Sur le trépas

Si l'un d'entre nous meurt, il ne va pas au ciel
Et ne retourne pas au ventre de sa mère.
Si son corps, quelquefois, repose sous la terre,
Il ne peut en surgir de fruit providentiel.

Quand l'abeille a produit pour nous un peu de miel,
Nous n'avons plus souci de son corps éphémère.
Or, pour l'humain aussi, la mort est ordinaire,
C'est une obligation du monde matériel.

Mais parler du trépas sied-il à un poète ?
Ou bien, faut-il laisser ce sujet aux prophètes
Qui en feront prétexte à promouvoir leur foi?

La poésie nous aide à garder le sourire
Lorsque nous éprouvons le meilleur et le pire
De ce monde soumis à d'arbitraires lois.

bah moi je n'aurais pas mis d'illustration sur celle ci !!

Tu as raison ; je l'ai supprimée.

Lalou sensible aux ambiances

Gardons le sourire !

Ben je ne te rejoins pas forcément sur l'utilité de la poésie mais c'est cool, tous ces textes verts bleus jaunes rouges commençaient à m'éloigner de tes textes. Que j'apprécie, de base.

Ceci dit, les abeilles sont de moins en moins nombreuses, tu n'as pas remarqué ?

Un frelon de Chine les mange :

http://www.sudouest.fr/2010/09/25/sur-la-piste-chinoise-du-frelon-asiatique-194601-736.php

Une belle ambiance et un questionnement métaphysique qui restera, je le pense, sans réponses...

Poésie! ô trésor! perle de la pensée! - Les tumultes du coeur, comme ceux de la mer, - Ne sauraient empêcher ta robe nuancée - D'amasser les couleurs qui doivent te former.

Alfred de Vigny

La question mérite d'être posée.
La réponse s'affine (s'affirme ?) avec l'âge.
Mais elle reste toujours d'actualité.

Nilo, passant.