crossroads

Il n’y a d’autre personne que la nuit que je quitte. J’ai résolu en marchant la tête droite de voir le trajet du jour, de m’y étendre. Et si j’oubliais la rage et les blessures ou du moins que j’en détourne le regard. L’exercice n’est pas aisé ; cette simple question le prouve : « ceux-là sont-ils mes frères et mes sœurs du rang humain ? ».

Se tourner vers le diurne et ne pas stigmatiser le pas pressé de ce jeune homme mais voir en arrière, imaginer la vie inconnue sans chercher à y déceler une blessure pour fraterniser.

J’ai bien voulu croire que je combattais un démon moi aussi. J’en ferais l’allié entre mes songes et le souvenir des dieux.

Rien ne bouge, ne se manifeste. La chambre ou je vis peut elle aussi subir un regard heureux. N’agressons-nous pas les autres avec notre bonheur, avec sa déclamation ?
Encore faudrait-il se hisser à une parole authentique, ferme aussi

Le bonheur est sans appel

Très beau "petit" texte Marc. Vraiment !
Et puis, quand bien même il n'y aurait que ceci
J’ai bien voulu croire que je combattais un démon moi aussi. J’en ferais l’allié entre mes songes et le souvenir des dieux.
que j'en dirai la même chose.

Nilo, pas peu dire.

En effet, un texte intime comme tu sais nous les faire partager.
très beau ;

Opération : Je fouille

Auteur que je suis et que j'aime lire.

Du talent même dans un seul vers
Une plume qui mérite le détour

Encore une fois, je lis sans voix pour entendre les mots résonner.