Sous un drap de lune

Le soleil dardait fort ses rayons
Disque blanc sous un voile de brume

Ma feuille sans ratures je planche
Ma plume à cette heure est blanche

Le palmier à chanvres
découvre ses dents pointues
cils peignés au regard torve
Immobile posture.

Soleil a plongé derrière la colline
La mer apparait d'un vert opaline
Avant de virer au mauve
Derrière un cyprès chauve


La nuit.

Sous un doigt de lune
Je pose une virgule
Je fais des émules


A la lueur d'une bougie fleur
Loup-Garou dans mon lit
Monstre velu assoupi
Frayeur ?
J'ai pas peur

Sous un trait de plume
Lentement se dessine
L'histoire au crépuscule
Une victoire minuscule
Sur les siècles imbéciles
De distractions futiles !


Dam. /10.04.011

Le soleil est comme qui dirait une cloison rigide posée entre nous et le texte. Il se suffit de lui-même, comme tout ces décors dont on ne saurait discerner un sens en l'écrivant. ce serait peut-être un peu comme un sacrilège.
Je n'écris qu'au crépuscule ou à la nuit.

Ceci, je ne t'ai pas vraiment suivi dans ta démarche, probablement les rimes, qui, à mon goût, ne font qu'alourdir la phrase.
Mais, faut dire que je suis un irréductible...

Je trouve aussi que ce poème pourrait être allégé avec une écriture plus fluide, qui ne s'embarrasserait pas d'effets de style.
Au demeurant le fond est bon, de belle choses, de belles idées, à creuser.

Nilo, dans ses quartiers.

Je me suis laissée distraire, avec toi, par le paysage, c'est agréable sous le soleil !
Un poème où j'ai aimé musarder en attendant l'heure où la plume a daigné tracer ses mots.

:-) moi j'ai aimé ces mots posés par touche, ça et la...confectionnant ce drap de lune, bien poétique!

Merci à vous tous.

Dam, instants visions.

J'ai pour ma part aimé ce texte tel qu'il est. On y entend cette petite voix qui n'appartient qu'à Dam et qui chaque fois, nous chuchote de nouveaux secrets.

A te lire.
Z.

Nilo a écrit:Je trouve aussi que ce poème pourrait être allégé avec une écriture plus fluide, qui ne s'embarrasserait pas d'effets de style.
Au demeurant le fond est bon, de belle choses, de belles idées, à creuser.

Nilo, dans ses quartiers.

Mon commentaire est en tout point identique à Nilo, je ne suis pas original...

Un message du jour, une flânerie, j'aime bien ce pastel des mots.

Merci Z, printemps et Ratoune.

Pour Z : confidences pour confidences, secrets gardés.
Dam.

"Le palmier à chanvres
découvre ses dents pointues
cils peignés au regard torve
Immobile posture."

Ce passage vient tout droit de l'esprit du peintre qui sait ressentir les choses et les couleurs.

J'ai bien aimé ce poème qui parle à voix basse et comme Zlatko, je dirais qu'il appartient à Dam.

Sylvie

Ha Sylvie ! Ton retour était attendu ! pour mon retour en mots de poésie... Merci à toi.

Dam.

Jamais vu de mer mauve, moi

J'ai particulièrement aimé ce passage :

Soleil a plongé derrière la colline
La mer apparait d'un vert opaline
Avant de virer au mauve
Derrière un cyprès chauve

L'oeil du peintre...

Il y a de très jolies choses dans ce texte, Dam.
J'ai bien aimé y flâner ! Et écouter ta voix me raconter ces secrets.

Je serai encore plus précise que Léo,
je pense qu'il ne fallait retenir que deux vers, je choisirais ceci :
"Soleil a plongé derrière la colline
La mer apparait d'un vert opaline"
Vraiment une belle image !

Capt', bronzéelespiedsdansl'eau.

Merci pour vos passages 'réfléchis' , ça me fait bien plaisir.

Mais Pheuk, on ne doit pas sortir aux mêmes heures du jour et de la nuit. Devant le feu dardant des derniers rayons concentrés éblouissant du soleil couchant, tu n'as pas pensé que j'avais pu chausser mes Vuarnet des glaciers ? Tu ne penses pas non plus qu'un flash dans l'oeil de cet ordre peut troubler la perception des choses, des couleurs, un instant ?

Dam, vu-art-net.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Treizième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Une méditation qui me parle.