasil effondré, pour les belligérants,
Signifiera la mort, aux deux également !
Loki, le malfaisant, et traître à son espèce,
S'avança, et cria aux Dieux, et aux déesses
– La mort, comme la vie, n'est question que de choix ;
Nous le ferons pour vous, en imposant nos lois !
L'Arbre, puisqu'il est vôtre, ne régit que vos vies ;
La mort triomphera, en mourrant avec lui !
Ainsi finit le monde et vint l'immensité.
Les Dieux et les Géants périrent, pour ne laisser
De traces qu'un désert, d'Asgarde quelques ruines ;
D'Yggdrasil calciné restait quelques racines.
Et dans le spectre froid d'un monde sans appuis,
Aux lueurs terrassées d'un Asgarde détruit,
Les Hommes mécréants naquirent de l'immonde ;
Le cloaque des Dieux fut le fœtus du monde.
Z 20 10 08
Le souffle terrifiant des grands noms de l'Histoire,
Livre aux pages cornées à dévorer le soir,
Antiques paysages aux reflets éternels !
Une vie émergeait des profondeurs ultimes
Du temps.
Au tout commencement était l'abîme.
Une Main inventa l'Univers et sa nef,
Aux astres nourrissons un éclat, un relief,
L'épicentre charnel de la vie se logea
Dans la chair, les tendons, des Dieux du Vallhala.
Sur la plus haute cime où paressent les Dieux,
Où le monde naquit.
Aux larmes de leurs yeux,
Jaillirent les rivières en multiples sillons.
Hoenir, Hel, Vidar ! Vali, Tyr, Gefion !
Dessus les eaux, dessous, autour, naissait la terre.
Géants, Dieux et Titans hissaient à la lumière
Le Feu, le Vent et l'Eau portés en diadème
Au front démesuré de la démesure même !
Heimdal, Forseti, Fulla, Ull, Iduunn !
Alfadhir de son ongle enfantait Schoëndrunn !
La foudre grésillait, aux coups furieux de Thor,
Et Mjöllnir de ces coups forgeait deux portes d'or.
Asgarde fortifiée se dressait tout d'un bloc ;
Bragi, Nanna, Sigyn, attendaient Ragnarök ;
De la terre marbrée s'ouvraient des précipices
Infernaux.
Vallhala côtoyait les abysses.
Et tandis que la terre émergeait en silence,
Que le monde du monde écoutait la présence
Et que le cœur du cœur s'exaltait de s'ourdir,
Les Thurses s'enivraient aux appels de Fenrir ;
Surtur, au chant du loup, dévorait le soleil ;
Dieu d'ombre au cœur ingrat, au timbre sans pareil
Qui rythmait de sa voix de stentor magnifique
Les houles, les carnages – les grands charniers phtisiques !
La terre avait éclos, et la terre se battait.
Sur Asgarde-l'enfant une main s'élevait ;
Wayland, Dieu des forges, faisait briller les heaumes,
Et l'ombre s'étendait dessous l'énorme paume ;
Une voix de Néant appelait à la guerre,
Et les Dieux, les Géants, se narguaient quand naguère
Ils creusaient en fratrie les fondations du monde !
Ils enfantaient Alcyone en tuant Trébizonde !
Les racines mouraient, et la terre fragile
Se chargeait de poisons et d'une flore hostile ;
Les roches s'habillaient de rougeurs et de croûtes ;
Les astres en oubliaient d'illuminer la voûte ;
Sur la terre Asgardienne aux anciennes grandeurs,
Le blanc se faisait noir ; et la beauté, laideur.
Les Dieux n'arboraient plus que des armes aux ceintures,
Des masques hideux chassaient les sourires aux figures ;
L'on cherchait vainement dans les mots les pétales,
Une haine vibrait, latente, viscérale,
Les Êtres périssaient de conflits précieux,
Pour les monstres-égos de ces monstres des Cieux.
Un matin que les cris d'une bataille proche,
Guidaient le roi des rois dans la plaine des roches,
Alfadhir découvrit, au sol, Bragi le juste,
Avec un pieu d'airain enfoncé dans le buste,
Aux yeux l'honneur sali des braves pris en traître.
