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J'ai apprécié celui-là.

Puisque tu voulais une définition de ce que je veux dire par "poussif", regarde la différence entre la quatrième strophe et les autres. Tout l'autre poème était construit comme elle, d'où mon commentaire un peu acerbe.

A te lire.
Z.

Merci Zlakto

C'est gentil à toi de vouloir m'aider, mais je dois être trop obtuse. Tu veux dire que ma 4ème strophe est lourde et construite comme le poème "Une prière" ? J'ai été relire l'autre, désolée, mais je ne vois pas. J'en suis à plus de 180 textes et poèmes et je ne comprends pas. J'en suis désolée, mais ce n'est pas important, ce qui compte c'est d'écrire : tant pis si c'est pas toujours bien.

Oui, j'avais un peu mal pris ton commentaire, car cette "prière", je l'ai vraiment écrite du fond de moi-même : plus que ce poème-ci d'ailleurs.

Amicalement (oui, vraiment)

Pour Zlatko,

Le rythme peut-être ????

pfff... y a que moi qui écris sur ce fil... alors... C'est quoi, Zlatko ? le rythme ? le choix des mots ? Les images trop conventionnelles ? La rime ? Bon, je joue pas aux devinettes, alors, quand tu auras le temps....

moi j'entends par "poussif" quand les vers sont trop recherchés, quand on ressent le mal qu'on a eu a les trouver, quand ils ne coulent pas vraiment même si la rime est la..

Eh ben, j'ai beau essayer de diluer mes commentaires - d'autant que j'ai commencé par dire "j'ai apprécié", ce qui est le cas, et je n'ai critiqué que la quatrième strophe - on dirait que c'est toujours trop virulent pour toi.

Pour expliquer un peu plus :

Sa poésie alors entrait en vibration
Avec nos doux [béquille] cerveaux tout [béquille] "emplis de visions" [cliché]
C’était pour nous le sceau [cliché] d’un immense poète :
Il vous retournait l’âme [e accentué moche] comme [hiatus] un grand prophète.

+ doux cerveaux : ça ne veut rien dire
le dernier fait treize pieds, le "e" avant "un" se prononce.

Bref. Le reste du poème coule de source, cette strophe là est laborieuse et ne m'a pas plus. Quand au précédent poème j'ai effectivement trouvé que la musique n'était pas au rendez-vous, et si ça ne te plaît pas c'est pareil.

Z.

Zlatko a écrit:Eh ben, j'ai beau essayer de diluer mes commentaires - d'autant que j'ai commencé par dire "j'ai apprécié", ce qui est le cas, et je n'ai critiqué que la quatrième strophe - on dirait que c'est toujours trop virulent pour toi.

Malentendu, Zlatko, je cherche juste à comprendre

Pour expliquer un peu plus :

Sa poésie alors entrait en vibration
Avec nos doux [béquille] cerveaux tout [béquille] "emplis de visions" [cliché]
C’était pour nous le sceau [cliché] d’un immense poète :

Peut-être : abus d'adjectifs : au lieu de "tout emplis" "envahis"
"visions" : ben, les clichés sont parfois utiles ; faire original à tout pris, pourquoi pas, j'aurais pu écrire autre chose mais j'avais envie du mot "vision".

Il vous retournait l’âme [e accentué moche] comme [hiatus] un grand prophète.

Je ne "sens" pas le /e/ (muet) comme accentué : syllabe faible.
Il y a un problème avec ce que tu écris sur le /e/ de comme. Il n'est pas accentué, et il s'élide s'il est suivi d'une voyelle :
"L’élision est obligatoire en français pour le phonème /ǝ/ (dit « e caduc » ou « e muet ») en fin de mot devant une voyelle ; elle est alors parfois notée dans l’orthographe par une apostrophe."
(Source Wikipedia, mais j'ai trouvé la même régle évidente ailleurs...) D'ailleurs, dirait-on :
/évienteuailleurs ?/ ou bien /commeuunbateau perdu en mer/ /

Voir aussi : http://www.poesiefrancophone.com/l_elision.htm
Je ne vois pas pourquoi "comme" échapperait à la règle. Explique-moi donc...

+ doux cerveaux : ça ne veut rien dire

C'est toi qui l'affirme : pour moi, les admirateurs du "grand poète" sont comme (là, on entend le /e/ car c'est suivi d'une consonne) "les doux agneaux adulant le prophète".

le dernier fait treize pieds, le "e" avant "un" se prononce.

