Les Dénudés

Embrasse-moi ma douce
Au plus clair de l’été

Et je te parlerai
De ces pays mayas
Où l’on ne meurt jamais

Embrasse-moi ma douce
Le règne de l’amour
A déjà commencé

L’écho du premier cri
D’espoir

Revenu
Des bouches d’ombres

Étouffe les complaintes
Tragiques

Des elfes tourmentés

Embrasse-moi
Ne reste pas figée

Dans les ruines sanguines
De la Grande Babylone

Dans les champs magnétiques
Où paissent des licornes

Nous allons devenir
Tellement réels

Que ceux qui vont
Nous rencontrer

Perdront irréversiblement
Toute idée

De leur propre réalité...

L'été avant l'heure ? Un poème qui se veut réaliste, comme pour chasser toute ombre de doute.

Dam, chaleur oblige.

Le summum du Réel ; la vie débarassée de tout soupçon de haine, de mépris, d'indifférence.
Parfois le Rêve m' emmène dans sa Réalité...alors j'imagine sans mal ce monde tel que tu le décris.

Surtout pour ça

Et je te parlerai
De ces pays mayas
Où l’on ne meurt jamais

...

Dans les ruines sanguines
De la Grande Babylone

Dans les champs magnétiques
Où paissent des licornes

Nous allons devenir
Tellement réels

Je me suis un peu "ennuyé" dans le ventre mou.
Ce qui ne retire en rien sa qualité.
L'été finira bien par tous nous cueillir, réels ou non.

léo a écrit:Et je te parlerai
De ces pays mayas
Où l’on ne meurt jamais

Ne reste pas figée

Dans les ruines sanguines
De la Grande Babylone

Dans les champs magnétiques
Où paissent des licornes

Ca c'est de la poésie.
Excuse moi pour ce raccourci mais j'ai vraiment aimé ces éclairs là.

Nilo, accélérateur de particules.

je suis d'accord avec vous autres
il y a beaucoup de promesses dans tout cela,
ça sent le printemps

J'ai beaucoup aimé le message du texte, enfin celui que j'en ai retiré (et je suis pas sûre que ce soit le mm que les autres, alors je dis rien ou si peu :p)

Sasvata

J'ai beaucoup aimé aussi - d'ailleurs l'évocation de la Grande Babylone m'a fait sourire, clin d'œil ou pas je l'ai pris à mon compte. Sinon, cette aspiration que je comprends de franchir la frontière réalité/rêve (j'y travaille).

Z.

J'ai beaucoup aimé également et le choix des vers courts est audacieux mais réussi.

Swann,

léo a écrit:
Nous allons devenir
Tellement réels

Que ceux qui vont
Nous rencontrer

Perdront irréversiblement
Toute idée

De leur propre réalité...

Pour ma part, c'est cette fin que je préfère (italiques ou pas).
Comme ça, il y en a pour tout le monde...

Un grand merci pour vos critiques toujours objectives.