Le mal était commis ; le Chaos pouvait naître.
Asgarde au matin lourd s'éveilla dalmatique.
L'horizon au front bas se fronçait, dramatique ;
Aux portes s'alignaient des visages austères ;
Adrusbal, Thébélès aux habits de lumière ;
Et Thor, mille fois vainqueur, sentait venir la fin ;
La lueur de la mort oppressait le matin.
Freya, Niord et Freyr, déesses bienveillantes,
Ecoutaient le trépas dans les ombres rampantes.
Devant les Dieux, guerrier, orateur délectable,
Compagnon de bon goût, buveur infatigable,
Odin se dressait là, impétueux, tranquille,
Une épée au fourreau, tenace Radziwill,
Et montait, gracieux, le trône de l'Empire
Aux formes élancées ; son cheval, Sleipnir.
Des orgasmes rougis d'un ciel de pourpre rase,
Surgirent les premiers fantassins d'Eÿdraz ;
Des Géants agresseurs vinrent les messagers,
Les trois sœurs du Destin, Nornes échevelées,
Munin, Hugin, Salzach, les corbeaux de tempête ;
Aüdhumla, Loki – une belle, une bête,
Baphomet, créateur des orgies infernales,
Les yeux clairs et tranchants de l'Assourbanipal,
Et la lance brandie, souverain hérésiarque,
Surtur sur Aérion menait les triérarques,
A l'horizon formant une tache écarlate ;
Asgarde rassemblée, autant qu'eux disparates.
Le Chaos sur la plaine semblait battre du cil.
Neuf mondes sommeillaient aux branches d'Yggdrasil,
Arbre sacré des Vies, conscience de la terre ;
Enfermé en Asgarde au sein d'un Sanctuaire ;
Alfadhir savait qu'à la tombée de l'arbre,
Quand l'écorce divine épouserait le marbre,
Ragnarök étendrait ses miasmes sur le monde ;
Dieux, Géants et Titans mourraient à la seconde.
Montrant sa paume, il dit
– Je propose la paix !
Il n'est point de victoire quand rien n'est à gagner !
Yggdrasil effondré, pour les belligérants,
Signifiera la mort, aux deux également !
Loki, le malfaisant, et traître à son espèce,
S'avança, et cria aux Dieux, et aux déesses
– La mort, comme la vie, n'est question que de choix ;
Nous le ferons pour vous, en imposant nos lois !
L'Arbre, puisqu'il est vôtre, ne régit que vos vies ;
La mort triomphera, en mourrant avec lui !
Ainsi finit le monde et vint l'immensité.
Les Dieux et les Géants périrent, pour ne laisser
De traces qu'un désert, d'Asgarde quelques ruines ;
D'Yggdrasil calciné restait quelques racines.
Et dans le spectre froid d'un monde sans appuis,
Aux lueurs terrassées d'un Asgarde détruit,
Les Hommes mécréants naquirent de l'immonde ;
Le cloaque des Dieux fut le fœtus du monde.
Z 20 10 08
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Genèse.
Nom de Zeus ! J'ai cru entendre Wagner et le souffle des cuivres surgit de la forêt. Quel travail porté sur les épaules de celui qui ouvre les portes de ce monde !
J'aime bien la chute comme si elle me renvoyait une image rassurante " les mécréants nés d'un cloaque ".
Forgé chez Vulcain ce texte.
J'aime bien la chute comme si elle me renvoyait une image rassurante " les mécréants nés d'un cloaque ".
Forgé chez Vulcain ce texte.
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Genèse.
Il y a tant de choses à dire de ton poème qu'il en est difficile de le faire.
Le souffle épique des grandes batailles
Le sang mythologique des odyssées créatrices
L'audace métaphorique des poésies effarante
Le poème de l'aède s'il était du Nord le sceau
Le souffle épique des grandes batailles
Le sang mythologique des odyssées créatrices
L'audace métaphorique des poésies effarante
Le poème de l'aède s'il était du Nord le sceau
Re: Genèse.
