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Les rats
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Les rats
Les politiques sont trop bons pour les mises en garde ; ils ne se rendent pas compte qu’ils condamnent pierre et Paul au peloton d’exécution, et qu’ils font le jeu des terroristes du monde entier.
Pendant longtemps, jusqu’à maintenant, je voulais réveiller un peuple qui dort, maintenant j’en ai marre, sacrement marre. Qu’ils aillent se faire voir, tous ces décorés de fonction qui en oublient les choses simples comme de décorer leur intérieur de l’intérieur ! Toujours aller voir ailleurs est une faiblesse, un vice ; un beau matin on se réveille cru et nu en implorant la crise, cherchant des excuses dans le fondement même des institutions, alors que c’est l’esprit seul qui est miné ! Pauvre monde ! Moi, quand j’avais un sous de bénéf, quand j’avais fait fortune à mon rang d’artiste, j’avais acheté ce que jamais j’aurais imaginé pouvoir posséder ; j’ai saisi ma chance comme une dernière chance : qu’ils en fassent autant, et nous verront alors si on parle encore de “la crise”. On ne parlera plus que d’une chose : la convoitise. Et on n’aura plus qu’une volonté : de l’assouvir. Miser sur l’un, comme jadis on a misé sur l’autre - le temps n’a-t-il pas donné raison à ces parieurs de l’extrême ? Raison et plaisir en plus, tout pour faire un monde plus juste, plus fort, plus libre. Volontaire et autonome.
Quelque chose me dit que ces gens du passé agissaient plus par esprit de conquête que par simple plaisir, pour se prouver à eux-mêmes que s’ils avaient déjà perdu leurs biens, ils n’avaient pas tout perdu loin s’en faut.
Frustrés qu’ils étaient d’avoir été virés de chez eux. C’est dire si le mal n’engendre pas toujours le “plus mal”, si la pègre n’est pas une fatalité immuable mais bien au contraire un tremplin céleste de motivations divines - diverses et variées et multiples.
D’aucuns diront qu’on n’avait rien mais qu’on pouvait tout avoir...
Aujourd’hui, on a tout, et on ne veut plus rien. On est riche mais alors d’une pauvreté maladive ! On est sophistes comme Zénon, disciples impunis de la lâcheté qui fait pâlir de honte un escargot ! Alors, moi, j’en ai marre de faire le jeu de ces fourbes, la gloire des jaloux moqueurs. D’être la risée de tout un peuple qui parle la même langue que moi, ou presque. Si tu parles ma langue, tu ne comprends pas forcément les mêmes mots aux mêmes moments, je te laisse le soin de t’en rendre compte, seul, face aux tableaux.
*
En tapant un texte avec la musique à fond dans les tympans, je crus voir passer un filet blanc sur la couette bleue du lit. Mais comme je n’entendais rien, je pris cette vision pour une pure hallucination sans preuve. Sans suite.
Une heure plus tard, je fermais Mac pour gagner mon lit, épuisé. Tout pouvait être très agité dans la pièce, l’atmosphère tendue, étrange, je n’eus pas le temps de m’en rendre compte et je m’endormis avec la lampe allumée.
Avant de sommeiller, je remis le biberon dans son habit brodé blanc et bleu, sur l’étagère de livres derrière le lit. Il avait roulé par terre et le souvenir du premier été avec le bébé me fit faire cet acte de bravoure instinctivement. C’était naturel de ramasser ce qui avait servi à nourrir bébé... On l’avait rempli de coquillages minuscules trouvés sur la plage où il avait fait son premier vrai bain d’homme.
Dans mon sommeil, quelque chose me tomba dessus. Je ne pris pas le temps de savoir ce que c’était et bondis du lit sans crier garde, si bien que je peux dire que jamais je n’eus un réveil si vif ! La voltige fut mal réceptionnée sur le poignet, mais je n’étais pas conscient de la douleur, tellement tous mes sens étaient en alerte pour autre chose - la chose, cette chose que je n’avais pas encore vue. Sur le lit gisait le biberon dans son étui brodé blanc et bleu.
Allez savoir pourquoi, mais la panique me prit instantanément - le biberon - le nourrisson - le rat est un animal intelligent... Il l’avait poussé de l’étagère avec les pattes de devant dans l’intention flagrante de m’effrayer. Je dois dire que c’était réussi ! Une longue pratique de ce genre de jeu avait fait ses preuves maintes fois si bien que c’était devenu un rituel, comme une fête pour eux. Ils étaient passés maîtres dans l’art d’effrayer les gens - j’en voulais beaucoup aux gens de les avoir ainsi motivé par la peur... Enfin, c’était l’art du rat.
