Derniers sujets
Statistiques
Nous avons 448 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Marine8316
Nos membres ont posté un total de 56954 messages dans 10919 sujets
La petite fille et les indiens.
+9
Sylvie
léo
Swann
Nilo
Lalou
cendrillon
Dam
sasvata
Zlatko
13 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
Page 1 sur 1
La petite fille et les indiens.
[.à noter que ce texte est nocif aux adultes en général, risque de cancer de l'enfance.]
Il était une fois une petite fille qui rêvait de voir des indiens.
Toute petite, à l’école, elle montra très tôt une forte aversion pour le français, les mathématiques, l’histoire, le sport et la chimie. Tant que les équations, les grandes batailles, les sauts de haies ou les réactions du glucose ne menaient pas sous un tipi, elles ne l’intéressaient pas.
Un jour, sa maman l’emmena chez le psychologue scolaire. C’était un gros homme barbu qui avait, pour l’occasion, enfilé une coiffe de chaman sioux. Hélas, elle maniait sur le bout des doigts tous les langages indiens connus et eut vite fait de lui poser des colles. Le pauvre psychologue conclut à une démence et démissionna.
En grandissant, elle se mit à chercher désespérément quelqu’un, ou quelque chose, qui pourrait l’emmener voir les indiens. Certains garçons un peu frêles, avait-elle observé, savent bien raconter les histoires : mais pour fouler pieds nus les canyons rouges, suer sous le tipi bouillant ou faire la guerre avec les comanches, il n’y avait plus personne.
Un jour qu’elle faisait des peintures de guerre dans son jardin, un grondement se fit entendre. Elle vit surgir, sans bien y croire, une énorme Harley Davidson dont la carrosserie ressemblait à un arc-en-ciel. Monte, alors, dit le garçon qui était dessus. Elle enfourcha la machine, saisit son doudou et ils partirent en trombe. La veste du garçon sentait le bison et le cactus.
Ils roulèrent sans s’arrêter pendant des semaines. Quand ils avaient faim, ils ouvraient la bouche et mangeaient du vent. De temps en temps, un moucheron ou un poème y passait, mais ça n’était pas grave. Les deux se digèrent très bien.
Ils descendirent au tout-bout du Sud, prirent à droite au carrefour et entrèrent en Afrique, la moins profonde. Ils roulèrent à nouveau, et cette fois-ci, le vent n’avait plus le même goût. De temps en temps, le garçon tournait un peu la tête, vers la droite, et lui parlait. Il racontait des histoires et dans la situation actuelle, pensait la petite fille, en chemise de nuit sur une Harley Davidson, ça avait vraiment de la gueule.
Arrivés à l’Océan Atlantique, le garçon n’arrêta même pas la moto. Regarde, alors, dit-il, et il appuya sur une manette sous son pied gauche, en forme de canari. La Harley se modifia, moins haute, plus large, et s’engouffra sur la mer à cent-vingt kilomètres heure. Des plaisanciers absolument abasourdis virent passer la première Harleybâteau de l’Histoire.
Lorsqu’ils goûtèrent, au premier repas, le vent de la mer, ils sentirent glisser sur leur palais la mousse de l’écume, les cris des mouettes et comme dessert, la petite fille grignota un morceau de galion espagnol, parce que ça croustille.
Ils attinrent la Côte Est de l’Amérique. Attention, alors, dit le garçon. Et il commença à parler pour de bon, ce qu’il n’avait pas vraiment fait jusque là. Tu veux voir des indiens, dit-il, je t’emmène voir Lila. Il habite à côté d’un grand cirque à New-York et il donne des lunettes magiques qui permettent de localiser les indiens où qu’ils soient. Pour ça, tu devras enfiler ce haut-de-forme et ce jean déchiré à la fesse droite.
La petite fille qui n’était plus si petite enfila le haut-de-forme qui lui mangeait un peu le front, et le jean rouge. Ils traversèrent des plaines qui jouxtaient des villes contre des plaines. L’air était tout à fait différent : elle mâchait un peu de blues, un soupçon de gratte-ciel et, en cherchant bien, quelque chose d’un peu indien déjà.
Lorsqu’ils rentrèrent dans New-York, le garçon ralentit l’allure. Il prit à droite, trois fois à gauche, doubla une otarie manifestement perdue, et arrêta la moto devant une petite échoppe, à côté d’un grand cirque. On y est, dit-il. La petite fille n’eut pas le temps de dire ouf : un gros type barbu sortit en trombe, jeta un œil au chapeau sans fond, au jean déchiré, lui déposa une paire de lunettes multicolores dans la main et disparut.
