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L’arbre de l’enfant Jésus ou, de l’indiscrétion curieuse à la curiosité discrète.
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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L’arbre de l’enfant Jésus ou, de l’indiscrétion curieuse à la curiosité discrète.
<< C’est la reine qui juge de l’aptitude d’un prétendant à être sacré roi. >>
Il n’était pas apte alors ?
Il aurait pu être roi, mais...
Qu’est-ce qu’il a donc fait ?
Il a divorcé.
C’est pas un exemple de morale, je vois.
Et la reine dans tout ça ?
La reine, elle fait ce qu’elle veut. On ne parle pas de la reine.
God save the queen, je vois !
Je ne suis pas foncièrement anti royaliste ; j’y trouverais même quelque chose de beau, comme dans les contes de fées. Mais les contes sont beaux parce qu’ils sont contes, mystique littéraire : un genre à part. Il faudra attendre les contes et les fables de demain sur cette monarchie-là
... en sursis de quelque dieu jaloux.
J’attendrai pas demain.
Mais qu’est-ce qu’on nous prépare donc comme rêverie fantasque d’amphore sans culs et de jarres folles à cordes sans cols... à nos petits ? Pour en faire des cols ronds ou des culs terreux ? Qu’est-ce t’as contre les cols ronds et les culs terreux ? C’est peut-être pas des artistes comme toi, mais des artistes à leur façon... Chacun est artiste à sa façon, je vois. ça promet d’être beau ! J’ai jamais dit que j’avais quoique ce soit contre eux ; certainement pas de l’antipathie, mais de l’indifférence , ça, peut-être. Tu ne les connais pas, ces culs terreux de demain, tu ne les connais pas. Et tu oublies les cols ronds, tu les as déjà oubliés ? C’est pas la même chose pour moi, les culs terreux et les cols ronds.
- Ne te moque pas de moi, je ne t’ai rien fait ! >>
Et la discussion s’arrêtait là, sans raison apparente, subitement, sans bitte apparente, d’un coup. Comme un coup d’orage. Comme un coup de poing. Il devait y avoir une raison à cela, une lointaine explication ; mais j’avais renoncé à ces recherches assassines et démoralisantes. Dire que j’avais franchi le pas des humains, pour me noyer dans des approximations de nature... - un singe, trois singes - j’étais tombé très bas en croyant avoir touché au but : j’ai abandonné. Par pur respect, et pour épargner ma dignité humaine, économiser mes forces vives. Préférant combattre un diable ou l’idée pro-emblèmatique d’un Dieu fait homme, pour m’extraire du lot plus tôt, savoir déjà qui j’étais vraiment... Boum !
Moi, je suis contre tout ce qui touche à la vie privée des gens : contre ces voleurs d’intimité, qui nous montrent les stars comme des êtres à part, comme s’ils n’embrassaient pas comme tout le monde, comme s’ils changeaient de couleur en arrivant à l’orgasme, comme si le secret de leur réussite était dans leur façon de nager, de dormir, de courir... Je suis contre les paparazzi bien sûr.
Je ne pouvais m’empêcher, après cette histoire, de penser à ces grands hommes du monde, souvent victimes, eux et leurs proches, de ces ragots imagés de bas étages dont le seul but avéré était le gain : gagner un maximum, quelqu’en soit la méthode, et dieu sait comment il réussissaient ! Je ne pouvais m’empêcher de citer l’auteur de mes rêves, l’écrivain Anglais Éric Ambler, vivant en Suisse pour écrire ses chef d’oeuvres : <> (“Epitaphe pour un espion”, 1938)
Il s’agissait là d’un touriste Hongrois en vacances sur la Côte d’Azur dans un hôtel au bord de l’eau, menacé d’expulsion puis d’emprisonnement pour une faute qu’il n’avait pas commise. Une histoire d’appareils photo et de clichés compromettants dérobés par mégarde. Boum !
