Seth

La voici qui approche d’un pas leste et certain,
il suffit d’y venter pour arquer son rachis,
électrique, bien assez pour user mon latin,
athlétique, tout autant, bien qu’un rien engourdie.

Elle dispose le séant sur ce tas de défroques
qu’elle rencarde parfois à l’arrière du placard,
pattes tendues, griffes tranquilles, elle se couche au paddock…
ses appas m’émeuvent tant que je serre les mâchoires.

C'est alors que j'éclate, comme pillé des tenues,
accablant en gratouilles la frimousse velue
et laisse à mes doigts grêles, comme autant de glaciers,
de tiédir le transi sur son ventre agacé.

Les voici, renaissantes dans un feulement hagard,
toutes ces plaies invisibles qui agacent le jaguar...
puis on lève notre siège, si l'on en a l'égard,
pour écouter ronfler tout au fond de l'armoire.

"puis on lève notre siège, si l'on en a l'égard,"

Hé celui la il reste coincé ..pourant je suis pas une puriste en la matière mais limite j'arrive pas à le dire..ça vaudrait le coup d'essayer autre chose, non

Pareil. Je suis resté carrément coincé sur le même.
Et puis ces rimes en "ard" "oire" c'est dur à avaler également.
Mais bon, on sait que ce n'est pas ton truc.
A part ça, encore une fois un texte plutôt sympa, même pour quelqu'un qui préfère les souris.

Nilo, joue à chat.

Le dernier paragraphe, à mes yeux bien sur, tranche avec le reste comme si tu avais voulu à tout prix y ajouter une conclusion.

Mais peut être aussi qu'au final, finir dans une armoire fait peur _

Sylvie

j'aime beaucoup les trois premiers quatrains

Merci à vous, moi, je regrette déjà d'avoir pondu ce texte.

Dès que je fait quelque chose de différent, de moins âpre, moins violent (bref, quelque chose de doux), je me trouve mauvais.

Pis c'est pas forcément faux, c'est beaucoup plus difficile de faire quelque chose de souriant que l'inverse.

J'ai apprécié le début, j'ai trouvé la fin un peu "de trop". Le titre m'a interpelé, et je suis contente de m'être arrêter sur ce texte malgré tout. Parce qu'on y trouve ton essence.