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j'ai l'elan qui s'etiole
l'amour qui me désole
la passion qui s'eteind
l'art qui me regarde en coin
fatiguée, fatiguée
j'ai le moral en berne
l'envie de lacher les rennes
et de tout balancer
debarasser le plancher
fatiguée, fatiguée
des amis desoeuvrés, ,
des enfants enervés
des parents fatigués
fatiguée fatiguée
jveux dormir, dorlotter
mon petit corps fatigué
le blottir, le choyer
et me laisser aller
à la paresse soyeuse
au farniente, envieuse
des bébés cajolés
jveux tout laisser couler
me noyer sous les taches
banir ce qui m'attache
aux devoirs raisonnés
et ne plus rien donner
fatiguée, fatiguée
jveux des couettes
des plumes
des coussins
de la thune
sans avoir à bouger
et sans rien remuer
j'veux tout sans sacrifice
m'adonner à ce vice
de ne rien meriter
et tout laisser couler
fatiguée, fatiguée
etre lache, etre faible
egoiste , infidele
pour me faire la belle
et puis me reposer.

J'adore vraiment, j'aime beaucoup cette fluidité qui en dit long...Bravo.

Tu veux de l'attention en somme, sans y faire attention. De la douceur et vivre comme le chat vit sa petite vie. Et plus de stress pour si peu en retour ! Tu aspires à respirer en paix.

J'aime ce penchant, ce tournant.

Dam.

Tiens...on dirait "moi" en ce moment.

Mais quand on passe de 15° à - 3°...ça fatigue hein?

Voilà un texte sorti d'une poche ou d'un corps, peut importe, qui dit bien ce qu'il voulait que nous puissions lire...

Encore un peu de patience et le soleil jouera le magicien en fleurs.

Sylvie

Il ne manquerait plus que tu aies la rate qui se dilate...

Nilo, bon d'accord, je le remets dans ma poche.

lol c'est vrai que ça fait un peu ça mais c'est ainsi !

Un beau début d'élan nouveau.
Ton poil dans la main reprend déjà du poil de la bête (ou l'inverse)...