... Encore un fait d’actualité qu’on déplore, comme les guerres et les attentats aveugles, et qu’on associe à la vie des gens en guise d’info, pour leur rappeler et apprendre aux enfants que la vie est cruelle. Parfois-même injuste. Quelle morale ! Quelle chance j’ai eue, moi, de passer outre en mon temps reculé de l’enfance où il ne se passait rien, car l’insouciance était plus forte. Vraiment, il ne se passait rien ? Il se passait mille et une choses, de rêve, sans savoir que c’était le rêve, mauvaises sans savoir que c’était mauvais, tristes sans savoir que c’était triste, banales sans savoir... et ça ne m’a pas empêché de grandir ; j’irais jusqu’à dire que ça m’a fait grandir, tout ça, sans reculer. Pourquoi un jour cessons-nous d’avancer, de grandir - l’orgueil est une cause, entraînant la fatigue, maigre constat de sa nullité naissante. Les enfants ne font jamais parler d’eux, parce qu’ils n’ont pas besoin d’entendre parler d’eux. Si tel adulte se détache d’un autre par je ne sais quel exploit sportif ou technique ou autre, on va le porter aux nues dans la presse écrite et télévisée, on va lui faire un livre sur lui, ses exploits techniques : pourquoi ? Il est plus facile de faire un papier sur quelqu’un qui a déjà fait son exploit que sur un peuple qui subit l’embargo économique d’une grande Nation. Dire que cette nation est toute petite en réalité, c’est pas très correcte - on vous taxera de mensonge ou d’incitation mensongère au mensonge, vous serez condamné à démissionner pour avoir donné votre humble avis en oubliant que ça n’était pas du tout ce qu’on attendait de vous au Journal. Vous partirez, vous retirerez ; ayant perdu votre gagne pain, vous accepterez l’enveloppe avec le chèque pour ne pas poursuivre vos investigations de bon sens. Vous serez dégoûté d’avoir été acheté, mais vous mangerez à votre faim et dormirez couvert. Vous vous tenez à carreaux, et vous êtes crédité de louanges d’idiots suiveurs et de baise mains d’idiotes racoleuses, qui seront les garants de cette New attitude. Vous savez ce que vous perdrez si vous en changez. Vous êtes fini mais enfin, vous profitez. Vous profitez de tout ce que votre travail d’avant, harassant, vous interdisait par manque de temps. Pas de vacances. Enfin des vacances et du bon temps ! Je serais trop bête de pas en profiter ! Vous devenez affirmatif et enthousiaste, enfin ! Vous pouvez même prendre la liberté de dire ce que vous ressentez devant l’actualité qui se déroule, comme l’habitué du café le matin avec les copains. Vous redevenez normal avec une vie qui, loin d’être saine, vaut mille fois celle que vous avez quittée. Quelle chance ! Je suis redevenu normal, redescendu sur terre, c’est un miracle ! Ressuscité des morts vivants, des demis vivants, des rapaces, des rats, des faiseurs d’actualité, des tyrans défenseurs de la paix, des auteurs d’un traité de paix...
L’actualité se déroule devant vous
L’histoire se produit au jour le jour
La vie des autres ne regarde personne
Ne regarde et n’intéresse personne
S’ils veulent parler d’eux, et bien soit
Tu feras peut-être parler de toi
Si ça peut te rassurer quelque part ?
Tu prends un risque énorme
Que je te sais incapable d’assumer
Mais soit !
Je suis libre de faire ce qu’il me plaît d’accord ?
La liberté de dire et faire n’importe quoi, soit.
Si c’est ça que tu appelles “ta liberté”, je ris déjà
Car je connais le résultat. Tu partiras
Pour aller chercher ailleurs ce que tu n’as su trouver ici
Mais tu recommenceras toujours les mêmes conneries
Tiens-le toi pour dit. Déguerpis !
Comme si les gens devenaient fous.