Dans la réalité, je ne l’avais pas encore vu, je dois dire que je ne l’avais même pas imaginé - c’est dire si leur numéro était au point ! Un silence total s’était installé dans la pièce, si bien que je ne pouvais que regarder le biberon tombé de la tablette sans faire aucun rapprochement avec l’action du rat. Je n’y pensais pas, sans doute par crainte de devoir y penser, ce qui m’aurait terrorisé et gâché ma nuit pour de bon. Je pris seulement la peine de fermer la fenêtre sans m’apercevoir que les volets étaient restés entrouverts. Puis je me recouchai, la lumière éteinte cette fois, et m’endormis presque aussitôt. Quand j’y repense maintenant, je devais être dans un demi comas qui vous rend totalement idiot et incohérent.
La seconde fois, c’est le bruit qui me réveilla, un bruit derrière moi, côté vitres. Les rats.
Peut-être avais-je contrarié ses plans en fermant la fenêtre, je ne sais, mais ce qui est sûr c’est qu’il eut une montée d’adrénaline comme moi en sautant du lit la première fois. Ne pouvant sortir, il finit par se calmer et glissa en douce derrière le rideau ; moi, j’étais toujours pétrifié sur mon lit, immobile comme une souche, mais je profitai de cette accalmie pour m’extirper de mes sables mouvants (de la pensée). J’étais enlisé, pétrifié, immobile, déconcerté, consterné, étourdi, confondu, dépaysé, interdit, confus, perdu, cloué sur place. Paralysé. Pendant ce temps-là, le rat réfléchissait au moyen de se venger, car j’avais fait échouer son plan, je l’avais insulté... Il sauta de la fenêtre à l’armoire pour se faire voir, s’aidant du sous-verre pour y parvenir. Un gros. Trente centimètres, énorme. Fallait fuir. Mais comment ? Si je mettais pied à terre, j’avais l’impression qu’un autre rat sortirait de dessous le lit ! J’essayais de ne pas trop le regarder sur son trône d’armoire ; c’est alors que je me rendais compte qu’il touchait tout ce que j’avais touché en arrivant - les sous-verre nettoyés, les rideau tirés, les fenêtres fermées et ouvertes, l’armoire ou j’avais installé l’imprimante et où il trônait maintenant comme un rat, la couette bleue et le bibron bleu et blanc... - quoi encore ?) Je compris très vite que j’étais grillé à ce jeu-là, sans trop savoir pourquoi, qu’il aurait toujours l’avantage.
Quand je réussis à sortir de la chambre investie, je commis l’erreur de laisser la porte ouverte derrière moi et le salop ne tarda pas à me rejoindre au salon. Il filait en hauteur à grande vitesse, passant de cadres en cadres, d’armoires en... peut-être pour ne pas butter accidentellement sur une tapette géante.
Dans la réalité, je ne le vis pas me suivre au sortir de la pièce. Après avoir longuement observé les lieux, je gagnai ma chambre-atelier encombrée des invendus d’hier, d’aujourd’hui et de toujours, pour y dormir. Je jetai au sol les tapis tunisiens du bancs, sur lesquels je tendis un vieux drap servant de cache poussière aux tableaux (je n’étais plus à ça près), j’enfilai un Jeans de chasse tout destroy et m’en roulai un autre sous la tête en guise d’oreiller - c’était dur mais on pouvait dormir. Avant d’éteindre, je me relevai pour boucher la porte avec un tableau de même largeur, bien que moins haut.
Quand je dormais, une présence bruyante me fit bondir une nouvelle fois. Je faillis enfoncer le tableau, mais je ne le ménageai pas quand même pour m’extraire. - Ah, tu veux m’emmerder ! Tu vas gagner ce soir à ce jeu, mais demain, demain...
Je finis par dormir à l’étage dans la bibliothèque du père.
_____________
Le lendemain matin, je fus réveillé non par un rat, mais par les hurlements de mère qui avait vu quelque chose dans la cuisine en préparant le déjeuner. En descendant, je vis tous les cadres de la maison penchés n’importe comment, ce qui me rappela le début de nuit affreux que j’avais passé. Il n’en fallait pas plus.