Le garçon souriait. La petite fille enfila les lunettes et s’accrocha à lui. Cette fois, il appuya sur un interrupteur situé à droite de la Harley : deux ailes carénées en sortirent, et ils repartirent, par le ciel, en direction de l’Afrique. Les lunettes avaient de drôles d’effets : elles allumaient, par intermittence, le visage de certains passants. Alors, il leur poussait des plumes sur la tête, un tipi sur le dos et des peintures de guerre sur le visage.
Quand la Harleybâteauailé atterrit devant chez elle, la petite fille avait vu plus d’indiens qu’il n’en fallait. Elle embrassa, pour la forme, la joue du garçon qui à l’évidence ne piquait pas encore. Si ça se trouve on a le même âge, pensait-elle – quand il reviendra, on ira chasser le bison ensemble.
Quand même, c’était marrant comme ce Lila avait un faux air de psychologue.
Z 29 04 11
Pour Chloé M.
Il était une fois une petite fille qui rêvait de voir des indiens.
Toute petite, à l’école, elle montra très tôt une forte aversion pour le français, les mathématiques, l’histoire, le sport et la chimie. Tant que les équations, les grandes batailles, les sauts de haies ou les réactions du glucose ne menaient pas sous un tipi, elles ne l’intéressaient pas.
Un jour, sa maman l’emmena chez le psychologue scolaire. C’était un gros homme barbu qui avait, pour l’occasion, enfilé une coiffe de chaman sioux. Hélas, elle maniait sur le bout des doigts tous les langages indiens connus et eut vite fait de lui poser des colles. Le pauvre psychologue conclut à une démence et démissionna.
En grandissant, elle se mit à chercher désespérément quelqu’un, ou quelque chose, qui pourrait l’emmener voir les indiens. Certains garçons un peu frêles, avait-elle observé, savent bien raconter les histoires : mais pour fouler pieds nus les canyons rouges, suer sous le tipi bouillant ou faire la guerre avec les comanches, il n’y avait plus personne.
Un jour qu’elle faisait des peintures de guerre dans son jardin, un grondement se fit entendre. Elle vit surgir, sans bien y croire, une énorme Harley Davidson dont la carrosserie ressemblait à un arc-en-ciel. Monte, alors, dit le garçon qui était dessus. Elle enfourcha la machine, saisit son doudou et ils partirent en trombe. La veste du garçon sentait le bison et le cactus.
Ils roulèrent sans s’arrêter pendant des semaines. Quand ils avaient faim, ils ouvraient la bouche et mangeaient du vent. De temps en temps, un moucheron ou un poème y passait, mais ça n’était pas grave. Les deux se digèrent très bien.
Ils descendirent au tout-bout du Sud, prirent à droite au carrefour et entrèrent en Afrique, la moins profonde. Ils roulèrent à nouveau, et cette fois-ci, le vent n’avait plus le même goût. De temps en temps, le garçon tournait un peu la tête, vers la droite, et lui parlait. Il racontait des histoires et dans la situation actuelle, pensait la petite fille, en chemise de nuit sur une Harley Davidson, ça avait vraiment de la gueule.
Arrivés à l’Océan Atlantique, le garçon n’arrêta même pas la moto. Regarde, alors, dit-il, et il appuya sur une manette sous son pied gauche, en forme de canari. La Harley se modifia, moins haute, plus large, et s’engouffra sur la mer à cent-vingt kilomètres heure. Des plaisanciers absolument abasourdis virent passer la première Harleybâteau de l’Histoire.
Lorsqu’ils goûtèrent, au premier repas, le vent de la mer, ils sentirent glisser sur leur palais la mousse de l’écume, les cris des mouettes et comme dessert, la petite fille grignota un morceau de galion espagnol, parce que ça croustille.
Ils attinrent la Côte Est de l’Amérique. Attention, alors, dit le garçon. Et il commença à parler pour de bon, ce qu’il n’avait pas vraiment fait jusque là. Tu veux voir des indiens, dit-il, je t’emmène voir Lila. Il habite à côté d’un grand cirque à New-York et il donne des lunettes magiques qui permettent de localiser les indiens où qu’ils soient. Pour ça, tu devras enfiler ce haut-de-forme et ce jean déchiré à la fesse droite.
La petite fille qui n’était plus si petite enfila le haut-de-forme qui lui mangeait un peu le front, et le jean rouge. Ils traversèrent des plaines qui jouxtaient des villes contre des plaines. L’air était tout à fait différent : elle mâchait un peu de blues, un soupçon de gratte-ciel et, en cherchant bien, quelque chose d’un peu indien déjà.