L’ère des déceptions et des constats navrants
Je préférais rester enfant en m’occupant de moi
À tors et à travers, sans savoir même comment faire
Pour rentabiliser mon travail, même si, même si...
Qui traiterait un enfant de fou ?
Parce qu’il arrache les boutons des géraniums pour les offrir à Mamïou ?
Comme si les gens devenaient fous.
Je préfère m’occuper de moi, même mal
En me disant que le travail produit seul
Un jour portera ses fruits comme un seul arbre
L’arbre de Judée ne porte pas de fruits, que des gousses
avec des graines...
L’arbre de l’enfant Jésus ne porte que des piquants
Comme le cèdre de l’Atlas ou du Liban
Que la foudre en tombant grillera comme une vulgaire allumette.
Je laisse la légende à la légende, mon travail aller de l’avant
Je laisse la nature à la nature, mon travail aller de l’avant
Je laisse la vie à la vie, mon travail aller de l’avant
Je laisse le temps au temps
Hors du temps.
Mon travail aller de l’avant.
Il n’était pas apte alors ?
Il aurait pu être roi, mais...
Qu’est-ce qu’il a donc fait ?
Il a divorcé.
C’est pas un exemple de morale, je vois.
Et la reine dans tout ça ?
La reine, elle fait ce qu’elle veut. On ne parle pas de la reine.
God save the queen, je vois !
Je ne suis pas foncièrement anti royaliste ; j’y trouverais même quelque chose de beau, comme dans les contes de fées. Mais les contes sont beaux parce qu’ils sont contes, mystique littéraire : un genre à part. Il faudra attendre les contes et les fables de demain sur cette monarchie-là
... en sursis de quelque dieu jaloux.
J’attendrai pas demain.
Mais qu’est-ce qu’on nous prépare donc comme rêverie fantasque d’amphore sans culs et de jarres folles à cordes sans cols... à nos petits ? Pour en faire des cols ronds ou des culs terreux ? Qu’est-ce t’as contre les cols ronds et les culs terreux ? C’est peut-être pas des artistes comme toi, mais des artistes à leur façon... Chacun est artiste à sa façon, je vois. ça promet d’être beau ! J’ai jamais dit que j’avais quoique ce soit contre eux ; certainement pas de l’antipathie, mais de l’indifférence , ça, peut-être. Tu ne les connais pas, ces culs terreux de demain, tu ne les connais pas. Et tu oublies les cols ronds, tu les as déjà oubliés ? C’est pas la même chose pour moi, les culs terreux et les cols ronds.
- Ne te moque pas de moi, je ne t’ai rien fait ! >>
Et la discussion s’arrêtait là, sans raison apparente, subitement, sans bitte apparente, d’un coup. Comme un coup d’orage. Comme un coup de poing. Il devait y avoir une raison à cela, une lointaine explication ; mais j’avais renoncé à ces recherches assassines et démoralisantes. Dire que j’avais franchi le pas des humains, pour me noyer dans des approximations de nature... - un singe, trois singes - j’étais tombé très bas en croyant avoir touché au but : j’ai abandonné. Par pur respect, et pour épargner ma dignité humaine, économiser mes forces vives. Préférant combattre un diable ou l’idée pro-emblèmatique d’un Dieu fait homme, pour m’extraire du lot plus tôt, savoir déjà qui j’étais vraiment... Boum !
Moi, je suis contre tout ce qui touche à la vie privée des gens : contre ces voleurs d’intimité, qui nous montrent les stars comme des êtres à part, comme s’ils n’embrassaient pas comme tout le monde, comme s’ils changeaient de couleur en arrivant à l’orgasme, comme si le secret de leur réussite était dans leur façon de nager, de dormir, de courir... Je suis contre les paparazzi bien sûr.
