Les secondes

Les secondes nous inondent. Nous n’avons plus le choix car le terme déchoit de notre petit monde. Nous sommes suspendus à des temps révolus, plus jamais comme avant quand nous avions vingt ans et quelques révolvers.

C’est vain d’imaginer le tarmac arpenté de nos pas sous tension, sous quelque sensation, nous n'avons plus de suspension.

C’est vain de regarder l’avion qui nous emmènera

Loin du frac

Rien qu'en l’air

Mon solitaire, tu m’acquis. Je ne sais plus qui ose et qui m’arnaque, délétère.

J’entends le flac
Dans cette flaque où tes manières s’assoupissent
Où tu composes tes lanières qui me crissent en l’étang de nos deux yeux profonds

Mon cher

Mon cimetière

Mon étant tend à ta surface, pourvu que cela fasse et que soyons marrons

Pourvu que tu complices

Lumière de verbal

Mots travers et bancals

Pourvu que tu sois tiers
Vu que pour moi l’éclisse, et sondent les secondes alors que je me glisse au creux de tes doux bras mon amour puis que je t’avertisse, que toujours je sursois, si peux, si peu, que je suis d'abord femme

M’enflamme

Plus que raison.

***

À Pierre, ma terre et ta seule et tendre effilée.

Je viens de faire des corrections en direct live, c'est toujours un brouillon et un petit boudin tout ^^

Je ne sais pas où te mèneront tes ratures puisque ce texte est en chantier mais j'espère que tu conservera ceci :
Pourvu que tu complices

Nilo, Assistance à Maîtrise d'Oeuvre.

Messaline dans les bras du coeur, Marine doit-être révolvée ! Je garde les " révolvers " de la jeunesse plantée dans le gras du ciel.
Béa qui regimbe à se courber moulue.

" ....en l’étang de nos deux yeux profonds...." j'adore ce son, cette image qui me rapelle la crème onctueuse, imaculée aussi délicieuse au regard qu'au toucher et au goûter.
Ton texte a ses saveurs, j'aime ce style qui a des choses à travailler mais qui a son originalité.
Lecture très agréable

Au paravent des peurs inutiles, comme le parasol des rayons futiles, puisque seule la lumière suffit, tout en douceur et en finesse, celle qui reste au fond et que l'on rêve toujours que l'autre reçoive et s'y réchauffe sans demander la lune.

mur mur c'est dur!

Dam câlins de sur croix

Les " mots " de Lalou et les silences de Mess' l'équilibre est maintenu de la sorte.

Le mur encore, rappelle ses ombres.

J'adore : "pourvu que tu complices" !