À la fin de l'envoie ...

Au coucher du soleil lorsque le peu de lumière
Inonde ta salle de bain et allongée lascive
Les cheveux encore humides, la bouche perdue
Tu pleures comme une femme devenue une enfant.
Le murmure oublié celui d’une voix passive
Attendue et haletante, a fait frémir ton corps.
Courbée mais pas soumise, tu attends l’impossible
Parce que cette inconstance, ce moment d’apparat
Tu le cherches encore tout en le redoutant.
Ce partage d’intentions animé et sensible
L’éternité d’une nuit qui éloigne l’aurore
Et les mains désireuses d’oublier le passé
Tu trembles d’attention envers l’autre côté.
La chaleur et l’ennui se mêlent d’incontinence
Pour donner à tes lèvres un si bon goût d’ivresse
Où buvant le sommeil, tu apprends le plaisir
Cachée derrière ton ombre jouant de l’avenir.
Tu es seule à présent, mystérieuse et inquiète
Et si tout ce besoin n’était qu’une chimère ?
Apparence d’illusion aux tintements de verre
Te délaissant amusée sans le moindre remord.
Mais aussitôt, le bruit sourd d’une démarche assurée
S’avançant vers ton corps pour t’offrir un baiser
Te fais espérer un nouveau lendemain.
Le soleil est parti et l’aube si lointaine
Ne crains plus ses caresses, ni même ses absences
À ses yeux tu es, sans doute une princesse
Qu’il oubliera peut-être en retournant chez lui.
Jamais tu ne dois te défaire de l’idée
Qu’à l’instant tu rêves de ne plus t’en passer.

Un poème complexe, l'écriture est là c'est certain, et tu sais que je l'aime. J'ai pensé après plusieurs lectures à ce passage d'une chanson de Noir désir qui s'appelle "pyromane":
"-Ô mon amour, tu es seule..."
Tu me diras si tu ressens comme moi, je suis en tout cas ravi de te relire.
A+.

Un rythme appliqué
Une émotion soutenue

Que dire si ce n'est que j'ai eu un grand plaisir à te lire et te relire et voir combien ta poésie évolue

On voit que tu aimes ça et à mes yeux, c'est déjà un beau cadeau de la vie.

Sylvie

Une belle écriture et des mots retenus qui ne disent pas tout...comme si l'essentiel n'était pas dit alors qu'il te brûle les lèvres.

Span, j'ai écouté la chanson de Noir Désir que je ne connaissais pas et je te remercie de me l'avoir fait découvrir je l'aime beaucoup ! Mais je n'ai pas retrouvé l'émotion que j'avais en écrivant mon texte quand j'ai écouté cette chanson... Si tu veux tout savoir, j'écoutais Hotel California d'Eagles quand je l'ai écrit.
Sylvie, merci de me suivre toujours et me soutenir malgré mon absence.
Et pour ce qui est de ma retenue Carmen, elle est voulue. Parce que j'ai appris à me retenir et qu'en écrivant ce texte, je voulais tout sans rien avoir.

Merci à vous trois d'être passé par ici. Ça fait du bien de revenir partager avec vous.

c'est agréable de passer par ici,j 'y trouve les réponses à mes questions, mais tes derniers vers sont si énigmatiques, si peu en communion avec ce qui précède, que l'on comprend mal ce que tu ne dois jamais oublié : lui, ses caresses, ou encore tes rêves ...

Jamais tu ne dois te défaire de l’idée
Qu’à l’instant tu rêves de ne plus t’en passer.

Un texte fort, qui dit le besoin d'amour, qui est suintant de baisers, de caresses, même non-dites, le besoin de se rappeler toujours...

Les cheveux encore humides, la bouche perdue
Tu pleures comme une femme devenue une enfant.


Bravo pour ce poème dont le texte,la forme et le thème sont si bien réunis...mais qu'en est-il du titre ?

Tu m'épates Océane. Vraiment, que de progrès de textes en textes, dans la construction, dans l'évocation, dans le poids de mots...
Bon, maintenant que j'ai épuisé mon stock de compliments un peu d'eau froide. La ponctuation me semble hésitante, aléatoire parfois, et ça enlève de la force au texte. Enfin pour moi qui doit m'y reprendre à plusieurs fois après avoir buté sur une virgule égarée par ci, un point décalé par là.
Mais peut-être suis-je simplement un mauvais lecteur ?
Quoi qu'il en soit : beau texte.

Nilo, point final.

J'ai buté sur beaucoup de mots en lisant ce texte : je n'y vois pas de rythme, ou bien un rythme un peu saccadé. J'aurais beaucoup de mal à lire à haute voix, car je n'entends pas de musique.
Mais sinon le thème et les images me plaisent bien. (Sans plus)

Ca me fait mal d'être d'accord avec Babylon, mais pour le coup je ne saisis pas bien cette avalanche de compliments pour un texte plus que moyen.
Ni dans les images ni dans la musique je n'ai trouvé mon compte, trop de faiblesses, trop de facilités. Je continuerai à te lire avec attention.

Z, à la fin de l'envoi.

Zlatko a écrit:Ca me fait mal d'être d'accord avec Babylon,

Merci à ceux qui ont apprécier l'image.
Merci Nilo pour le "tu m'épates", il m'a fait bien sourire.
Pour ceux qui ont moins apprécié, ça ne fait que me prouver que j'ai encore du travail. Même s'il y a l'art de dire les choses sans blesser =)
Merci à tous

Tu me diras si je me trompe, mais j'ai l'impression que ton "premier jet" a subit des retouches comme si tu désirais expliciter ton poème ? cela dit j'aime beaucoup certains passages, ceux qui sont limpides justement ; j'aime ta plume et ce qui l'anime.

Excuse-moi de raisonner comme pour moi-même, et ne le prends pas mal. C'est délicat, voilà, mais je le fais. Parce que je me reconnais un peu dans tes "premiers pas". C'est un mot en "a" justement...
Pour un mot ajouté, tu dois écrire une ou deux ou trois longueurs de mieux pour faire oublier l'intrus...

Dam, patata patatra.