Je ne pouvais m’empêcher, après cette histoire, de penser à ces grands hommes du monde, souvent victimes, eux et leurs proches, de ces ragots imagés de bas étages dont le seul but avéré était le gain : gagner un maximum, quelqu’en soit la méthode, et dieu sait comment il réussissaient ! Je ne pouvais m’empêcher de citer l’auteur de mes rêves, l’écrivain Anglais Éric Ambler, vivant en Suisse pour écrire ses chef d’oeuvres : <
Il s’agissait là d’un touriste Hongrois en vacances sur la Côte d’Azur dans un hôtel au bord de l’eau, menacé d’expulsion puis d’emprisonnement pour une faute qu’il n’avait pas commise. Une histoire d’appareils photo et de clichés compromettants dérobés par mégarde. Boum !
... Encore un fait d’actualité qu’on déplore, comme les guerres et les attentats aveugles, et qu’on associe à la vie des gens en guise d’info, pour leur rappeler et apprendre aux enfants que la vie est cruelle. Parfois-même injuste. Quelle morale ! Quelle chance j’ai eue, moi, de passer outre en mon temps reculé de l’enfance où il ne se passait rien, car l’insouciance était plus forte. Vraiment, il ne se passait rien ? Il se passait mille et une choses, de rêve, sans savoir que c’était le rêve, mauvaises sans savoir que c’était mauvais, tristes sans savoir que c’était triste, banales sans savoir... et ça ne m’a pas empêché de grandir ; j’irais jusqu’à dire que ça m’a fait grandir, tout ça, sans reculer. Pourquoi un jour cessons-nous d’avancer, de grandir - l’orgueil est une cause, entraînant la fatigue, maigre constat de sa nullité naissante. Les enfants ne font jamais parler d’eux, parce qu’ils n’ont pas besoin d’entendre parler d’eux. Si tel adulte se détache d’un autre par je ne sais quel exploit sportif ou technique ou autre, on va le porter aux nues dans la presse écrite et télévisée, on va lui faire un livre sur lui, ses exploits techniques : pourquoi ? Il est plus facile de faire un papier sur quelqu’un qui a déjà fait son exploit que sur un peuple qui subit l’embargo économique d’une grande Nation. Dire que cette nation est toute petite en réalité, c’est pas très correcte - on vous taxera de mensonge ou d’incitation mensongère au mensonge, vous serez condamné à démissionner pour avoir donné votre humble avis en oubliant que ça n’était pas du tout ce qu’on attendait de vous au Journal. Vous partirez, vous retirerez ; ayant perdu votre gagne pain, vous accepterez l’enveloppe avec le chèque pour ne pas poursuivre vos investigations de bon sens. Vous serez dégoûté d’avoir été acheté, mais vous mangerez à votre faim et dormirez couvert. Vous vous tenez à carreaux, et vous êtes crédité de louanges d’idiots suiveurs et de baise mains d’idiotes racoleuses, qui seront les garants de cette New attitude. Vous savez ce que vous perdrez si vous en changez. Vous êtes fini mais enfin, vous profitez. Vous profitez de tout ce que votre travail d’avant, harassant, vous interdisait par manque de temps. Pas de vacances. Enfin des vacances et du bon temps ! Je serais trop bête de pas en profiter ! Vous devenez affirmatif et enthousiaste, enfin ! Vous pouvez même prendre la liberté de dire ce que vous ressentez devant l’actualité qui se déroule, comme l’habitué du café le matin avec les copains. Vous redevenez normal avec une vie qui, loin d’être saine, vaut mille fois celle que vous avez quittée. Quelle chance ! Je suis redevenu normal, redescendu sur terre, c’est un miracle ! Ressuscité des morts vivants, des demis vivants, des rapaces, des rats, des faiseurs d’actualité, des tyrans défenseurs de la paix, des auteurs d’un traité de paix...
L’actualité se déroule devant vous
L’histoire se produit au jour le jour
La vie des autres ne regarde personne
Ne regarde et n’intéresse personne
S’ils veulent parler d’eux, et bien soit
Tu feras peut-être parler de toi
Si ça peut te rassurer quelque part ?