Dans la réalité, avant de monter à l’étage, je passai quelque temps à observer le manège du rat sur les cadres et derrière les armoires ; il était sur l’armoire derrière un des deux vases Médicis en fonte ; la bête me regardait fixement avec les oreilles dressées ; ça grésillait sec dans le bouquet de fleurs séchées. J’avais mis une heure à l’arranger la veille, avec des branches mortes d’eucalyptus et de Sika. Mais il insistait le bougre, comme s’il m’avait vu l’arranger la veille ! Il défaisait tout ! << Saloperie de bestiole de merde... C’est ta fin demain, dès l’ouverture du magasin, je t’assure que demain, tu ne vas plus faire le malin, tu verras bien. >>
Dam.
Pendant longtemps, jusqu’à maintenant, je voulais réveiller un peuple qui dort, maintenant j’en ai marre, sacrement marre. Qu’ils aillent se faire voir, tous ces décorés de fonction qui en oublient les choses simples comme de décorer leur intérieur de l’intérieur ! Toujours aller voir ailleurs est une faiblesse, un vice ; un beau matin on se réveille cru et nu en implorant la crise, cherchant des excuses dans le fondement même des institutions, alors que c’est l’esprit seul qui est miné ! Pauvre monde ! Moi, quand j’avais un sous de bénéf, quand j’avais fait fortune à mon rang d’artiste, j’avais acheté ce que jamais j’aurais imaginé pouvoir posséder ; j’ai saisi ma chance comme une dernière chance : qu’ils en fassent autant, et nous verront alors si on parle encore de “la crise”. On ne parlera plus que d’une chose : la convoitise. Et on n’aura plus qu’une volonté : de l’assouvir. Miser sur l’un, comme jadis on a misé sur l’autre - le temps n’a-t-il pas donné raison à ces parieurs de l’extrême ? Raison et plaisir en plus, tout pour faire un monde plus juste, plus fort, plus libre. Volontaire et autonome.
Quelque chose me dit que ces gens du passé agissaient plus par esprit de conquête que par simple plaisir, pour se prouver à eux-mêmes que s’ils avaient déjà perdu leurs biens, ils n’avaient pas tout perdu loin s’en faut.
Frustrés qu’ils étaient d’avoir été virés de chez eux. C’est dire si le mal n’engendre pas toujours le “plus mal”, si la pègre n’est pas une fatalité immuable mais bien au contraire un tremplin céleste de motivations divines - diverses et variées et multiples.
D’aucuns diront qu’on n’avait rien mais qu’on pouvait tout avoir...
Aujourd’hui, on a tout, et on ne veut plus rien. On est riche mais alors d’une pauvreté maladive ! On est sophistes comme Zénon, disciples impunis de la lâcheté qui fait pâlir de honte un escargot ! Alors, moi, j’en ai marre de faire le jeu de ces fourbes, la gloire des jaloux moqueurs. D’être la risée de tout un peuple qui parle la même langue que moi, ou presque. Si tu parles ma langue, tu ne comprends pas forcément les mêmes mots aux mêmes moments, je te laisse le soin de t’en rendre compte, seul, face aux tableaux.
*
En tapant un texte avec la musique à fond dans les tympans, je crus voir passer un filet blanc sur la couette bleue du lit. Mais comme je n’entendais rien, je pris cette vision pour une pure hallucination sans preuve. Sans suite.
Une heure plus tard, je fermais Mac pour gagner mon lit, épuisé. Tout pouvait être très agité dans la pièce, l’atmosphère tendue, étrange, je n’eus pas le temps de m’en rendre compte et je m’endormis avec la lampe allumée.
Avant de sommeiller, je remis le biberon dans son habit brodé blanc et bleu, sur l’étagère de livres derrière le lit. Il avait roulé par terre et le souvenir du premier été avec le bébé me fit faire cet acte de bravoure instinctivement. C’était naturel de ramasser ce qui avait servi à nourrir bébé... On l’avait rempli de coquillages minuscules trouvés sur la plage où il avait fait son premier vrai bain d’homme.
Dans mon sommeil, quelque chose me tomba dessus. Je ne pris pas le temps de savoir ce que c’était et bondis du lit sans crier garde, si bien que je peux dire que jamais je n’eus un réveil si vif ! La voltige fut mal réceptionnée sur le poignet, mais je n’étais pas conscient de la douleur, tellement tous mes sens étaient en alerte pour autre chose - la chose, cette chose que je n’avais pas encore vue. Sur le lit gisait le biberon dans son étui brodé blanc et bleu.