Voir plus haut, je ne savais pas que "comme" échappe à la règle de l'élision (ou liaison) devant un son vocalique, ce qui donnerait /commeuun/

En tout cas, me voilà confrontée à une grammaire pour le moins originale !

Bref. Le reste du poème coule de source, cette strophe là est laborieuse et ne m'a pas plus. Quand au précédent poème j'ai effectivement trouvé que la musique n'était pas au rendez-vous, et si ça ne te plaît pas c'est pareil.

Ben voui...

Lalou a écrit:moi j'entends par "poussif" quand les vers sont trop recherchés, quand on ressent le mal qu'on a eu a les trouver, quand ils ne coulent pas vraiment même si la rime est la..

Bon, et tu trouves mes vers poussifs ? Et tu es d' accord avec les bizarres règles phonologiques de Zlatko sur "Commeuun grand prophète" juste pour trouver un pied de trop ?

Allez, réponds, si t'es un homme !

L'essentiel c'est que ça "chante" même sans musique.

Io Kanaan a écrit:L'essentiel c'est que ça "chante" même sans musique.

Gentil de commenter, Io, mais, toi qui t'y connais mieux que moi : est-ce que oui ou non le "e" de comme est un "e" muet devant un mot commençant par une voyelle ou son vocalique ?

Merci de répondre sur ce point précis.

Le "e" de "comme" est certes muet devant "un".

Voir José Maria de Heredia :

"Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
(etc)"

Merci de ta réponse, Io. Et de donner un exemple précis.

Je n'en rajouterai pas, toute cette histoire étant ridicule. Je pense ne plus publier mes poèmes ici puisque de toute façon il y aura toujours quelqu'un pour les descendre par mauvaise foi ou ignorance.

A plus, et ailleurs...

Babylon5

"poète vos papiers" comme dirait l'autre

ni Dieu, ni mètre et si "la poésie est dans la rue"
elle peut conduire à la licence

s'il s'agit de la licence IV, de loin la mieux roulée,
c'est le pied
qui finit en général à quatre pattes...

(comme ce p.... de taulier de l'atelier)

"misère c'était le nom de ma chienne..."

eznogood a écrit:"poète vos papiers" comme dirait l'autre

ni Dieu, ni mètre et si "la poésie est dans la rue"
elle peut conduire à la licence

Oui, tout à fait, mon cher. C'est pourquoi je pratique avec délices le vers libre, la prose et le vers métrique.... Quand je fais des vers métriques, je n'aime pas qu'on vienne me les toiser, surtout sans compétence (et dans compétence il y a....).

La diérèse, licence poétique, peut être aussi diarrhéique : il est très chiant de se faire diéréiser contre son gré, ça fait mal au fion.

Mais pour la licence 4, je suis d'accord qu'elle est bien roulée.

"Oui, tout à fait, mon cher. C'est pourquoi je pratique avec délices le vers libre, la prose et le vers métrique.... Quand je fais des vers métriques, je n'aime pas qu'on vienne me les toiser, surtout sans compétence (et dans compétence il y a....). "

et apres tu viendra donner aux autres des leçons de morale hein !

Si tu ne supportes jamais aucune critique, justifiée ou non, peu importe, que ca te fait si "mal au fion" comme tu dis, je me demande bien pour quelles raisons tu exposes tes écrits.
Alors ça serait bien que tu arrêtes toujours de la ramener et d'en rajouter 3 tonnes en en surencherissant toujours a la moindre remarque..
c'est saoulant a force

Je tiens juste a te rappeler le commentaire de Z qui a justifié tout ton enervement :
"J'ai apprécié celui-là.

Puisque tu voulais une définition de ce que je veux dire par "poussif", regarde la différence entre la quatrième strophe et les autres. Tout l'autre poème était construit comme elle, d'où mon commentaire un peu acerbe.

A te lire.
Z."

Si tu vois la un manque de respect ou autre chose de plus que quelqu'un qui lit ton poeme (c'est deja ça hein) qui se penche dessus et te donne son avis et quoique tu en dises, il a le droit d'en avoir un, même si il te deplait !
Si il faut toujours te dire ce que tu as envie d'entendre ou s'incliner devant ta grandeur, c'est en effet, pas ici qu'il faut poster.

SUR CE JE VERROUILLE CE SUJET