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La porcherie des éphèbes.
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Carmen P.
sasvata
Dam
LCbeat
Zlatko
9 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
La porcherie des éphèbes.
J’ai rêvé d’un couteau pour me trouer le bide
Ou pour meurtrir un peu ces paluches de fille
Elle m’a ramolli la brume qui me guide
Les mots : kalachnikov aux mains d’une brindille
C’est assez de constats d’oisillon de larvette
Je m’en allais courir les rues pour vous défier
Les passants ont des yeux qui creusent dans ma tête
Et c’est vaincu guignol qu’ils t’ont vu retourner
Les jours se sont levés dans la lumière noire
Aigüe presqu’à vomir de la double méprise
Méprise du géant méprise de l’histoire
Lâche comme un escroc je vendrais ma chemise
Ma poésie mes mots pour apprendre la haine
Et ce regard glacé que vous lance la foule
Elle m’a ramolli la brume qui me mène
Et je ne suis qu’une algue aux gifles de la houle
Je veux cracher roter bander comme la plèbe
Souiller les bustes noirs de ces penseurs minables
Au fond la porcherie abrite les éphèbes
Les autres sont vivants idiots – et pardonnables.
Z 5 04 11
Ou pour meurtrir un peu ces paluches de fille
Elle m’a ramolli la brume qui me guide
Les mots : kalachnikov aux mains d’une brindille
C’est assez de constats d’oisillon de larvette
Je m’en allais courir les rues pour vous défier
Les passants ont des yeux qui creusent dans ma tête
Et c’est vaincu guignol qu’ils t’ont vu retourner
Les jours se sont levés dans la lumière noire
Aigüe presqu’à vomir de la double méprise
Méprise du géant méprise de l’histoire
Lâche comme un escroc je vendrais ma chemise
Ma poésie mes mots pour apprendre la haine
Et ce regard glacé que vous lance la foule
Elle m’a ramolli la brume qui me mène
Et je ne suis qu’une algue aux gifles de la houle
Je veux cracher roter bander comme la plèbe
Souiller les bustes noirs de ces penseurs minables
Au fond la porcherie abrite les éphèbes
Les autres sont vivants idiots – et pardonnables.
Z 5 04 11
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: La porcherie des éphèbes.
Si cracher roter bander appartient à la plèbe
alors je suis de la plèbe (même si, en toute confession je ne sais pas roter)
Ce texte m'a étonné, pas emballé sur toute la ligne, mais étonné.
Une violence assez rare s'en ressent.
Et ça :
alors je suis de la plèbe (même si, en toute confession je ne sais pas roter)
Ce texte m'a étonné, pas emballé sur toute la ligne, mais étonné.
Une violence assez rare s'en ressent.
Et ça :
Les mots : kalachnikov aux mains d’une brindille
Re: La porcherie des éphèbes.
Ta voix dans ce nouveau poème est plus un hurlement qu'un cri véritable. J'entends par "cri véritable", un cri de peur ou de colère ou d'hystérie. Tout ce qui vient d'en face, et qui fait de toi un être différent, mais pas étranger.
Dam.
Dam.
Re: La porcherie des éphèbes.
Violent, j'avoue. Prenant aussi.
Et le cri qu'y voit Dam, je le sens aussi.
De belles images, qui percutent bien.
Sasvata
Et le cri qu'y voit Dam, je le sens aussi.
De belles images, qui percutent bien.
Sasvata
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: La porcherie des éphèbes.
Le cri parfois est nécessaire, vital.
Derrière les mots,d'une certaine violence, il y a une belle vitalité, légitime, qui hurle au grand jour.
Derrière les mots,d'une certaine violence, il y a une belle vitalité, légitime, qui hurle au grand jour.
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Que la bête s'éveille !
Je veux cracher roter bander comme la plèbe
Souiller les bustes noirs de ces penseurs minables
Au fond la porcherie abrite les éphèbes
Les autres sont vivants idiots – et pardonnables.
Oui, il faut savoir se lâcher de temps en temps et contempler poétiquement la sauvagerie originelle qui nous anime...car à trop vouloir se contenir on risque l'implosion...
Ce poème, la Porcherie des Éphèbes, t'engage à mon humble avis sur une voie nouvelle.
Dernier point : Qui sont ces penseurs minables aux bustes noirs ?
François Villon, premier poète maudit, aurait apprécié cet élan criminel...
Souiller les bustes noirs de ces penseurs minables
Au fond la porcherie abrite les éphèbes
Les autres sont vivants idiots – et pardonnables.
Oui, il faut savoir se lâcher de temps en temps et contempler poétiquement la sauvagerie originelle qui nous anime...car à trop vouloir se contenir on risque l'implosion...
Ce poème, la Porcherie des Éphèbes, t'engage à mon humble avis sur une voie nouvelle.
Dernier point : Qui sont ces penseurs minables aux bustes noirs ?
François Villon, premier poète maudit, aurait apprécié cet élan criminel...
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: La porcherie des éphèbes.
Bizarrement, je n'y vois pas violence du tout...une douce rage, celle qui fait que l'on se sent vivant, une douce folie, celle qui fait que l'on se sent autre, et si c'est un cri, c'est celui de la vie;
J'aurais voulu le crier ainsi, moi aussi.
Beau et tout en puissance...qui donne à ton texte la beauté d'un "legionnaire" !
J'aurais voulu le crier ainsi, moi aussi.
Beau et tout en puissance...qui donne à ton texte la beauté d'un "legionnaire" !
_________________
LaLou
Re: La porcherie des éphèbes.
Merci d'être passés sur celui-là. Comme souvent vous tapez dans le mille, Carmen, Léo, Lalou. Un appel à la vitalité d'un corps-pantin qui finit par macérer dans son jus de rêve.
Z.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: La porcherie des éphèbes.
un corps macéré au jus de rêves? ça donne presque faim !
_________________
LaLou
Re: La porcherie des éphèbes.
Ma poésie mes mots pour apprendre la haine
Et ce regard glacé que vous lance la foule
Que dire ? Que pour apprendre la haine il faut l'avoir vue en face.
Et souvent la foule est haineuse. C'est même une de ses spécificités.
Alors tu es sur la route, n'oublie pas tes armes.
Nilo, légitime défense.
Et ce regard glacé que vous lance la foule
Que dire ? Que pour apprendre la haine il faut l'avoir vue en face.
Et souvent la foule est haineuse. C'est même une de ses spécificités.
Alors tu es sur la route, n'oublie pas tes armes.
Nilo, légitime défense.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: La porcherie des éphèbes.
Tu te rapproches de moi Zlatko, dans ta façon d'écrire, méfie toi, je pourrais finir par te faire un enfant
Je rigole va.
Je rigole va.
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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