Bleu blanc toc !

J'ai tantôt,
Fait un tableau
Qui me portera chance
Avec du bleu, dans la lumière
Et du blanc
Dans les ombres
À l’envers, renversé
Qui me portera chance
Seul au centre,
Dans la lumière froide
Ou neutre, comme lui
Pend le drapeau Français
Fanion d’une nation
En décomposition
Par ce que le travail
Et les jeunes
Font sale ménage
Qui en pâtit ?
La Nation.
Etendard des flemmards
J’essuie un frisson
De désolation
Et j’ai un regard
Plein d’espoir
Pour mon grand tableau noir
Qui à lui seul
Renversera la vapeur
Parce que la machine...
Est grippée
Libre est l’expression
Plus grande la force
De l’individu
Sans la machine.
Sans elle.

Couple de Dorins
Faisant leur chemin
Dans un couloir
D’algues sombres
Si sombre que moi
D’en haut, du talus
J’ai aperçu
Des trois yeux
Les deux bêtes
Passant leur chemin
Tranquillement.
Me suis laissé couler
En tournant mon fusil
Doucement vers lui
Le dernier, le second
Et toc ! dans la tête
Il n’a plus bougé.
Le coup parfait.

Dam.

Si je ne suis pas d'accord avec le "message" je peux te suivre dans la "peinture" que tu en fais.
Et même si j'aime les tableaux noirs je les préfère de Soulages à celui que tu décris ici et qui me semble bien défaitiste pour un artiste.

Nilo, blanc bleu.

Je dirais un tableau d'un réalisme passager, je préférerais.

Dam, c'était vrai hier...

Lorsque j'ai lu ton poème...voir relu..j'ai vu le mot

ARTISTE

Comme la description égal à la déception du père face à son fils qui lui dit:

" Je veux être artiste"

Sylvie