La Tour de Carol

La Tour de Carol


Une gare isolée,
Il pleut à l’arrivée.
Une unique auberge,
Au fond de l’Ariège.

Regards étonnés,
Sur les pentes mouillées.
Mains froissées,
Cœurs serrés.

Au grand feu de cheminée
Nous nous sommes réchauffés

Puis soudain,

Le vin dans tes grands yeux
A cessé d’être joyeux

Dans la chambre blanchie
Ton regard noircit
Je n’étais plus à toi,
Je devenais ta proie.

La suite…tu la connais

H.

Un mot de travers me touche...imaginer des scènes qui sous l'effet de la colère ou de l'alcool dérapent, est une souffrance que je partage.
Les moments paisibles sont pour certaines peronnes impossible à vivre (j'ai observé cela dans mon enfance).
Le poème est une oeuvre de reconstruction.

L'effet est surprenant car tu as choisi les bons mots pour cette chute qui refroidit

Du beau H. une fois de +

Sylvie

J'aurais pu choisir une image de la gare...
Je préfère celle-ci.


Nilo, lever du jour.

Coucou à tous...et merci !

J'espère être plus présente bientôt !
Je le souhaite...

H.

Un poème court comme je les aime et une chute terrifiante...
Tout est dit.

je ne l'avais pas vu !!

Une économie de mots pour ce croquis. Et un seul vers pour un seul regard où tout bascule.
Bravo !

Le fond me trouble. On n'est pas "la proie de" sans le vouloir, ou l'accepter, et c'est une posture qui me gêne.
Formellement, je ne suis pas fan des vers si courts qu'ils réclament la perfection.