Tu prends un risque énorme
Que je te sais incapable d’assumer
Mais soit !
Je suis libre de faire ce qu’il me plaît d’accord ?
La liberté de dire et faire n’importe quoi, soit.
Si c’est ça que tu appelles “ta liberté”, je ris déjà
Car je connais le résultat. Tu partiras
Pour aller chercher ailleurs ce que tu n’as su trouver ici
Mais tu recommenceras toujours les mêmes conneries
Tiens-le toi pour dit. Déguerpis !
Comme si les gens devenaient fous.
L’ère des déceptions et des constats navrants
Je préférais rester enfant en m’occupant de moi
À tors et à travers, sans savoir même comment faire
Pour rentabiliser mon travail, même si, même si...
Qui traiterait un enfant de fou ?
Parce qu’il arrache les boutons des géraniums pour les offrir à Mamïou ?
Comme si les gens devenaient fous.
Je préfère m’occuper de moi, même mal
En me disant que le travail produit seul
Un jour portera ses fruits comme un seul arbre
L’arbre de Judée ne porte pas de fruits, que des gousses
avec des graines...
L’arbre de l’enfant Jésus ne porte que des piquants
Comme le cèdre de l’Atlas ou du Liban
Que la foudre en tombant grillera comme une vulgaire allumette.
Je laisse la légende à la légende, mon travail aller de l’avant
Je laisse la nature à la nature, mon travail aller de l’avant
Je laisse la vie à la vie, mon travail aller de l’avant
Je laisse le temps au temps
Hors du temps.
Mon travail aller de l’avant.
Dam.
Re: L’arbre de l’enfant Jésus ou, de l’indiscrétion curieuse à la curiosité discrète.
J'aime beaucoup ce passage très poétique?
Mais qu’est-ce qu’on nous prépare donc comme rêverie fantasque d’amphore sans culs et de jarres folles à cordes sans cols... à nos petits ? Pour en faire des cols ronds ou des culs terreux ? Qu’est-ce t’as contre les cols ronds et les culs terreux ? C’est peut-être pas des artistes comme toi, mais des artistes à leur façon... Chacun est artiste à sa façon, je vois. ça promet d’être beau ! J’ai jamais dit que j’avais quoique ce soit contre eux ; certainement pas de l’antipathie, mais de l’indifférence , ça, peut-être. Tu ne les connais pas, ces culs terreux de demain, tu ne les connais pas. Et tu oublies les cols ronds, tu les as déjà oubliés ? C’est pas la même chose pour moi, les culs terreux et les cols ronds.
Trop d'accord avec ce passage. C'est vrai que si l'on y regarde à deux fois, flûte, on a autant de valeur que ces gens...ouais OK, on est plus pauvre !!
"Moi, je suis contre tout ce qui touche à la vie privée des gens : contre ces voleurs d’intimité, qui nous montrent les stars comme des êtres à part, comme s’ils n’embrassaient pas comme tout le monde, comme s’ils changeaient de couleur en arrivant à l’orgasme, comme si le secret de leur réussite était dans leur façon de nager, de dormir, de courir... Je suis contre les paparazzi bien sûr."
De la pure poésie que ce passage qui me fait bien penser à cette actualité que trop boivent en pensant que c'est une vérité. mais la liberté ne commence-t-elle pas par soi en faisant ce que bon nous semble?
Beaucoup de choses à dire.
"L’arbre de l’enfant Jésus ne porte que des piquants
Comme le cèdre de l’Atlas ou du Liban
Que la foudre en tombant grillera comme une vulgaire allumette.
Je laisse la légende à la légende, mon travail aller de l’avant
Je laisse la nature à la nature, mon travail aller de l’avant
Je laisse la vie à la vie, mon travail aller de l’avant
Je laisse le temps au temps
Hors du temps.