Lorsqu’ils rentrèrent dans New-York, le garçon ralentit l’allure. Il prit à droite, trois fois à gauche, doubla une otarie manifestement perdue, et arrêta la moto devant une petite échoppe, à côté d’un grand cirque. On y est, dit-il. La petite fille n’eut pas le temps de dire ouf : un gros type barbu sortit en trombe, jeta un œil au chapeau sans fond, au jean déchiré, lui déposa une paire de lunettes multicolores dans la main et disparut.
Le garçon souriait. La petite fille enfila les lunettes et s’accrocha à lui. Cette fois, il appuya sur un interrupteur situé à droite de la Harley : deux ailes carénées en sortirent, et ils repartirent, par le ciel, en direction de l’Afrique. Les lunettes avaient de drôles d’effets : elles allumaient, par intermittence, le visage de certains passants. Alors, il leur poussait des plumes sur la tête, un tipi sur le dos et des peintures de guerre sur le visage.
Quand la Harleybâteauailé atterrit devant chez elle, la petite fille avait vu plus d’indiens qu’il n’en fallait. Elle embrassa, pour la forme, la joue du garçon qui à l’évidence ne piquait pas encore. Si ça se trouve on a le même âge, pensait-elle – quand il reviendra, on ira chasser le bison ensemble.
Quand même, c’était marrant comme ce Lila avait un faux air de psychologue.
Z 29 04 11
Pour Chloé M.
Dernière édition par Zlatko le Sam 30 Avr - 11:45, édité 2 fois
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: La petite fille et les indiens.
Wah, excellent!
Très belle histoire! Et si joliment tournée, of course ^^ Tu as, qd tu racontes ces histoires d'enfants, une douceur qui touche, un peu comme qd tu chantes (faut dire, j'écoutais ta dernière cover en le lisant, il se peut que ça influence mon commentaire... mais ça se marie si bien ensemble!)
Sasvata, faudra que je la cherche, à NY, cette tite boutique. Qui sait ce que j'y trouverai...? ^^
Très belle histoire! Et si joliment tournée, of course ^^ Tu as, qd tu racontes ces histoires d'enfants, une douceur qui touche, un peu comme qd tu chantes (faut dire, j'écoutais ta dernière cover en le lisant, il se peut que ça influence mon commentaire... mais ça se marie si bien ensemble!)
Sasvata, faudra que je la cherche, à NY, cette tite boutique. Qui sait ce que j'y trouverai...? ^^
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: La petite fille et les indiens.
Quand je suis allé aux Etats Unis, j'avais confié aux parents de ma famille d'accueil mon intérêt pour le Far-Ouest.
Nous étions basés à Queensbury, campagne proche de NY, chez Gary et Richard Joyce (Irlandais) et Janet Phillips (professeurs de Français tous les trois à Queens) et bien que nous ayons visité plusieurs villes du continent nord américain comme Chicago, Boston le chemin de la Liberté (Freedom Trail) following The red Line, Long Island (Jones Beach State Park et ses plages de sable fin, Washington DC, pour finir à New York (la Grosse Pomme), je restais avec "mes" grandes prairies des Westerns et les Grandes plaines semi-désertiques du Grand Ouest.
En partant, au pied du bus, l'homme m'a remis un grand paquet, en me disant de l'ouvrir plus tard, à Paris. Je l'ai regardé dans l'avion…
Frédéric Remington BOOK
Un livre grand format de l'histoire du Far-Ouest vue par le peintre Américain.
J'ai aussi trouvé ce lien, http://lectures-au-coin-du-feu.over-blog.com/article-33143293.html
Tu le transmettras à la petite fille de ton histoire.
Dam.
*Sachant l'importance que tu accordes (à juste titre) à la ponctuation et aux signes, j'aimerais connaitre ton point de vue sur l'utilisation des crochets [..] pour ton préambule.
J'aime bien ce petit avertissement qui ne paye pas de mine.
Nous étions basés à Queensbury, campagne proche de NY, chez Gary et Richard Joyce (Irlandais) et Janet Phillips (professeurs de Français tous les trois à Queens) et bien que nous ayons visité plusieurs villes du continent nord américain comme Chicago, Boston le chemin de la Liberté (Freedom Trail) following The red Line, Long Island (Jones Beach State Park et ses plages de sable fin, Washington DC, pour finir à New York (la Grosse Pomme), je restais avec "mes" grandes prairies des Westerns et les Grandes plaines semi-désertiques du Grand Ouest.
En partant, au pied du bus, l'homme m'a remis un grand paquet, en me disant de l'ouvrir plus tard, à Paris. Je l'ai regardé dans l'avion…
Frédéric Remington BOOK
Un livre grand format de l'histoire du Far-Ouest vue par le peintre Américain.
