Changement de voie

Il faut encore quitter
Un ou deux passants croisés
Décroisés selon les circonstances
Incontournable.

Tôt au tard au bord des coupes
Un dernier geste champagne salue
La cérémonie
Incontournable

Pendant que les miettes tombent
Dans la main en creux
La danse s'achève dans un petit geste
Incontournable

Qui laisse aux autres jetés
Son supplément de vide
Irréparable.

Touchante et émouvante chanson ,Ratoune...un air de dernière danse qui ne laisse pas du tout indiffèrent bien au contraire !
J'aime la rengaine 'incontournable " se brisant sur "l'irréparable"...
Merci pour ce partage Ratoune.

Lalou est passée avant moi sinon j'aurais dit la même chose, je suis sure qu'elle me l'a piquée mon idée de com je vais faire un procès des depardons ^^

Ben, RATOUNE, ici ou là bas, t'es toujours aussi irréparable, et bien entendu, pour moi, incontournable.

Messaline, saline et salée, vu qu'anciennement marine, donc amère

Une entrée en fanfare comme une chanson aigre et douce.

Nilo, voie sans issue.

Franchement, ce macadam a bien mérité de naître sur le bitume des étoiles ! Merci lecteurs des rêves.

un style Ratounien plus dénudé pour ne pas me déplaire et qui par son minimalisme met en relief une sensation de chute irréversible... Mais ce n'est qu'une sensation, n'est-ce pas?

Beauté & pureté des mots

Encore un Clic-Dédé.
Encore une bonne pioche.

Nilo, mineur de fond.

c'est bien, les clic-Dédé, ça fait remonter des poèmes comme celui-ci,
incontournable ... et très beau
Yzaé

Un grand bonsoir aux macadamiens !

Ben mon clic-Dédé m'a amenée ici !

Et ça tombe bien vu que du RATOUNE, je suis prète à en manger tous les jours

Encore un délicieux vers de champagne vendange tardive mais hummm!! je viens de me réchauffer le cerveau.

Du tendre et doux comme une valse qui réunit les pieds

Sylvie

Le Mur à Dédé, toujours ce mur qui cache des perles et les libère à coup de hasard.

Nilo, pas mécontent d'être ici.

Qui nous avons croisé, c'est parfois grand malheur que de se décroiser...

Poignante évocation.

Ben j'en profite pour déposer ici un grand bouquet de que j'offre sans modération à l'auteur.

Je n'avais pas envie de faire de détours!

Sylvie

Je prends tout et vous envoie à tous des pâquerettes et pas que, des rettes aussi...

Je trouve que la troisième strophe décroche un peu du reste du poème, agréable.

I.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Septième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Une vraie simplicité qui fait mouche Bravo !