Mon travail aller de l’avant."
Ce qui me fait plaisir, c'est que pour le moment, on peut encore se lever et regarder dehors pour voir ce que le ciel nous a réservé. Mais pour combien de temps?
Bon moment de lecture pour une fille comme moi, qui vit dans un "royaume"
Sylvie
Mais qu’est-ce qu’on nous prépare donc comme rêverie fantasque d’amphore sans culs et de jarres folles à cordes sans cols... à nos petits ? Pour en faire des cols ronds ou des culs terreux ? Qu’est-ce t’as contre les cols ronds et les culs terreux ? C’est peut-être pas des artistes comme toi, mais des artistes à leur façon... Chacun est artiste à sa façon, je vois. ça promet d’être beau ! J’ai jamais dit que j’avais quoique ce soit contre eux ; certainement pas de l’antipathie, mais de l’indifférence , ça, peut-être. Tu ne les connais pas, ces culs terreux de demain, tu ne les connais pas. Et tu oublies les cols ronds, tu les as déjà oubliés ? C’est pas la même chose pour moi, les culs terreux et les cols ronds.
Trop d'accord avec ce passage. C'est vrai que si l'on y regarde à deux fois, flûte, on a autant de valeur que ces gens...ouais OK, on est plus pauvre !!
"Moi, je suis contre tout ce qui touche à la vie privée des gens : contre ces voleurs d’intimité, qui nous montrent les stars comme des êtres à part, comme s’ils n’embrassaient pas comme tout le monde, comme s’ils changeaient de couleur en arrivant à l’orgasme, comme si le secret de leur réussite était dans leur façon de nager, de dormir, de courir... Je suis contre les paparazzi bien sûr."
De la pure poésie que ce passage qui me fait bien penser à cette actualité que trop boivent en pensant que c'est une vérité. mais la liberté ne commence-t-elle pas par soi en faisant ce que bon nous semble?
Beaucoup de choses à dire.
"L’arbre de l’enfant Jésus ne porte que des piquants
Comme le cèdre de l’Atlas ou du Liban
Que la foudre en tombant grillera comme une vulgaire allumette.
Je laisse la légende à la légende, mon travail aller de l’avant
Je laisse la nature à la nature, mon travail aller de l’avant
Je laisse la vie à la vie, mon travail aller de l’avant
Je laisse le temps au temps
Hors du temps.
Mon travail aller de l’avant."
Ce qui me fait plaisir, c'est que pour le moment, on peut encore se lever et regarder dehors pour voir ce que le ciel nous a réservé. Mais pour combien de temps?
Bon moment de lecture pour une fille comme moi, qui vit dans un "royaume"
Sylvie
Re: L’arbre de l’enfant Jésus ou, de l’indiscrétion curieuse à la curiosité discrète.
Le Printemps de la Prose me permet de m'attarder sur ce texte que j'avais "oublié" de lire, sans doute rebuté par sa longueur.
Et je me dis que j'ai bien eu tort car il y a dans ces lignes beaucoup de poésie tout comptes faits. De cette poésie "enfantine" du quotidien, celle qui voit les choses belles et les choses laides comme elles sont, simplement belles ou laides puis finit par faire le choix de la beauté.
Nilo, dans la canopée.
Et je me dis que j'ai bien eu tort car il y a dans ces lignes beaucoup de poésie tout comptes faits. De cette poésie "enfantine" du quotidien, celle qui voit les choses belles et les choses laides comme elles sont, simplement belles ou laides puis finit par faire le choix de la beauté.
Nilo, dans la canopée.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: L’arbre de l’enfant Jésus ou, de l’indiscrétion curieuse à la curiosité discrète.
Que c'est gentil et comme c'est bien dit aussi, je suis content. Pour le printemps de la prose, ça tombe à point nommé ! Tout est bien...
Dam.
Dam.
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