Une écriture magique je reviendrai passer plus de temps sur ton texte plus tard, je dois d'abord me renseigner sur tes références, je ne connais pas tout, je ne voudrais pas écrire n'importe quoi^^
A + Z
A + Z
spandrell- MacadAccro
- Messages : 573
Date d'inscription : 14/09/2009
Re: Genèse.
Oui du grand Z qui laisse pantois !
De l'énergie, du rythme, en effet de la magie ...
Rassure toi Spandrell, tu n'es pas le seul , mais ça ne me gêne pas plus que ça!
De l'énergie, du rythme, en effet de la magie ...
Rassure toi Spandrell, tu n'es pas le seul , mais ça ne me gêne pas plus que ça!
_________________
LaLou
Re: Genèse.
Quand Z. [re]fait le monde il ne s'encombre pas de détails inutiles.
Depuis, la futilité des hommes fait bailler les Dieux.
Nilo, époque épique.
Depuis, la futilité des hommes fait bailler les Dieux.
Nilo, époque épique.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Genèse.
C'est vrai que la mythologie, la naissance d'un monde, l'éclosion, le moment où "quelque chose" devient tangible, me fascinent... C'est un appel incroyable à créer... un plaisir de chaque vers ! Même si je me suis appuyé ici sur la mythologie Nordique et pas sur mon imagination.
Merci pour tous ces compliments.
Z.
Merci pour tous ces compliments.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Genèse.
Ce voyage dans le temps pour remonter à la source des sources de vies, apostrophé par des figures mythologiques connues et inconnues, est un délice d'écriture et de lecture ; avec le génie, on ne voit plus le monde qu'à travers lui ; cela pose le problème de la connaissance, car il faudra relever le défit, une sorte de condamnation si on n'y est pas - une libération sinon.
J'ajouterai qu'on peut chacun y trouver "son" Dieu - pas celui qu'un autre plus malin et un peu jaloux vous a collé un jour, mais le vrai. (Bon ou pas bon n'est pas la question)
L'homme qui a tué Dieu pour le dieu argent, comme l'or est devenu noir, le vert des marrées...
Dam.
J'ajouterai qu'on peut chacun y trouver "son" Dieu - pas celui qu'un autre plus malin et un peu jaloux vous a collé un jour, mais le vrai. (Bon ou pas bon n'est pas la question)
L'homme qui a tué Dieu pour le dieu argent, comme l'or est devenu noir, le vert des marrées...
Dam.
RE: Genèse
Je l'avais déjà lu, mais c'est avec plaisir que je le redécouvre. ça chante bien et le souffle passe comme une tempète...Puissant et inspiré.
Swann,
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Genèse.
Warf ! Quel périple ! J'ai bien cru au détour d'un chemin voir surgir l'un des cavaliers de l'Apocalypse...J'ai buté un peu sur le Baphomet, je l'attendais pas là...Il ne suffisait point pour Nogaret d'essayer de prouver que les Templiers soient sodomites encore fallait-il les convaincre d'idolâtrie...pour qu'ils soient conduits au bûcher. Personne n'a jamais retrouvé au sein de la confrérie Templière quoi que ce soit à ce sujet, sauf des allusions arrachées par la question. Bien sûr, le mythe est né et des représentations multiples ornent bien des édifices...Tout de même, mille compliments. LOUP.
wielkiwilk- MacadAdo
- Messages : 114
Date d'inscription : 06/09/2009
Age : 78
Localisation : HAINAUT FRANCAIS
Re: Genèse.
Le mur me renvoie dans le monde bouillonnant ! Quel raffut !
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Genèse.
Plaisir à relire cette grande fresque,
Swann,
Vieux de la campagne
Swann,
Vieux de la campagne
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Genèse.
Faire le mur et rejoindre l'espace.
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Genèse.
Pour ma part je suis allée bien plus loin que la simple croyance, religion ou autre... Tu m'as transporté tellement loin, et le tout en finesse et en presque en mélodie...
Les autres ont dit tellement de choses vraies, que je ne peux que me taire et apprécier.
Les autres ont dit tellement de choses vraies, que je ne peux que me taire et apprécier.
Re: Genèse.
Le mur par deux fois me renvoie cette épopée.
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Genèse.
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Douzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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