Nue

Nue, étendue sur le lit, le visage radieux, je soupirai de bien-être. La découverte et la conquête de mon corps touchaient à sa fin. L’expérience que j’avais entreprise, il y a quelques jours, devait me permettre de me réconcilier avec mon corps. Elle était simple, intimidante de prime abord, voire scandaleuse pour certaines puritaines…
Suite à un échec sexuel, du moins que je qualifiais comme cela, j’avais envisagé de pénétrer les profondeurs de mon intimité, de violer cette âme pudique et de la dominer.
Quotidiennement, le rituel était le même, l’atmosphère en devenait jouissive.
Transportée par une chanson lente, sensuelle, de préférence interprétée par un homme, je me dévêtissait délicatement en commençant par déboutonner mon chemisier, mes doigts frôlaient ma peau, mes tétons se dressaient, je fermais les yeux comme pour me laisser envahir par cette chaleur démoniaque.
Le corsage glissait sur le sol, je portais un doigt à ma bouche, puis ma main s’affolait autour de ma poitrine qui durcissait peu à peu, la tête légèrement inclinée en arrière alors que mon autre main effleurait mon ventre, là où toutes les sensations naissent, meurent, là où il fait bon avoir chaud ! L’énergie canalisée, je continuai, descendant plus bas. Au début timide, n’osant pas devenir trop intime avec cette nouvelle compagne, très vite je m’engaillardissais jusqu’à à ce que nous ne formions plus qu’une union torride, poignante, étourdissante !
La respiration saccadée, les muscles contractés, j’explorais mon bonheur chaque jour au-delà de toutes mes frontières ! Je revivais à travers ces moments singuliers, j’apprivoisais ma jouissance.
Je terminais ma quête allongée sur mon lit, un rayon de soleil enveloppait mon visage, un sourire se dessinait sur mes lèvres…
Enfin je pouvais concevoir de refaire l’amour, inclure une autre personne dans ce duo.

désolée mais jusque la, rien de bien exceptionnel!

Ca aurait pu être chaud mais je reste sur ma faim, n'aimant pas manger tiède.
Peut-être que la pudeur est à l'origine de ta retenue. Mais alors il vaut mieux ne pas aborder le sujet de cette façon.
Essaye encore.

Nilo, couvert.

de ton avis Nilo...quite à y aller, autant y aller gaiement et franco sinon ça le fait pas.

Oui, j'avoue que c'est un peu trop "fleur bleue" pour dire que ce texte m'a véritablement plu.

J'irais même jusqu'à dire que si LCBeat l'avait écrit on aurait eu du cru!

Il est vrai que c'est très difficile, pour une fille surtout, d'écrire du cru sans que certains qui sont encore au moyen âge ne lèvent les bras au ciel.

Mais tu aurais pu quand même dire les mots: Seins ( au lieu de poitrine) par exemple et autre chose que "bas ventre" qui fait presque "médical" sans tomber dans le porno bien sur!

Aller...laisse toi porter par tes pensées sans mettre un voile sur nos yeux.

Sylvie

> Il faut prendre des risques, il faut toujours prendre des risques. Mais l'attente comporte aussi un risque.
(Paul Desmarais)

Il apparait donc que ton texte revu à la hausse avec quelques formules plus explicites serait super !

Pour ma part, je crois que ce n'est qu'un début, une découverte, et que la suite devrait être moins "timide". A moins que cette tendance ne t'ôte le goût de l'écrire.

Dam, le goût du risque.

Plutôt d'accord avec vos réactions, même si je pense qu'il faut - pour ce genre d'écriture - tenir en équilibre entre deux racolages : soit tomber dans le vulgaire explicite qui n'est rien d'autre que du "porno" comme dit Sylvie, et qui à mon avis ne nous apprendra rien de nouveau sur le(s) mélange(s) des anatomies ; soit rester dans une prose fade qui "laisse deviner", et on s'emmerde.

Ici, même si je n'ai pas trouvé un grand intérêt à ce texte, elle navigue entre ces deux extrêmes sans y tomber. Je ne suis pas sûr qu'un style "plus cru" serait utile.

Z.

Plus cru non, mais que cela ai un interet quoi !

De nature gourmande, je reste aussi sur ma faim. Attendons donc voir le trio annoncé...