Prière

Prière


Nos souliers se sont usés
Sur les chemins de terre et de pierres
Avant d'arriver fatigués
A l'abri, sous la verrière

On a tenté d'effacer
L'ardoise des mots durs, insensés
Sans jamais y arriver
Nos vies sont compliquées

La vague de nos rancoeurs
Ne s'est jamais retirée
Aujourd'hui, nous sommes vides
Lassés, épuisés, avides

Nous nous cherchons encore
Et prions que nos cœurs, nos corps
Se retrouvent. Avant que la lumière
Ne s'éteigne à jamais.


H.

Je ne sais pas si c'est cette absence du "vous" dans ton poème, remplacé par le "nous" mais j'y ai ressenti moins d'émotion que dans le précédent et d'autres.

J'ai un peu perdu la griffe de H. ici.

Mais ce n'est pas pour ça que je le trouve mauvais.;entendons nous bien

Sylvie

L'ardoise des mots durs, insensés ...


les sens ordinaires
sont dessus dessous

ça roule

un texte sympathique sans plus

J'ai apprécié, mais comme Marc, pas de révélation dans ce texte.

A te lire.
Z.

passage de Lalou ...

j'aime bien et la présence du "nous" me semble être une possession ou une dépossession de nos vies , ni plus ni moins que les autres malgré le don de "clairvoyance" qui anime le poète...IL n'y a peut-être pas de révélation ici mais une souffrance partagée que je ressens très bien !

A tous, merci !

Et pour les remarques un peu plus négatives, j'en prends note !
Moi-même, je ne me suis pas reconnue !

(sourire)

H.

Comme Ez... ces mots
L'ardoise des mots durs, insensés
ont retenu mon attention.

Nilo, burin et marteau.