J'ai aussi trouvé ce lien, http://lectures-au-coin-du-feu.over-blog.com/article-33143293.html
Tu le transmettras à la petite fille de ton histoire.
Dam.
*Sachant l'importance que tu accordes (à juste titre) à la ponctuation et aux signes, j'aimerais connaitre ton point de vue sur l'utilisation des crochets [..] pour ton préambule.
J'aime bien ce petit avertissement qui ne paye pas de mine.
Re: La petite fille et les indiens.
Un Peter Pan des temps modernes, avec du talent, de l'originalité et de la douceur d'enfant ... tu es un maitre monsieur Z !
A la file indienne,
Cend'
A la file indienne,
Cend'
cendrillon- MacadAdo
- Messages : 142
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 36
Localisation : Ardennes (08)
Re: La petite fille et les indiens.
encore une ! encore une !
non j'ai pas sommeil et demain ya pas ecole!
non j'ai pas sommeil et demain ya pas ecole!
_________________
LaLou
Re: La petite fille et les indiens.
Enchanteur.
J'en goûterais volontiers moi du vent et des poèmes.
Avec un vieux Margaux.
Et question enfance je n'ai pas peur des métastases.
Nilo, jeunothérapie.
J'en goûterais volontiers moi du vent et des poèmes.
Avec un vieux Margaux.
Et question enfance je n'ai pas peur des métastases.
Nilo, jeunothérapie.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: La petite fille et les indiens.
Beaucoup de bon sens cette petite...Et il en faut pour préferer les indiens aux psychlogues barbus.
Bien qu'adulte j'ai résisté. Sans doute suis-je mithridatisé.
Swann,
Un bon indien est un indien bien vivant, n'en déplaise à Sheridan (et non Custer)
Bien qu'adulte j'ai résisté. Sans doute suis-je mithridatisé.
Swann,
Un bon indien est un indien bien vivant, n'en déplaise à Sheridan (et non Custer)
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
re
Un très joli conte moderne. Moi aussi j'aime les indiens...
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: La petite fille et les indiens.
Ils roulèrent sans s’arrêter pendant des semaines. Quand ils avaient faim, ils ouvraient la bouche et mangeaient du vent. De temps en temps, un moucheron ou un poème y passait, mais ça n’était pas grave. Les deux se digèrent très bien.
J'ai vraiment aimé cette image.
Les rêves et les envies sont parfois si tenaces que l'imagination aide à réaliser ces délires les plus profonds.
Une histoire qui montre que l'imagination des adultes ne pourra jamais rencontrer celle de l'enfant.
Sylvie
Re: La petite fille et les indiens.
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quatorzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: La petite fille et les indiens.
Emportée par ce voyage à une vitesse folle ! le temps a filé comme pour cette petite fille et son gentleman imberbe ! vive les indiens et les nouvelles interdite aux adultes
Laetitia- MacaDeb
- Messages : 22
Date d'inscription : 26/08/2010
Age : 41
Localisation : Lille
Re: La petite fille et les indiens.
yeah très bon moment de lecture ça fait plaisir
faudrait l'illustrer celui là, ou si tu veux j'ai un pote qui récolte des textes pour illustrer une expo photo à venir, y'en a une qui pourrait coller, http://a8.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc7/376106_10150526823831420_133079796419_11335055_1122975435_n.jpg
mathieu bouard photographie sur facebook
faudrait l'illustrer celui là, ou si tu veux j'ai un pote qui récolte des textes pour illustrer une expo photo à venir, y'en a une qui pourrait coller, http://a8.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc7/376106_10150526823831420_133079796419_11335055_1122975435_n.jpg
mathieu bouard photographie sur facebook
Re: La petite fille et les indiens.
De la fraîcheur et du rêve , des indiens à travers un kaléidoscope, et une harley à géométrie variable, on en redemande,
l'iconoclaste
l'iconoclaste
iconoclaste- MacadAdo
- Messages : 52
Date d'inscription : 31/01/2012
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hier à 8:56 par Io Kanaan
» Planète anodine
Jeu 21 Nov - 9:46 par Io Kanaan
» Monstre vert
Mer 20 Nov - 9:07 par Io Kanaan
» Lézard vaillant
Lun 18 Nov - 9:50 par Io Kanaan
» Branche fossile
Dim 17 Nov - 9:05 par Io Kanaan
» Flamme grise
Sam 16 Nov - 8:59 par Io Kanaan
» Roi fantasque
Jeu 14 Nov - 9:16 par Io Kanaan
» Poids et mesure
Mer 13 Nov - 8:35 par Io Kanaan
» Planète charbonneuse
Lun 11 Nov - 9:25 par Io Kanaan