Allez savoir pourquoi, mais la panique me prit instantanément - le biberon - le nourrisson - le rat est un animal intelligent... Il l’avait poussé de l’étagère avec les pattes de devant dans l’intention flagrante de m’effrayer. Je dois dire que c’était réussi ! Une longue pratique de ce genre de jeu avait fait ses preuves maintes fois si bien que c’était devenu un rituel, comme une fête pour eux. Ils étaient passés maîtres dans l’art d’effrayer les gens - j’en voulais beaucoup aux gens de les avoir ainsi motivé par la peur... Enfin, c’était l’art du rat.
Dans la réalité, je ne l’avais pas encore vu, je dois dire que je ne l’avais même pas imaginé - c’est dire si leur numéro était au point ! Un silence total s’était installé dans la pièce, si bien que je ne pouvais que regarder le biberon tombé de la tablette sans faire aucun rapprochement avec l’action du rat. Je n’y pensais pas, sans doute par crainte de devoir y penser, ce qui m’aurait terrorisé et gâché ma nuit pour de bon. Je pris seulement la peine de fermer la fenêtre sans m’apercevoir que les volets étaient restés entrouverts. Puis je me recouchai, la lumière éteinte cette fois, et m’endormis presque aussitôt. Quand j’y repense maintenant, je devais être dans un demi comas qui vous rend totalement idiot et incohérent.
La seconde fois, c’est le bruit qui me réveilla, un bruit derrière moi, côté vitres. Les rats.
Peut-être avais-je contrarié ses plans en fermant la fenêtre, je ne sais, mais ce qui est sûr c’est qu’il eut une montée d’adrénaline comme moi en sautant du lit la première fois. Ne pouvant sortir, il finit par se calmer et glissa en douce derrière le rideau ; moi, j’étais toujours pétrifié sur mon lit, immobile comme une souche, mais je profitai de cette accalmie pour m’extirper de mes sables mouvants (de la pensée). J’étais enlisé, pétrifié, immobile, déconcerté, consterné, étourdi, confondu, dépaysé, interdit, confus, perdu, cloué sur place. Paralysé. Pendant ce temps-là, le rat réfléchissait au moyen de se venger, car j’avais fait échouer son plan, je l’avais insulté... Il sauta de la fenêtre à l’armoire pour se faire voir, s’aidant du sous-verre pour y parvenir. Un gros. Trente centimètres, énorme. Fallait fuir. Mais comment ? Si je mettais pied à terre, j’avais l’impression qu’un autre rat sortirait de dessous le lit ! J’essayais de ne pas trop le regarder sur son trône d’armoire ; c’est alors que je me rendais compte qu’il touchait tout ce que j’avais touché en arrivant - les sous-verre nettoyés, les rideau tirés, les fenêtres fermées et ouvertes, l’armoire ou j’avais installé l’imprimante et où il trônait maintenant comme un rat, la couette bleue et le bibron bleu et blanc... - quoi encore ?) Je compris très vite que j’étais grillé à ce jeu-là, sans trop savoir pourquoi, qu’il aurait toujours l’avantage.
Quand je réussis à sortir de la chambre investie, je commis l’erreur de laisser la porte ouverte derrière moi et le salop ne tarda pas à me rejoindre au salon. Il filait en hauteur à grande vitesse, passant de cadres en cadres, d’armoires en... peut-être pour ne pas butter accidentellement sur une tapette géante.
Dans la réalité, je ne le vis pas me suivre au sortir de la pièce. Après avoir longuement observé les lieux, je gagnai ma chambre-atelier encombrée des invendus d’hier, d’aujourd’hui et de toujours, pour y dormir. Je jetai au sol les tapis tunisiens du bancs, sur lesquels je tendis un vieux drap servant de cache poussière aux tableaux (je n’étais plus à ça près), j’enfilai un Jeans de chasse tout destroy et m’en roulai un autre sous la tête en guise d’oreiller - c’était dur mais on pouvait dormir. Avant d’éteindre, je me relevai pour boucher la porte avec un tableau de même largeur, bien que moins haut.
Quand je dormais, une présence bruyante me fit bondir une nouvelle fois. Je faillis enfoncer le tableau, mais je ne le ménageai pas quand même pour m’extraire. - Ah, tu veux m’emmerder ! Tu vas gagner ce soir à ce jeu, mais demain, demain...
Je finis par dormir à l’étage dans la bibliothèque du père.
_____________
Le lendemain matin, je fus réveillé non par un rat, mais par les hurlements de mère qui avait vu quelque chose dans la cuisine en préparant le déjeuner. En descendant, je vis tous les cadres de la maison penchés n’importe comment, ce qui me rappela le début de nuit affreux que j’avais passé. Il n’en fallait pas plus.
