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Les tremblants.
+4
Lalou
printemps d'avril
LCbeat
Zlatko
8 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Les tremblants.
J’ai compris qu’à trop voir on ne voyait plus rien
Au cheval sous le joug qu’aveuglent ses œillères
Qui vous dit qu’à tracer le sillon dans la terre
Il ne le trace heureux de n’avoir qu’un chemin ?
Et d’aspirer à tout je n’aspire qu’au vide
Ogre de milles voies qui nient la direction
Elle me disait – Va ! et je cherche le nom
De ce pays lointain où ma chanson me guide
J’errais aux milles voix de rêves sans visages
Qui me mangeaient le jour et digéraient mes nuits
Je cherche l’embryon d’où naissent les orages
Avant de diluer leurs mirages en pluies
Je cherche le bâton qui frappe le tambour
Avant d’amenuiser le fracas dans l’écho
Et l’orgue-poésie ébranlera les tours
De pierre où les croyants galvaudent leurs sanglots
Et s’il fallait pleurer nous pleurerons sans honte
Au-dehors dans le vent et le cœur au soleil
Au jour où je suis né mon pays me raconte
Que l’amour est de chair et de crades merveilles
Et cette poésie de brumes et de brises
Que je chantais hier est devenu métal
Et le marteau du rêve la déforme la grise
Nous étions forgerons et nous restions pétales
L’ailleurs a fabriqué le réel qui vous semble
Aux jours de désespoir comme un étranglement
Je vous dirais la joie de ces hommes qui tremblent
D’avoir pu inspirer cet ailleurs librement
Z 02 04 11
Au cheval sous le joug qu’aveuglent ses œillères
Qui vous dit qu’à tracer le sillon dans la terre
Il ne le trace heureux de n’avoir qu’un chemin ?
Et d’aspirer à tout je n’aspire qu’au vide
Ogre de milles voies qui nient la direction
Elle me disait – Va ! et je cherche le nom
De ce pays lointain où ma chanson me guide
J’errais aux milles voix de rêves sans visages
Qui me mangeaient le jour et digéraient mes nuits
Je cherche l’embryon d’où naissent les orages
Avant de diluer leurs mirages en pluies
Je cherche le bâton qui frappe le tambour
Avant d’amenuiser le fracas dans l’écho
Et l’orgue-poésie ébranlera les tours
De pierre où les croyants galvaudent leurs sanglots
Et s’il fallait pleurer nous pleurerons sans honte
Au-dehors dans le vent et le cœur au soleil
Au jour où je suis né mon pays me raconte
Que l’amour est de chair et de crades merveilles
Et cette poésie de brumes et de brises
Que je chantais hier est devenu métal
Et le marteau du rêve la déforme la grise
Nous étions forgerons et nous restions pétales
L’ailleurs a fabriqué le réel qui vous semble
Aux jours de désespoir comme un étranglement
Je vous dirais la joie de ces hommes qui tremblent
D’avoir pu inspirer cet ailleurs librement
Z 02 04 11
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Les tremblants.
Tu as des démangeaisons dans les jambes, dans le cœur et dans l'esprit.
Ce qui fait d'un souffle, une tempête, d'un mot une demeure de mots.
L'ouragan lexical a cela de bon qu'il embarque les jambes à traverser les itinéraires au mille destinations.
Ce qui fait d'un souffle, une tempête, d'un mot une demeure de mots.
L'ouragan lexical a cela de bon qu'il embarque les jambes à traverser les itinéraires au mille destinations.
Re: Les tremblants.
J’ai compris qu’à trop voir on ne voyait plus rien
Au cheval sous le joug qu’aveuglent ses œillères
Qui vous dit qu’à tracer le sillon dans la terre
Il ne le trace heureux de n’avoir qu’un chemin ?
Je crois que tu n'as pas compris mais que tu aimerais comprendre que l 'ouragan lexical où tu te démènes ne te mènera pas vers un ailleurs...il t'aidera sans doute un jour à ÊTRE là où tu es présentement !
cette strophe est vraiment très belle !!
Chantal
Au cheval sous le joug qu’aveuglent ses œillères
Qui vous dit qu’à tracer le sillon dans la terre
Il ne le trace heureux de n’avoir qu’un chemin ?
Je crois que tu n'as pas compris mais que tu aimerais comprendre que l 'ouragan lexical où tu te démènes ne te mènera pas vers un ailleurs...il t'aidera sans doute un jour à ÊTRE là où tu es présentement !
cette strophe est vraiment très belle !!
Chantal
printemps d'avril- MacadMalade
- Messages : 357
Date d'inscription : 09/01/2011
Age : 67
Localisation : québec au québec
Re: Les tremblants.
"Je vous dirais la joie de ces hommes qui tremblent
D’avoir pu inspirer cet ailleurs librement"
Tout est dit et sacrément bien!
Du Grand Z!
D’avoir pu inspirer cet ailleurs librement"
Tout est dit et sacrément bien!
Du Grand Z!
_________________
LaLou
Re: Les tremblants.
Belle conclusion en effet pour ces mots qui ne tremblent pas.
Il faut dire que leur poids les en empêche.
Nilo, trébuchet.
Il faut dire que leur poids les en empêche.
Nilo, trébuchet.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Les tremblants.
Dans cette écriture, domine la recherche de soi-même avec des sentiments qui peuvent faire écho aussi bien dans la douleur que dans une espèce de pardon de soi.
Les mots qui vous cinglent le visage , qui ne veulent pas paraitre à la hauteur de sa propre douleur sont toujours très difficile à dire, à écrire et même à être compris.
Mon ressenti, en te lisant me faisait entendre les coups, soit sur le métal ou alors sur la peau d'un nuage.
La mélodie qui s'en dégage est encore une fois juste et la poésie devient douce lorsque je la lis à haute voix.
J'aime vraiment ce poème.
Sylvie
Les mots qui vous cinglent le visage , qui ne veulent pas paraitre à la hauteur de sa propre douleur sont toujours très difficile à dire, à écrire et même à être compris.
Mon ressenti, en te lisant me faisait entendre les coups, soit sur le métal ou alors sur la peau d'un nuage.
La mélodie qui s'en dégage est encore une fois juste et la poésie devient douce lorsque je la lis à haute voix.
J'aime vraiment ce poème.
Sylvie
Re: Les tremblants.
Toujours la même impression, le même ressenti à la lecture..
les temps changent mais pas les émotions.
les temps changent mais pas les émotions.
_________________
LaLou
Re: Les tremblants.
ça swingue !
(Et s’il fallait pleurer nous pleurerons sans honte... un souci de concordance des temps, non ? Peut-être: et s'il nous faut ?)
(Et s’il fallait pleurer nous pleurerons sans honte... un souci de concordance des temps, non ? Peut-être: et s'il nous faut ?)
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: Les tremblants.
Un petit tour dans ta poésie :
J'ai choisi ce poème pour te souhaiter :
Un "JOYEUX ANNIVERSAIRE "
Et j' espère avoir encore le plaisir de te lire
J'ai choisi ce poème pour te souhaiter :
Un "JOYEUX ANNIVERSAIRE "
Et j' espère avoir encore le plaisir de te lire
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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