Dans la réalité, avant de monter à l’étage, je passai quelque temps à observer le manège du rat sur les cadres et derrière les armoires ; il était sur l’armoire derrière un des deux vases Médicis en fonte ; la bête me regardait fixement avec les oreilles dressées ; ça grésillait sec dans le bouquet de fleurs séchées. J’avais mis une heure à l’arranger la veille, avec des branches mortes d’eucalyptus et de Sika. Mais il insistait le bougre, comme s’il m’avait vu l’arranger la veille ! Il défaisait tout ! << Saloperie de bestiole de merde... C’est ta fin demain, dès l’ouverture du magasin, je t’assure que demain, tu ne vas plus faire le malin, tu verras bien. >>
Dam.
Dernière édition par Dam le Dim 24 Avr - 17:10, édité 1 fois (Raison : corrections)
Re: Les rats
Art du Rat !
La coïncidence alphabétique est troublante.
Et cette paranoïa critique encore plus.
Nilo, oh putain, quelle nuit !
La coïncidence alphabétique est troublante.
Et cette paranoïa critique encore plus.
Nilo, oh putain, quelle nuit !
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Les rats
Merci Nilo ! Je désespérais d'être commenté sur ce coup là d'rats.
Dam, j'ai secoué les draps
Dam, j'ai secoué les draps
re
Textes paranos, délirants !
Les rats vivent avec nous depuis si longtemps...Ils font parti de la famille !
Les rats vivent avec nous depuis si longtemps...Ils font parti de la famille !
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Les rats
Je t'assure, Léo, que je n'avais pas ce sentiment-là quand j'ai écrit ce texte (vécu). Après coup, c'est comme mon autre "anecdote ou performance", c'est pas la même chanson. Assurément !
Dam, on change...
Dam, on change...
Re: Les rats
D'un côté la réelle peur du rat
D'un autre le : pire qu'un rat !
Je pense avoir bien moins de soucis avec le premier qui ne cherche , en vérité, qu'à se nourrir.
L'autre est beaucoup plus dangereux et pourtant les gens continuent à se soumettre sans jamais à avoir peur de la rage qu'ils propagent.
Je cultive mon univers et mes désirs sans espérer l'argent et je m'en sors in dème.
L'art, n'est il pas l'anagramme de RAT?
Hé... la réponse est là sous mes yeux.
Merci dam de cette belle sincérité si juste.
Sylvie
D'un autre le : pire qu'un rat !
Je pense avoir bien moins de soucis avec le premier qui ne cherche , en vérité, qu'à se nourrir.
L'autre est beaucoup plus dangereux et pourtant les gens continuent à se soumettre sans jamais à avoir peur de la rage qu'ils propagent.
Je cultive mon univers et mes désirs sans espérer l'argent et je m'en sors in dème.
L'art, n'est il pas l'anagramme de RAT?
Hé... la réponse est là sous mes yeux.
Merci dam de cette belle sincérité si juste.
Sylvie
Re: Les rats
J'ai été passionné par ce manège nocturne qui s'est prolongée dans le (sé)jour. Vraiment passionné. J'espère l'avoir bien fait passer... En même temps que ma peur ! Il fallait ça.
Dam.
Dam.
Re: Les rats
Content d'avoir été curieux, c'est amusant, décalé, atypique. Cela dit l'absence de jonction entre ces réflexions socio-politiques et les aventures de ce type et ce rat m'a surpris.
Z.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: Les rats
Des livres Un biberon Un rat
la matière première dont on fait les rêves
la matière première dont on fait les rêves
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: Les rats
Zlatko a écrit:Content d'avoir été curieux, c'est amusant, décalé, atypique. Cela dit l'absence de jonction entre ces réflexions socio-politiques et les aventures de ce type et ce rat m'a surpris.
Merci Z, d'avoir été curieux..
Tu trouveras (enfin j'espère) les 'jonctions' dans la suite de ce jour.
Dam, croisons les doigts, c'est si dur l'écriture n'est-ce pas ? C'est l'Art du Rat.
Re: Les rats
La " peste " soit des " rats " et de leurs dresseurs!
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Les rats
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Douzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Les rats
Merci Dédé d'avoir fait remonter ce texte.
Je l'ai lu rapidement (il est tard). Je le relirai plus attentivement demain.
L'observation d'un rat m'a également conduite à écrire une histoire... C'est envahissant ces rongeurs, même dans une histoire !
Je l'ai lu rapidement (il est tard). Je le relirai plus attentivement demain.
L'observation d'un rat m'a également conduite à écrire une histoire... C'est envahissant ces rongeurs, même dans une histoire !
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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